La peinture, qu’elle soit intérieure ou extérieure, est une étape cruciale dans la transformation d’un espace. Faire appel à un peintre à Angers peut non seulement donner une nouvelle vie à vos murs, mais aussi améliorer l’ambiance générale de votre maison. Dans cet article, nous explorerons les avantages de faire appel à des professionnels de la peinture, les critères à considérer lors du choix d’un peintre, et comment garantir une transformation réussie pour votre espace. Pourquoi engager un professionnel de la peinture? 1. Expertise technique Engager un peintre à Angers vous assure une expertise technique inégalée. Les peintres professionnels ont une connaissance approfondie des types de peinture, des techniques d’application et des finitions. Cela garantit un travail de qualité qui résistera à l’épreuve du temps. 2. Gain de temps et d’efforts Peindre soi-même peut sembler économique, mais cela peut rapidement devenir une tâche laborieuse. Faire appel à un peintre professionnel vous libère du temps et de l’énergie, vous permettant de vous concentrer sur d’autres aspects de votre vie quotidienne. Comment choisir le bon peintre à Angers 1. Réputation et témoignages La première étape pour choisir un peintre à Angers est de vérifier leur réputation. Consultez les témoignages en ligne et demandez des références. Une entreprise de peinture bien établie aura des clients satisfaits prêts à partager leur expérience positive. 2. Compétences et certifications Assurez-vous que le peintre que vous choisissez possède les compétences nécessaires. Les certifications et les formations sont des indicateurs de professionnalisme. Un peintre certifié est plus susceptible de fournir un travail de qualité supérieure. Les étapes d’une transformation réussie 1. Évaluation et préparation Avant de commencer le projet, un peintre professionnel évaluera l’état actuel de vos murs, recommandant éventuellement des réparations préalables. Une préparation adéquate garantit une application de peinture uniforme et durable. 2. Sélection des couleurs et des finitions Collaborez avec le peintre pour choisir les couleurs et les finitions qui correspondent à votre style et à l’ambiance que vous souhaitez créer. Un professionnel vous conseillera sur les tendances actuelles et les combinaisons harmonieuses. 3. Application de la peinture L’étape cruciale consiste à appliquer la peinture de manière professionnelle. Les peintres expérimentés utilisent des techniques précises pour éviter les éclaboussures et obtenir une finition lisse et homogène. 4. Inspection finale Avant de considérer le projet comme terminé, effectuez une inspection finale avec le peintre. Assurez-vous que toutes les exigences ont été satisfaites et que le résultat final correspond à vos attentes. Faire appel à un peintre à Angers est la clé d’une transformation réussie de votre espace. En choisissant un professionnel qualifié, vous bénéficiez de l’expertise technique, du gain de temps et d’un résultat final impeccable. Prenez le temps de rechercher et de sélectionner le bon peintre, et transformez votre maison en un espace à la fois esthétique et durable.

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Dans ce classement établi par l’Association des Villes et Village où il fait bon vivre, la capitale du Maine-et-Loire reste un leader solide. Ce n’est pas le palmarès des meilleures destinations touristiques, même si l’aspect « carte postale » entre aussi en considération dans le calcul du résultat final. Angers confirme, encore une fois, son statut de ville agréable à vivre, une qualité que lui reconnaissent ceux qui sont les mieux placés pour en juger : ses habitants. Le classement réalisé par l’Association des Villes et Villages où il fait bon vivre, et publié dimanche dernier par le JDD, passent au crible 34 000 villages (moins de 2 000 habitants) et villes (plus de 2 000), soit la totalité des collectivités de rang municipal répertoriées en France métropolitaine. Angers arrive en pôle position dans cette seconde catégorie où se croisent pêle-mêle des communes beaucoup moins peuplées (Biarritz, Rodez, Lannion) et des grosses métropoles dotées d’un rayonnement régional voire international (Rennes, Lyon, Strasbourg ou Marseille). Les auteurs de l’enquête se fondent sur des données très variées pour définir l’ordre d’arrivée des villes et villages : 187 au total, parmi lesquels des indicateurs liés au marché immobilier, à l’éducation, aux transports, aux secteurs de la santé, de la culture, des sports et des loisirs, ou encore à l’environnement. Ce référentiel, et la manière dont ses résultats sont déterminés, évoluent avec le temps et reflètent les préoccupations exprimées par les habitants, sondés par l’Institut OpinionWay. Si la qualité de vie en général, la sécurité et la santé restent les thématiques les plus citées par les résidents, elles baissent au profit d’autres besoins et envies comme les transports ou la présence de commerces de proximité. Pour coller au maximum aux ressentis observés sur le terrain et aux enjeux du moment, l’Association des Villes et Villages où il fait bon vivre a introduit d’autre critères relatifs aux impôts locaux, aux dépenses d’équipement et aux émission de gaz à effet serre par habitant. Angers, plutôt mal noté sur sa politique fiscale (la taxe foncière a beaucoup augmenté ces dernières années), s’en sort néanmoins avec la meilleure moyenne générale : elle se hisse au sommet du palmarès, suivi par trois petites villes du pays Basque : Bayonne, Biarritz et Anglet. Les deux premières communes à peu près comparables en taille à Angers, se classement respectivement 6ème et 7ème : il s’agit également de deux villes de l’ouest, les bretonnes Lorient et Rennes. Nantes est loin, 50ème.

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Le discount alimentaire de l’avenue Patton pourrait déménager dans la zone commerciale du Lac de Maine. Un nouveau supermarché va-t-il s’implanter dans le quartier ouest d’Angers ? Un temps évoqué, puis retoqué par la Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC), le transfert du magasin Lidl de l’avenue Patton sera réétudié par l’instance de régulation lors d’une nouvelle réunion programmée le 8 février prochain. Le projet porte sur l’installation de l’enseigne allemande au 26-30 rue du Grand Launay, un emplacement situé au cœur de la zone d’aménagement concerté (ZAC) Grand Maine, face au centre commercial aménagé autour de l’hypermarché Carrefour. L’idée est de construire le nouveau magasin Lidl sur des terrains où plusieurs commerces ont déjà été démantelés. Le Lidl de La roseraie va doubler sa surface Le programme avait échoué en 2021 : une proposition similaire concernant l’implantation d’un supermarché Lidl dans cette même zone de Grand Maine avait en effet été soumise à la CDAC qui l’avait alors rejeté. La commission avait jugé que le nouveau Lidl s’établirait dans une zone déjà urbanisée, occupée auparavant par des magasins d’équipement domestique, et que le projet n’offrait pas une intégration architecturale et paysagère de qualité. Elle avait souligné le manque d’harmonie entre le design proposé pour le bâtiment et l’architecture régionale, et avait noté un aménagement paysager très restreint. La Chambre de commerce et d’industrie du Maine-et-Loire s’était elle aussi montrée sceptique face à ce projet. De plus, la section Force Ouvrière du Carrefour Grand Maine avait exprimé son opposition en initiant une pétition contre l’ouverture du Lidl. Les inquiétudes portaient notamment sur la possible suppression d’emplois au Carrefour suite à l’arrivée du nouveau supermarché. De l’autre côté d’Angers, à La Roseraie, l’actuel magasin Lidl va être réaménagé dans un nouveau bâtiment : sa surface commerciale va doubler à 1 400 m². Livraison prévue début 2025.

