A cinq jours des élections, le patron de Medef Anjou vient d’adresser une lettre aux différents candidats qui seront appelés, dans les prochains mois, à présider les communautés d’agglomération et intercommunalités du Maine-et-Loire. Morceaux choisis.
Joël Freuchet, président du Medef Anjou, entre à sa façon dans la campagne des municipales au moyen d’une lettre envoyée aux différents candidats aux élections des 23 et 30 mars prochains. Ce courrier, dont le contenu a été rendu public, fait office de caisse de résonance en transcrivant, à l’échelle angevine, les revendications scandées nationalement par le Medef et son président Pierre Gattaz.
Renforcer les échanges avec les élus locaux
L’argumentaire repose sur deux thématiques phares: simplification et baisse d’impôts.
Pour enrayer la « complexité administrative » qui pèse sur les initiatives entrepreneuriales et le développement économique du territoire, le Medef Anjou propose aux « futurs élus » de dresser, avec l’appui des chefs d’entreprise, un inventaire « des règles existantes » dépendant des pouvoirs municipaux et de leur appliquer un moratoire conforme aux principe du « one-in, one-out », soit « pour toute réglementation nouvelle, une ancienne supprimée ».
Pour engager une baisse de la pression fiscale, le MEDEF Anjou propose de réduire les dépenses publiques en « repensant les modes d’organisation territoriale et en chassant les gaspillages », sujet sur lequel « les entreprises sont prêtes à apporter leur réflexion » ajoute l’organisation patronale.
Renforcer les « liens et les échanges » avec les pouvoirs publics, c’est le leitmotiv du Medef au niveau local : « les chefs d’entreprise du territoire souhaitent se tenir aux côtés des élus pour travailler ensemble à bâtir « laville de demain » ». Plus facile avec la droite qu’avec la gauche ?
Ces propositions ont été émises sans « aucune considération politique » ajoute Joël Freuchet.