Réforme territoriale : Les Pays de la Loire maintenus

Dans un ultime arbitrage, François Hollande a proposé un nouveau redécoupage des régions françaises. Ce projet, non encore figé, ne prévoit aucune fusion pour les Pays de la Loire, ni avec la Bretagne, ni avec Poitou-Charentes.

Hier, les habitants de la région Pays de la Loire ont été soumis à rude épreuve: d’abord marié à la Bretagne, leur territoire fût, dans l’après-midi, rattaché au Poitou-Charentes. Mais, dans un ultime arbitrage et au terme d’une valse-hésitation qui, localement, a désarçonné plus d’un puriste, cette fusion que beaucoup qualifiait déjà de « contre-nature », a été écartée au profit d’un statu quo qui, tout compte fait, semble contenter tout le monde.

Des super-régions avec des super-pouvoirs

Menacés d’explosion depuis les conclusions du Comité Balladur en 2009, les Pays de la Loire vont finalement rester intacts, faisant coexister dans le même territoire régional Loire-Atlantique, Vendée,  Maine-et-Loire, Sarthe et Mayenne, comme depuis 1956. La Bretagne restera dans sa configuration actuelle, sans Nantes.  Et Poitou-Charentes devrait former une super-région avec les éléments territoriaux du Centre (Indre-et-Loire, Indre, Loiret, Loir-et-Cher, Eure-et-Loir et Cher).

Si ce projet voit le jour tel quel, Nantes restera une capitale régionale pour Angers, le Mans, Laval et la-Roche-sur-Yon. Rennes continuera d’être le centre de gravité de la Bretagne. Mais, à terme, une réforme territoriale digne de ce nom aboutira sans doute au rapprochement de ces deux territoires.

A l’origine, François Hollande souhaiterait faire passer le nombre de régions françaises de 22 à 12. Il en restera finalement 14, Nord Pas-de-Calais et Provence Alpes-Côte d’Azur étant également maintenus.
« Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports » a expliqué François hollande dans un tribune diffusée dans la presse quotidienne régionale. Les conseils départementaux disparaîtront, eux, en 2020.

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