Angers renforce sa vidéosurveillance

19 nouvelles caméras vont être déployées l’an prochain, en complément des 125 qui composent déjà le parc existant.


Plus que jamais, la vidéosurveillance est à l’ordre du jour sur le territoire de la ville d’Angers. Ce dispositif, lancé par le maire Christophe Béchu en 2015, va continuer à s’étoffer afin de quadriller au plus près les zones urbaines jugées « sensibles ». objectifs : faciliter la tâche des policiers municipaux et pacifier au maximum l’espace public en dissuadant les voies de fait, l’atteinte aux personnes et aux biens : Il s’agit, selon l’adjointe à la Sécurité Jeanne Behre-Robinson, de répondre « à des enjeux de prévention » et de faciliter l’identification en vue d’accélérer la résolution des enquêtes policières. 154 réquisitions d’extractions d’images ont été requises cette année par la justice auprès de la municipalité, ajoute l’élu. Entre autre délits, ces procédures portaient sur des « tentatives de braquage, des violences physique et des agressions avec armes ».

Le long du nouveau tramway

En 2019, l’équipement avait déjà été renforcé d’une trentaine de caméras supplémentaires. 19 autres vont être disséminées cette année, un investissement qui portera le parc à 125 unités. Ces nouveaux appareils jalonneront notamment le parcours du futur « second » tramway, devant le centre des Congrès et à hauteur de la place François-Mitterrand. Du côté de la gare, la passerelle Saint-Laud et la place Giffard-Langevin seront également placés sous vidéosurveillance, comme les secteurs Bichon (Doutre), Ney (Saint-Serge) et Saint-Eloi (centre-ville, entre la Tour Saint-Aubin et le Musée des Beaux-Arts).
« Au total, une équipe de 57 agents de la police municipale se relaiera, de jour comme de nuit, pour assurer la sécurité des personnes », souligne Jeanne Behre-Robinson.

L’ensemble des ressources visuelles recueillies par les caméras déployées sur le terrain sont transmises et traitées dans un centre de supervision : là, un mur d’écran diffuse simultanément les images capturées dans 56 sites différents. Conformément aux principes édictés par les instances qui veillent à la protection de la vie privée, le stockage des enregistrements est limité à 15 jours, délai au-delà duquel les données sont supprimées.
Si la vidéoprotection est une marque de l’ère Béchu à Angers, le processus avait toutefois débuté sous le mandat précédent tenu par la gauche : à l’époque 28 caméras avaient été posées dans le secteur de la gare et le long des lignes de bus et du tramway afin de rassurer les chauffeurs et les usagers.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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