Anjou : Plus de 300 emplois supprimés en trois mois

Sept plans sociaux d’envergure ont été annoncés dans le département depuis septembre.

En Maine-et-Loire, les désordres économiques provoqués par l’irruption du virus de la Covid-19 au printemps dernier, suivie d’une recrudescence de l’épidémie cet automne, va s’accompagner d’une vague de licenciements dans les prochains mois, même si le lien entre les deux phénomènes n’est pas toujours automatique et reste, à ce stade, difficile à établir avec une entière certitude.

Il n’empêche que, depuis le mois de septembre, sept plans sociaux ont été annoncés dans le département. Des restructurations qui vont se traduire par la suppression de 311 postes, un chiffre brut révélé lundi dernier par une enquête publiée dans les colonnes du quotidien Le Monde : à partir des données fournies par l’Observatoire de l’emploi et de l’investissement le journal a procédé à un décompte des projets de réduction d’effectifs qui sont déjà ou vont être prochainement enclenchés sur l’ensemble du territoire national. Le média précise d’ailleurs que les données compilées par l’Observatoire proviennent « d’informations publiées dans la presse économique, la presse régionale et différents sites d’information en ligne ». Le total qui en résulte ne constitue donc pas, en soi, « une liste de plans sociaux en tant que tels (…) mais correspond à des annonces faites par les entreprises elles-mêmes portant sur des réductions de personnels, des départs non remplacés, des fermetures de sites… ».

Dans ce registre, le Maine-et-Loire n’apparaît pas comme le bassin le plus durement frappé, au regard des tendances bien plus hautes observées en Ille-et-Vilaine (1 107 suppressions de postes annoncées), dans le Nord (1825), le Pas-de-Calais (1172) et surtout l’Ile de France (2 354 à Paris, 8 402 dans les Hauts-de-Seine, 1 268 en Seine-et-Marne).

Pour rappel, à Angers, 33 suppressions de postes sont programmés à Séréna (services à la personne), 74 à Saumur chez Schneider Electric et son usine Merlin Gérin Loire (fermeture de site), 16 à Chalonnes-sur-Loire chez Bucher Vaslin (matériels et procédés de vinification), 23 à Avrillé chez meggitt Artus (sous-traitant aéronautique), 25 à Cholet chez Dorel France (matériels de puériculture), 54 à Saint-Macaire-en-Mauges aux Centrales d’achats Kidiliz, et 86 à Segré au sein de l’usine Paulstra (joints d’étanchéité)

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse