Dans ce classement établi par l’Association des Villes et Village où il fait bon vivre, la capitale du Maine-et-Loire reste un leader solide. Ce n’est pas le palmarès des meilleures destinations touristiques, même si l’aspect « carte postale » entre aussi en considération dans le calcul du résultat final. Angers confirme, encore une fois, son statut de ville agréable à vivre, une qualité que lui reconnaissent ceux qui sont les mieux placés pour en juger : ses habitants. Le classement réalisé par l’Association des Villes et Villages où il fait bon vivre, et publié dimanche dernier par le JDD, passent au crible 34 000 villages (moins de 2 000 habitants) et villes (plus de 2 000), soit la totalité des collectivités de rang municipal répertoriées en France métropolitaine. Angers arrive en pôle position dans cette seconde catégorie où se croisent pêle-mêle des communes beaucoup moins peuplées (Biarritz, Rodez, Lannion) et des grosses métropoles dotées d’un rayonnement régional voire international (Rennes, Lyon, Strasbourg ou Marseille). Les auteurs de l’enquête se fondent sur des données très variées pour définir l’ordre d’arrivée des villes et villages : 187 au total, parmi lesquels des indicateurs liés au marché immobilier, à l’éducation, aux transports, aux secteurs de la santé, de la culture, des sports et des loisirs, ou encore à l’environnement. Ce référentiel, et la manière dont ses résultats sont déterminés, évoluent avec le temps et reflètent les préoccupations exprimées par les habitants, sondés par l’Institut OpinionWay. Si la qualité de vie en général, la sécurité et la santé restent les thématiques les plus citées par les résidents, elles baissent au profit d’autres besoins et envies comme les transports ou la présence de commerces de proximité. Pour coller au maximum aux ressentis observés sur le terrain et aux enjeux du moment, l’Association des Villes et Villages où il fait bon vivre a introduit d’autre critères relatifs aux impôts locaux, aux dépenses d’équipement et aux émission de gaz à effet serre par habitant. Angers, plutôt mal noté sur sa politique fiscale (la taxe foncière a beaucoup augmenté ces dernières années), s’en sort néanmoins avec la meilleure moyenne générale : elle se hisse au sommet du palmarès, suivi par trois petites villes du pays Basque : Bayonne, Biarritz et Anglet. Les deux premières communes à peu près comparables en taille à Angers, se classement respectivement 6ème et 7ème : il s’agit également de deux villes de l’ouest, les bretonnes Lorient et Rennes. Nantes est loin, 50ème.

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Pas de miracle pour le parc de loisirs créé en 2022 par l’entrepreneur angevin Valentin Palun : l’établissement, surtout connu pour sa spectaculaire piste de skateboard, va fermer ses portes à la fin du mois de janvier pour des raisons économiques. Un dernier rendez-vous est programmé avec la public le 27 janvier. La fin d’un aventure de deux ans. La Unicorn House, installée avenue Patton (quartier Belle-Beille) étendait sur une impressionnante surface indoor de 1 250 m2 un skatepark – le premier du genre à Angers – mais aussi d’autres espaces de loisirs dédiés aux jeux d’arcade, au lancer de haches et aux karaokés. Le concept est né de l’imagination de Valentin Palun, entrepreneur très actif sur YouTube où il communique sous le nom de VodK. Fermeture le 31 janvier Son projet reposait sur une solution de financement originale : le vente à distance de produits textiles marqués Unicorn. Modèle qui a vite trouvé ses limites l’an dernier : prix trop bas, stock d’invendus…en août, la Unicorn House avait été placée en redressement judiciaire pour tenter d’enrayer ses difficultés économiques. En vain. Le 17 janvier, le tribunal du commerce a prononcé la liquidation du parc de loisirs, ni plus ni moins. Décision qui va entraîner la fermeture rapide du site, comme l’a confirmé son dirigeant dans un communiqué : « C’est avec regret et une profonde réflexion que nous annonçons le fin des activités d’Unicorn House  à compter du 31 janvier 2024 ». Valentin Palun précise que cette issue était « la meilleure option pour éviter tout acharnement inutile ». Il regrette que son projet, pourtant très ambitieux, ne soit pas parvenu « à conquérir le cœur des angevins, « une réalité qu’il nous revient d’assumer en tant que dirigeant afin d’en tirer les conclusions qui s’imposent. » Avant la fermeture définitive, une dernière soirée est programmée le samedi 27 janvier prochain.