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Pour l’instant la municipalité s’y refuse, brandissant un risque de flambée fiscale. Depuis décembre 2023, l’ensemble des habitants de l’agglomération de Montpellier ne payent plus pour prendre les bus et les trams. Cette mesure, qui figurait au programme de l’actuel maire (PS) de la ville-centre, a beaucoup fait parler, bien au-delà des frontières françaises. A ce jour en effet, la capitale languedocienne est la seule métropole en Europe à appliquer la gratuité pour rendre son service de transport hyper-attractif et en faire une alternative incontournable à l’automobile (en France, une petite dizaine de villes, beaucoup plus petites, ont déjà tenté l’expérience). A Angers comme ailleurs, une telle décision se prendrait à l’échelle de l’agglo, le réseau étant géré par délégation de service public par la RATP qui couvre 29 communes relevant du territoire communautaire. Or, l’impulsion est impérativement donnée par le maire d’Angers, président de l’institution autour d’un groupe de 43 délégués dominé par sa majorité municipale (une dizaine d’autres sièges sont attribués aux autres maires de l’agglo ou leurs représentants). En 2020, le programme du candidat Béchu n’avait évoqué, ni de près ni de loin, un projet de gratuité des transports collectifs : au contraire, l’édile, élu une première fois en 2014, avait promis d’augmenter le nombre de places de stationnement par la réalisation de nouveaux parkings en enclos (notamment place de l’Académie, en face du château), mais aussi d’étendre les zones payantes. Combien rapporte la billetterie ? Interpellé sur la question l’été dernier, lors de l’inauguration des nouvelles lignes de tramway, Christophe Béchu, devenu entre-temps ministre de la Transition Ecologique, avait gentiment décliné la proposition, arguant que le gratuité des bus et des trams nécessiterait, en contrepartie, « une hausse de 40% de la fiscalité » pour compenser le manque-à-gagner et maintenir l’équilibre des finances publiques. Rappelons que les recettes de billetterie représente un gain d’environ 15 millions d’euros pour la métropole. Pour couvrir une telle perte, les élus n’auraient, selon Béchu, d’autres moyens que d’appuyer sur leurs principaux boutons fiscaux, autrement dit les impôts directs que sont la taxe foncière et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires dont les taux sont fixés chaque année par les municipalités. Le montant des cotisations sur la valeur ajoutée des entreprises (VAE), et celui de la TVA, payée par tous les consommateurs, relèvent, eux, de l’Etat. Quelles solutions autres que la hausse des impôts directs ? Dans les villes qui ont mis en œuvre la gratuité de leurs transports, assiste-t-on à la même flambée fiscale annoncée par l’ex-maire d’Angers ? Beaucoup ont cherché à éviter cet écueil en trouvant d’autres sources de financement : une hausse des tarifs de stationnement, la création de péages urbains, la mise en place d’une taxe sur les nuitées d’hébergement, et une mise à contribution des entreprises à travers la cotisation transport généralement fixée par les communes. Sujet politique autant qu’économique, la gratuité sera sans doute remise sur la table lors des prochaines élections municipales de 2026 : en 2020, la liste Angers écologique et Citoyenne avait proposé cette mesure pour les

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Malgré des salles pleines et une fréquentation record, la salle de spectacle angevine accuse une perte financière assez lourde. 2024 ne sera pas un exercice ordinaire pour le Chabada, scène mythique du paysage musical angevin. Cette salle de concert, dédiée aux musiques actuelles, va fêter ses 30 ans d’existence. La programmation dont les contours se dévoilent peu à peu jusqu’au printemps prochain laisse augurer, une fois encore, un bon cru pour l’Adrama, l’association qui gère ce haut lieu culturel aménagé – mais qui s’en souvient encore à part des clients de la première heure ? – dans les anciens abattoirs de la Ville d’Angers, boulevard du Doyenné (quartier Monplaisir). Luidji et Iam déjà complets Après Pierre de Maere (18 janvier), Elmer Food Beat (20 janvier), le groupe lavallois Archimède (9 février) Luidji (22 mars) ou encore les rappeurs d’Iam (13 avril) figurent en bonne place dans le menu 2024. Une offre que les chevilles ouvrières du Chabada souhaitent inscrire dans la continuité de 2023, couronné de succès : une fréquentation record a été enregistrée et rien moins que six concerts ont affiché complets au cours du dernier trimestre. 