Agglo d’Angers : le masque obligatoire dans dix nouvelles communes

Le Préfet du Maine-et-Loire durcit les mesures sanitaires dans les zones périurbaines.

Seuls Angers, Trélazé, Avrillé et Bouchemaine étaient jusqu’à présent concernés par le port obligatoire du masque. Dès ce samedi (3 octobre), les habitants de dix communes de l’agglomération devront respecter la même consigne sur l’ensemble de l’espace public : sont concernés Ecouflant, Le Plessis-Grammoire, Saint-Barthélemy-d’Anjou, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Saint-Clément-de-la-Place, Savennières, Cantenay-Épinard, Montreuil-Juigné et Mûrs-Érigné.

Une exception pour Saint-Martin-du-Fouilloux : l’obligation y est limitée à certains secteurs (square des Marronniers, rue du Petit Anjou et la rue de la Liberté).

Cette décision, prise par le Préfet du département René Bidal après la consultation des élus de chacun des territoires concernés, est en vigueur jusqu’au 10 octobre inclus (dans les faits, le mesure est évidemment renouvelable). Elle s’applique à tous les piétons et les cyclistes qui circulent dans la rue, mais pas aux automobilistes, ni aux deux-roues motorisés (motos et scooters).

Le non-respect de l’arrêté préfectoral est passible « d’une amende forfaitaire de 4ème classe (135€) et de 5ème classe en cas de récidive dans les 15 jours (475€) » rappellent les pouvoirs publics.

Les motifs invoqués par le Représentant de l’Etat se fondent sur les données sanitaires officielles fournies par l’Agence Régionale de Santé : la dégradation des indices épidémiologiques qu’elles indiquent confirment une circulation active du virus Covid-19 dans les quatorze communes citées. Toutes affichent un taux d’incidence supérieur au seuil d’alerte (50 cas positifs pour 100 000 habitants).

Le Préfet déplore notamment « un relâchement des comportements, qui favorise la reprise de sa circulation virale ». Il appelle la population « à respecter, collectivement et individuellement, les gestes barrières », à savoir le lavage des mains, la distanciation physique et le port du masque partout où elle n’est pas possible ».

Pour rappel, le département du Maine-et-Loire et la communauté urbaine d’Angers restent pour l’instant en zone d’alerte simple. Rennes et Paris sont au niveau 2 (alerte renforcée) et Marseille, où les bars et les restaurants ont été contraints de fermer, au niveau 3 (alerte maximale).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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