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Le plus international des cinéastes français sera vendredi soir au Pathé d’Angers pour présenter son 19ème long métrage, distribué en salle depuis le 27 septembre. Quatre ans après son dernier film Anna, Luc Besson réinvestit les salles obscures avec « Dogman », un drame non moins sombre qui raconte l’histoire de Douglas, torturé par une enfance violente et un père abusif qui l’a enfermé pendant plusieurs années dans le chenil familial. Humiliation presque salutaire : c’est auprès des canidés que l’homme développe une sensibilité particulière, empreinte d’humanité animale, dans un monde brutal dont il tente de corriger les injustices, avec des méthodes pour le moins expéditives. Rendez-vous à la séance de 20h30 (sur réservation) Drame crépusculaire, « Dogman » donnera lieu à une séance exceptionnelle vendredi soir au cinéma Pathé d’Angers : deux jours après la sortie d’un opus qu’il souhaite rédempteur après une série d’échecs commerciaux et une vie privée salie par des accusations de viol, faits pour lesquels il a été blanchi, Luc Besson viendra en personne à la rencontre des spectateurs, et sans doute des journalistes, à l’issue de la projection (séance de 20h30). En plein campagne de promotion, le réalisateur du « Grand Bleu », « Nikita », « Léon » et « Le Cinquième élément », également géniteur de la trilogie à succès « Arthur et les Minimoys », a choisi de renouer directement avec son public en faisant la tournée des salles. Après une avant-première à la Mostra de Venise, puis une projection au festival de Deauville, Besson s’est rendu à Lille, Bordeaux, mais aussi dans l’Orne (Gacé et  L’Aigle). Il poursuit donc son périple vendredi à Angers. Caleb Landy Jones crève l’écran La force de « Dogman » tient bien sûr à l’épaisseur dramatique de son protagoniste qui rappelle, à beaucoup d’égards, celui de Joker, personnage abyssal, solitaire et complexe qui permit à de nombreux acteurs de briller à l’écran. Ici, « l’homme chien » est incarné par Caleb Landy Jones, déjà récompensé à Cannes pour son interprétation de « Nitram » dans le film éponyme (2021). Jojo T. Gibbs (Une bague pour deux), Marisa Berenson (Treize Femmes pour Casanova), ou encore Michael Garza (Hunger Games : La révolte – partie 1) figurent également à l’affiche du nouveau film de Luc Besson, son 19ème.

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Des déclarations tonitruantes dans la presse, des pleines pages de pub dans des quotidiens nationaux pour dénoncer l’attitude de Technicolor, des ministres qui se mobilisent (Fleur Pellerin et Arnaud Montebourg notamment): la pression est maximale sur le Groupe international Technicolor accusé de tous les maux dans le dossier Thomson-Angers placé en redressement judiciaire. Ce matin, le tribunal de commerce de Nanterre doit se prononcer sur la poursuite de l’activité en accordant un délai ou en prononçant la liquidation. 350 emplois sont menacés.

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L’opération en est à sa 25ème édition : elle se déroulera du 26 février au 22 mars 2024. Il est recommandé au public de réserver ses places. Tourisme économique, industrielle ou artisanal, appelez-le comme vous voulez. Depuis 25 ans, l’opération Made in Angers met en vitrine les entreprises du territoire et permet au grand public d’en découvrir les coulisses. Une beau coup de projecteur sur le savoir-faire développé au niveau local et sur les produits qui font rayonner le territoire, parfois au-delà des frontières françaises. Contrairement à ce que son intitulé pourrait laisser entendre, l’évènement ne met pas seulement Angers à l’honneur, mais l’ensemble des communes de l’agglomération. Cette année, 15 secteurs d’activités seront représentés et 187 entreprises inscrites au programmes, dont 29 nouvelles : citons pêle-mêle, pour Angers intra-muros, la chaufferie de Monplaisir, la confiserie Plantagenêt, l’Atelier Ricochet (cosmétique naturelle), Upsido (tiers-lieu dédié à la création de mosaïque à Belle-Beille), le centre de formation industrielle Fab Academy, l’école du digital Studio M, l’espace de coworking We Forge (rue Lenepveu). A l’extérieur d’Angers, le public pourra découvrir la ferme Sainte-Marthe et la pépinière Ernest Turc (Loire-Authion), le spécialiste de matériel hydraulique hyraumel, la brasserie La Bestiole (Saint-Barthélémy d’Anjou), ou encore l’Institut de formation en éducation physique et sport (Ifepsa aux Ponts-de-Cé). Pour le reste, il y a les incontournables, présents chaque année ou presque : Terra Botanica, Carré Cointreau, Association des Chiens guides d’aveugles, Giffard, les Archives départementales, les Galeries Lafayette, l’usine Scania… Comment s’inscrire ? Autre nouveauté cette année : chaque entreprise participante consacrera 15 minutes à présenter ses actions en faveur de la transition écologique. Dès ce samedi 27 janvier à 9h, les angevins peuvent réserver leur place sur le site internet de Made in Angers (à partir de 14 heures pour les inscriptions à la visite de Scania). Un total de 1 580 visites seront proposées, avec un système de tarification diversifié : 6 € pour le tarif standard, 4 € pour le tarif réduit et un tarif spécial à 3 €. En outre, Made in Angers organisera la deuxième édition de sa convention d’affaires le mardi 20 février, qui se tiendra au Centre de congrès. Cet événement est spécialement conçu pour les entreprises souhaitant mettre en avant leur expertise locale et favoriser les circuits courts. Les entreprises intéressées doivent s’inscrire avant le 9 février en contactant Aldev au 02 52 57 01 29. L’an dernier, Made in Angers avait attiré 12 000 visiteurs.