2024 s’annonce sous les mêmes auspices avec plusieurs spectacles à guichets fermés, dont celui de Luidji, Iam et Zaho de Sagazan. A quatre ans de son déménagement dans une enceinte neuve érigée à Saint-Serge, tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le Chabada, n’était une situation financière qui continue de préoccuper. 80 000 euros de déficit L’équilibre de son budget annuel – d’1,6 million d’euros environ – est menacé par un déficit structurel de 80 000 euros (+ 5 000 euros par rapport à 2022), une perte que l’Adrama ne parvient pas à enrayer. Elle l’impute à l’épidémie de Covid qui avait entraîné la fermeture des lieux culturels et, plus récemment, à l’inflation des coûts de l’énergie, un poids qui leste les charges de fonctionnement de la salle de spectacle au moment où les recettes de billetterie et les subventions sont restées stables. « En 30 ans de gestion, c’est la première fois que nous affrontons des difficultés financières d’une telle ampleur, confirme Mélanie Alaitru, directrice du Chabada. Un situation que traverse de nombreuses petites salles de concert de même calibre (moins de 1000 places). Pour rétablir la situation, l’Adrama a dû prendre des décisions difficiles : les tarifs de location des locaux aux musiciens ont été augmentés de +30%. L’été dernier, l’Adrama reconnaissait déjà être contrainte de « revoir à la baisse ses propositions aux artistes et de partir en quête de nouveaux partenaires » pour faire évoluer le modèle du Chabada.

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Si les principaux signaux ne sont pas passés au rouge, de lourdes incertitudes risque de peser sur les prises d’initiative des acteurs économiques du territoire. Elue juste avant l’été dernier à la tête du Medef Anjou, Virginie Beurton-Le Mignon a adressé, jeudi, ses premiers vœux de présidente à la presse et, à travers elle, aux entreprises locales. Ce type de cérémonie s’ouvre généralement par un bilan et s’achève sur des perspectives, forcément fragiles et incertaines. Un taux de chômage contenu à Angers Le bilan d’abord est marqué par plusieurs points positifs : une hausse globale des investissements (+8) et des chiffres d’affaires (+8,4%), deux clés qui déterminent le niveau de croissance économique, reflètent le niveau de confiance des entreprises et conditionnent le dynamisme du marché de l’emploi : le taux de chômage en Maine-et-Loire, mesuré à 6,2% de la population, est d’ailleurs inférieur à la moyenne nationale (avec 7% de chômeurs, Angers rejoint peu ou prou la tendance française). Dans ce tableau plutôt favorable, il y a un bémol : le tribunal de commerce a ouvert 411 procédures collectives en 2023 en Maine-et-Loire. Une tendance qui se dégrade par rapport à 2019, dernier exercice de référence avant l’irruption de la Covid-19, dont le petit commerce peine à se relever. Selon la présidente du Medef Anjou, « on reste toutefois sur des niveaux qu’on a l’habitude d’avoir en France ». Rien de catastrophique ni d’alarmant donc, même si ces chiffres traduisent une fragilisation de certains secteurs d’activité. Les entreprises réclament un choc de simplification L’organisation patronale relaye du terrain un sentiment mitigé où la confiance se mêle à une dose de perplexité nourrie par les incertitudes géopolitiques, des difficultés de recrutement (dans la restauration surtout), « l’infobésité juridique » et un « mille-feuilles réglementaire » qui complique le quotidien des employeurs. « Des chefs d’entreprise sont essoufflés » prévient Virginie Beurton-Le Mignon. Un des leviers à activer pour avancer et se développer restent, selon la présidente du Medef Anjou, « la transition verte », enjeu stratégique et environnemental dont elle a fait son cheval de bataille : « La priorité sera donnée en 2024 aux actions qui s’inscrivent dans cette logique de développement durable, plus respectueuse de l’environnement » annonce Virginie Beurton-Le Mignon.

