Le nombre d’habitants continue à progresser en Maine-et-Loire (+0,6% en cinq ans) mais Angers ne suit plus le rythme : sa population s’est encore effritée entre 2006 et 2011, indique le dernier recensement de l’Insee.
Avec ses 790 343 habitants, le Maine-et-Loire est, en termes population, le deuxième département de la région Pays-de-la-Loire. Il se hisse en 35ème position au niveau national. Entre 2006 et 2011, l’évolution de sa courbe démographique a été modérée mais positive (+0,6%). Son rythme de progression a atteint 4 700 habitants chaque année (soit 24 000 âmes supplémentaires en cinq ans).
Angers, Saumur et Cholet dans le rouge
Une tendance qui s’explique par la hausse du nombre de naissances par rapport à celui des décès. Le phénomène résulte donc d’un accroissement naturel. Car le solde migratoire, qui mesure la différence entre les entrées et les sorties de population, baromètre souvent utilisé par les experts pour évaluer l’attractivité économique d’un territoire, reste peu dynamique.
En revanche les trois plus grosses communes de Maine-et-Loire ont traversé un trou d’air sur la période étudiée (2006-2011). A Angers, la population s’élevait, au 1er janvier 2011, à 148 803 habitants, soit 3 534 personnes de moins par rapport à 2006. Dans les faits, cette baisse démographique aura des conséquences politiques : le nombre de sièges municipaux va passer de 59 à 55 et les dotations de l’Etat allouées à la commune vont être ajustées à la baisse.
Cholet a perdu 211 personnes et comptait, début 2011, une population totale de 54 420 habitants. Saumur a également subi une perte : 1561 habitants en moins depuis 2006. En 2011, la commune des bords de Loire comptabilisait 27 093 administrés.
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