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Pour l’instant la municipalité s’y refuse, brandissant un risque de flambée fiscale. Depuis décembre 2023, l’ensemble des habitants de l’agglomération de Montpellier ne payent plus pour prendre les bus et les trams. Cette mesure, qui figurait au programme de l’actuel maire (PS) de la ville-centre, a beaucoup fait parler, bien au-delà des frontières françaises. A ce jour en effet, la capitale languedocienne est la seule métropole en Europe à appliquer la gratuité pour rendre son service de transport hyper-attractif et en faire une alternative incontournable à l’automobile (en France, une petite dizaine de villes, beaucoup plus petites, ont déjà tenté l’expérience). A Angers comme ailleurs, une telle décision se prendrait à l’échelle de l’agglo, le réseau étant géré par délégation de service public par la RATP qui couvre 29 communes relevant du territoire communautaire. Or, l’impulsion est impérativement donnée par le maire d’Angers, président de l’institution autour d’un groupe de 43 délégués dominé par sa majorité municipale (une dizaine d’autres sièges sont attribués aux autres maires de l’agglo ou leurs représentants). En 2020, le programme du candidat Béchu n’avait évoqué, ni de près ni de loin, un projet de gratuité des transports collectifs : au contraire, l’édile, élu une première fois en 2014, avait promis d’augmenter le nombre de places de stationnement par la réalisation de nouveaux parkings en enclos (notamment place de l’Académie, en face du château), mais aussi d’étendre les zones payantes. Combien rapporte la billetterie ? Interpellé sur la question l’été dernier, lors de l’inauguration des nouvelles lignes de tramway, Christophe Béchu, devenu entre-temps ministre de la Transition Ecologique, avait gentiment décliné la proposition, arguant que le gratuité des bus et des trams nécessiterait, en contrepartie, « une hausse de 40% de la fiscalité » pour compenser le manque-à-gagner et maintenir l’équilibre des finances publiques. Rappelons que les recettes de billetterie représente un gain d’environ 15 millions d’euros pour la métropole. Pour couvrir une telle perte, les élus n’auraient, selon Béchu, d’autres moyens que d’appuyer sur leurs principaux boutons fiscaux, autrement dit les impôts directs que sont la taxe foncière et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires dont les taux sont fixés chaque année par les municipalités. Le montant des cotisations sur la valeur ajoutée des entreprises (VAE), et celui de la TVA, payée par tous les consommateurs, relèvent, eux, de l’Etat. Quelles solutions autres que la hausse des impôts directs ? Dans les villes qui ont mis en œuvre la gratuité de leurs transports, assiste-t-on à la même flambée fiscale annoncée par l’ex-maire d’Angers ? Beaucoup ont cherché à éviter cet écueil en trouvant d’autres sources de financement : une hausse des tarifs de stationnement, la création de péages urbains, la mise en place d’une taxe sur les nuitées d’hébergement, et une mise à contribution des entreprises à travers la cotisation transport généralement fixée par les communes. Sujet politique autant qu’économique, la gratuité sera sans doute remise sur la table lors des prochaines élections municipales de 2026 : en 2020, la liste Angers écologique et Citoyenne avait proposé cette mesure pour les

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