Christophe Béchu: un second mandat entre culture et verdure ?

L’actuel maire d’Angers est officiellement candidat à sa propre succession. Le projet qu’il souhaite présenter aux électeurs jouira d’une caution écologique, incarnée par l’ex-sénatrice EELV Corinne Bouchoux.


Sans surprise aucune, Christophe Béchu s’est positionné, jeudi soir, dans la course à la Mairie d’Angers, scrutin qu’il avait remporté en 2014, faisant basculer la ville à droite après 27 ans de règne « socialiste ». Cette candidature, qui tenait du secret de polichinelle, a été annoncée devant les adhérents de l’association Angers pour Vous, compagnons de route de l’ex-Républicain depuis son entrée en lice dans le jeu des municipales.
Avant de tracer, à J-150 de la prochaine élection (15 et 22 mars 2020) une perspective de second mandat, Christophe Béchu a pris la mesure de son bilan, son premier à l’échelle d’une ville comme Angers : 126 engagements figuraient dans son programme de 2014. Il affirme en avoir tenu 123. Au-delà de ce compteur, le maire assure que son action a permis de « transformer » le territoire » et accru son rayonnement. ». Il se félicite aussi d’avoir resserrer les liens entre les élus et les citoyens :en cinq ans et demi, 2 293 angevins ont profité des permanences « sans rendez-vous » que le nouveau maire avait mises en place pour susciter un dialogue direct depuis le terrain jusqu’au dernier étage de l’Hôtel de Ville.

Une liste renouvelée à 50%

Pour l’avenir, le candidat souhaite mettre l’accent sur l’action culturelle et surtout accélérer sur les enjeux liés à la transition environnementale, une question qui suscite des attentes « beaucoup plus fortes qu’il y a six ans ». Béchu était particulièrement attendu sur ce terrain : récemment, la presse lui prêtait en effet des ambitions d’alliance avec un personnalité locale d’EELV (Europe Ecologie Les Verts). Le maire a confirmé la réalité d’une collaboration, sans préciser si celle-ci se traduirait par un engagement concret de l’ex-sénatrice sur sa liste. Les contours de ce rapprochement politique restent donc à définir.

La troupe dont souhaite s’entourer Béchu comportera 59 noms, dont la moitié sera constituée de nouveaux visages. Des colistiers qui seront libres de tous partis politiques, conformément à la stratégie de leur leader soucieux de rassembler au-delà des étiquettes, des républicains à droite, sa famille d’origine,  à la majorité présidentielle (LREM) en faveur de laquelle Béchu s’était ouvertement prononcé, sans oublier le Modem au centre.
Rappelons que certains des « poids lourds » de l’équipe municipale actuelle vont quitter leurs fonctions : c’est le cas de la première adjointe Michèle Moreau, d’Alain Fouquet (Culture), de Jean-Pierre Bernheim (développement économique), de Bernard Dupré (Transports) et de Daniel Dimicoli (Budget).

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