Le 49 agit collectivement en faveur de l’emploi

Tous les acteurs de l’emploi du Maine-et-Loire seront concernés par la « plate-forme emploi et revitalisation » mise en œuvre par le conseil général. Le projet est censée faire face à la crise économique actuelle. Calqué sur l’exemple choletais, le plan est considéré comme d’utilité publique.

Le conseil général du Maine-et-Loire attend avec impatience que l’ensemble des partenaires visés adhérents et participent activement au projet de « plate-forme emploi et revitalisation ». Il est ici question de réagir en urgence à la crise économique qui secoue la région. L’idée, redonner des perspectives aux salariés mis à la porte et aux entreprises au ralenti. En fait, le conseil général souhaite simplement anticiper les effets secondaires de la crise, chômage, crise sociale, fermetures… L’exemple à suivre est celui du choletais, qui lors de la crise du secteur de la chaussure en 2000, avait limité les pertes d’emplois et redonné un nouvel essor à l’économie locale, d’ailleurs, le taux de chômage à Cholet n’avait jamais dépassé la moyenne départementale.

2. Priorité à l’emploi

Le 1er objectif du plan de revitalisation est de reclasser les salariés licenciés, notamment au niveau des PME mal équipées pour gérer la crise. L’idée est ensuite de bien identifier les besoins pour mieux former les salariés et créer un tremplin privilégié. Un autre outil devra répondre à l’enjeu de l’emploi, « la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences territoriales ». L’idée est d’estimer le besoin de recrutement des entreprises à court terme pour former les futurs salariés en fonction de ce besoin et ainsi leur permettre d’être rapidement embaucher.  Second objectif majeur, lancer une étude stratégique sur la revitalisation du tissu économique. Cela ne devra pas empêcher de mener parallèlement des actions urgentes : renforcer les fonds propres des PME, favoriser certains secteurs prioritaires et assurer la reconversion des sites les plus touchés.

3. Utilité publique

Le dispositif est lancé, certains ne trouvent pas le projet assez audacieux, d’autres y voient simplement une réponse politiquement correcte aux dernières manifestations, d’autres encore souhaitent une consultation des syndicats. Conclusion des débats, il s’agit pour tous d’une opération d’utilité publique. Il ne manque plus qu’à réunir les partenaires associés au projet : préfecture, conseil général, région, chambres consulaires, communautés d’agglomération, Pôle emploi, Afpa, et syndicats sont concernés par ce dispositif dont le financement est estimé à 1 million d’€.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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