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Ce constat dressé par un rapport de l’Aura (Agence d’Urbanisme de la Région Angevine) coïncide avec une baisse globale de la mobilité, y compris chez les actifs. Même si beaucoup d’automobilistes qui circulent en soirée dans le centre-ville d’Angers peinent à ressentir la différence, le flux de voitures est globalement moins important qu’il y a dix ans. Un peu moins de voitures par habitant D’après une enquête de l’Aura (Agence d’Urbanisme de la Région Angevine), basée sur l’étude d’une série de données collectées auprès de 5 000 ménages de l’agglomération, l’usage de la voiture a significativement baissé entre 2012 et 2022 : la part des urbains qui recourent à ce mode de transport individuel est ainsi passée de 61% à 52%. Pas une révolution certes, d’autant que les épisodes de confinement successifs, survenus pendant la pandémie de la Covid 19 (2020 et 2021) ont sans doute pesé sur les chiffres : le nombre de déplacements quotidiens réalisés en voiture par une personne domiciliée sur le territoire de l’agglomération est d’1,66 en 2022, contre 2,34 en 2012. Mécaniquement, sur une proportion de 100 habitants, moins de ménages possèdent une automobile (76 contre 72 il y a dix ans). Si la pandémie a bousculé certaines habitudes bien ancrées, le recul -certes encore léger – de l’automobile s’inscrit dans une tendance de fond amorcée dès le virage des années 2010. Le phénomène est surtout sensible sur les petits trajets inférieurs à 1 km : pour effectuer des petits déplacements, les angevins recourent plus volontiers à la marche (+ 6 points)  et au vélo, une solution douce dont l’usage a presque doublé en une décennie. La marche et le vélo en progrès En revanche, le nombre de personnes qui optent pour les transports en commun, est resté globalement stable (le bilan pourrait s’inverser au cours des prochaines années, avec la mise en service de la seconde ligne de tramway). La gratuité des transports collectifs restent également une question en suspens : en France, certains villes comme Montpellier, Dunkerque ou Niort ont mis en place cette mesure pour réduire le trafic automobile. Au total, les angevins réalisent une moyenne de 5,8 km par jour en voiture, soit 13 minutes de trajet, 6,5 km dans les bus ou le tram (31 minutes), 2,6 km à vélo (13 minutes) et 800 mètres à pied (10 minutes). Les résidents de l’agglomération se déplacent 49 minutes par jour en moyenne, une durée qui baisse de trois minutes par rapport à 2012. Le nombre de déplacement quotidiens diminuent également, de 3,91 à 3,27. Le coût du carburant, la crise sanitaire et le développement du télétravail sont trois facteurs qui se sont combinés pour expliquer ce bilan.

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Un temps cité pour remplacer la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne, Christophe Béchu, premier adjoint de l’actuel maire d’Angers Jean-Marc Verchère, devra finalement se contenter du ministère de la Transition Ecologique, poste qu’il occupe depuis juillet 2022. A moins que le nouveau premier ministre Gabriel Attal ne décide, sous les auspices du président de Macron, de l’évincer de l’exécutif. En politique, tout change très vite. Après des débuts jugés « timides » à la tête du ministère de la Transition Ecologique, l’ex-maire d’Angers Christophe Béchu a progressivement trouvé son rythme. Face aux caméras d’abord, qu’il semblait pourtant vouloir éviter dans un premier temps, puis dans l’hémicycle où sa voix s’est faite un peu plus forte dans le feu très âpre des débats qui ont agité l’Assemblée Nationale en 2023.   