Après une baisse de sa population à la fin des années 2000, Angers a retrouvé une dynamique plus positive sur la période suivante (2009-2014). Selon les résultats du dernier recensement de l’Insee, la ville comptait, dans ses limites intra-muros, 151 056 habitants il y a trois ans.

Angers est la 19ème ville la plus peuplée de France, une situation à peu près stable depuis une dizaine d’années. Dans ses limites municipales, le territoire administré depuis 2014 par Christophe Béchu se rapproche, à ce titre, de celui de Nîmes (18ème avec 151 075 habitants) mais sur une superficie beaucoup plus réduite (42 km² pour Angers, contre 161 km² pour la capitale gardoise qui englobe davantage de zones naturelles). En termes de densité, les deux villes, qui comptent à peu près le même nombre d’habitants, ne sont donc guère comparables. Si on devait donner, à tout prix, une sœur jumelle à Angers, ce serait plutôt Dijon (17ème) : la métropole bourguignonne concentre certes un peu plus de monde (153 668) mais la répartition de cet habitat s’effectue sur un espace à peu près de même taille (40 km², soit 3 800 habitants/km², contre 3500 à Angers).

Fortes croissances à Nantes et à Rennes

Entre 2011 et 2014, la population municipale d’Angers a gagné 2 253 habitants. C’est beaucoup moins qu’à Nîmes (+6 135) mais un peu plus qu’à Dijon (+1 996). Sur le même période, Nantes (6ème) a connu un accroissement de +3,5% (287 000 à 298 000 habitant, soit un gain de 11 000 habitants), et Rennes (11ème) de +2,6% à 213 454 (+ 4 500). Dans la Sarthe, le Mans reste moins peuplé qu’Angers (143 813 en 2014), un phénomène qui date des années 1990. C’est à cette époque que les courbes démographiques des deux villes se sont rejointes avant de s’inverser au profit d’Angers.