Un « moment Béchu » s’est même fait jour au cours des derniers mois, au point d’en faire un candidat plausible à la succession de la première ministre Elisabeth Borne. Il n’en sera rien : c’est le ministre de l’Education Nationale Gabriel Attal (34 ans) qui a finalement emporté l’adhésion de l’Elysée et rejoint Matignon mardi dernier. La veille, Béchu avait rallié Angers pour assister aux vœux de son successeur – par intérim  -à l’Hôtel de Ville, Jean-Marc Verchère. Une cérémonie au cours de laquelle l’ancien maire, devenu premier adjoint, avait choisi de se taire, pour respecter son devoir de réserve, aussi pour ne pas bousculer le protocole local. Moment où le premier acte du remaniement finissait de se jouer à Paris, et la voie vers Matignon se dégager définitivement devant Gabriel Attal. Béchu avec Attal sur le terrain des inondations La nomination du jeune ministre de l’Education Nationale a été confirmée mardi, à l’heure du déjeuner. Une décision que Christophe Béchu s’est empressé de saluer devant les caméras :  « C’est un message d’audace, un message de détermination et un message d’action qui correspondent au discours que le Président de la République a pu tenir sur la nécessité du réarmement » a dit l’actuel ministre de la Transition Ecologique, avant d’enchaîner par une seconde visite auprès des sinistrés du Pas-de-Calais, frappé la semaine dernière par une nouvelle série d’inondations. Sortie qui s’est faite avec le nouveau chef de gouvernement. Retour à Angers dès la semaine prochaine ? Pour Béchu, se pose désormais la question de son maintien au sein de l’exécutif ou d’un retour au bercail, alors que le second acte du remaniement est à l’étude pour deux ou trois jours, peut-être plus. Lundi soir à Angers, en marge des vœux formulés par Jean-Marc Verchère, l’ancien maire a exprimé son souhait de poursuivre sa mission au sein du gouvernement, conscient que son destin à Paris repose sur la seule volonté présidentielle, sur laquelle il n’a « pas de prise ». Le ministre de 49 ans a toutefois affiché sa « sérénité totale et réelle » ajoutant stoïquement que « si les choses doivent se poursuivre, elles se poursuivront. Et si elles doivent s’arrêter, elles s’arrêteront ».

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5 429 nouveau-nés ont été comptabilisés à Angers l’an dernier. Comment leurs parents ont-ils choisi de les appeler ? Chez les garçons, Maël a détrôné Gabriel et, chez les filles, Ambre a pris le dessus sur Alba. Chaque année, la valse des prénoms dit un (petit) quelque chose de notre société, des sensibilités et des fantasmes qui la traversent, parfois à la vitesse d’une météorite. Dans dix ou quinze ans, les bébés nés à Angers en 2023 seront, à travers leur état-civil, le reflet d’une époque révolue. 5 429 bébés ont été inscrits sur les registres de la Ville l’an dernier, un peu moins qu’en 2022 (5 585, mais là n’est pas le sujet du jour). Paul, Sacha et Chloé ont perdu de leur superbe 40 garçons ont été baptisés « Maël », 35 « Raphaël » et 32 « Arthur ». Côté filles, on a comptabilisé 40 « Ambre » et 40 « Rose », 36 « Alba ». Voilà pour les tiercés par genre. Comme celle de la musique ou du prêt-à-porter, la mode des prénoms est extrêmement fugace. Certains de ceux qui figuraient dans le Top 10 en 2015 ont progressivement perdu leur primauté et quelques-uns ont même vu leur cote dégringoler : c’est le cas de « Louis », « Paul », « Sacha » ou « Gabin » chez les garçons, de « Chloé », « Camille », « Juliette » ou « Manon » chez les filles. En revanche, « Malo » (masculin) et « Charlie » (féminin) font une entrée remarquée dans la première partie du classement. A quelques exceptions près, le palmarès angevin correspond à celui qui a été établi au niveau national en 2022 : Voici, dans le détail, le palmarès des prénoms les plus donnés à Angers en 2023 : Filles Ambre : 40 Rose : 40 Alba : 36 Louise :34 Alma : 31 Jade : 31 Charlie :30 Agathe : 25 Adèle : 23 Albane : 22 Garçons Maël : 40 Raphaël : 35 Arthur : 32 Jules : 31 Gabriel : 30 Léo : 29 Malo : 27 Noé : 27 Lucas : 25 Eden : 24

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