Les changements à venir dans le secteur automobile

Le marché de l’automobile est en pleine évolution. Les ventes de VP et VU baissent. La mutation à marche forcée du paysage automobile se poursuit. Seule l’électromobilité (véhicules électriques et hybrides) croît. Les véhicules essences et diésels sombrent littéralement. Le marché de l’occasion cale sous l’effet volume des véhicules de moins de 5 ans. Le mot « évolution » est donc un euphémisme.

De nombreux changements vont d’ailleurs survenir ce qui va entraîner une modification radicale du paysage automobile français dans les années à venir.

Les nouveaux équipements routiers qui ont fait leur apparition

Le 1er juillet 2022, de nouveaux équipements routiers sont devenus obligatoires. Des équipements offrant une plus grande sécurité routière mais qui risquent d’augmenter le prix des véhicules neufs.

La boîte noire est l’un des équipements devenus obligatoires depuis le 1er juillet 2022 pour toutes les voitures neuves construites après cette date. Installée directement en usine, cette boîte noire permet d’enregistrer diverses données comme la vitesse, la force du freinage ou encore le port de la ceinture de sécurité ou non. L’enregistrement de ces données est permanent mais conservé uniquement en cas d’accident (30 secondes avant et 10 secondes après). L’objectif de cette boîte noire est d’assurer une meilleure compréhension des causes de l’accident en question. Aidant ainsi les assurances à définir les responsabilités de chacun.

Les deux-roues ne sont pas en reste. Une nouvelle homologation pour les casques de deux-roues a également fait son apparition au mois de juillet 2022. La « ECE 22.06 » remplace donc dorénavant l’ancienne norme de 2007 qui ne correspondait plus aux usages actuels et aux tests de résistance toujours plus exigeants. Les nouveaux casques homologués seront soumis à davantage d’essais et devront réussir un examen portant sur 18 points de vérification contre seulement 6 auparavant. Toutefois, aucune obligation n’exige le changement de casque si le motocycliste en possède un avec l’homologation actuelle. Seule la vente de ces casques deviendra interdite au 1er janvier 2024.

Autre nouveauté, les deux-roues motorisés thermiques doivent dorénavant payer leur stationnement dans la capitale. Seuls les deux-roues électriques peuvent encore stationner gratuitement.

Enfin, le montant du bonus écologique a été diminué. Plafonné jusqu’alors à 6 000 euros pour les véhicules électriques n’excédant pas 45 000 euros, le montant du bonus est dorénavant de 5 000 euros voire 1 000 euros pour les véhicules dont le prix est compris entre 45 000 et 60 000 euros. De plus, les véhicules hybrides rechargeables sont désormais exclus de cette subvention.

ZFE, les nouvelles zones interdites aux véhicules polluants

Déjà implantées dans certaines villes, de nombreuses autres villes françaises ont adopté les zones à faibles émissions (ZFE). Désormais, les villes comme Paris, Lyon, Grenoble ou encore Rouen interdisent la circulation des véhicules polluants (Crit’Air 3 et plus).

Une manière de réduire les émissions de CO2 dans les centres-villes et ainsi la pollution.

Les véhicules électriques prennent le large en Europe

En Europe, plus d’une voiture vendue sur deux devrait être électrique d’ici 2028. La demande va exploser ; l’offre impose cette tendance.

Une proportion qui semble inatteignable au vu de l’échéance aussi courte. Cependant, les gammes de véhicules électriques vont évoluer considérablement durant les 5 prochaines années, réduisant ainsi le choix en matière de véhicules thermiques. D’ailleurs, certains constructeurs automobiles comme Alfa Romeo ou Opel auront déjà franchi le pas du tout électrique. D’autres auront presque fini leur transition puisque Ford ou encore Renault ont fixé leur échéance au tout électrique à 2030.

Aujourd’hui, l’électrique s’implante partout. Les agences de location comme Loc Eco, spécialiste de location voiture à Nantes à prix réduit, ne peuvent échapper à ce phénomène et doivent s’adapter aux nouveaux besoins de leurs clients mais également aux nouvelles normes comme la LOM (loi d’orientation des mobilités) qui imposent une part de véhicules électriques pour les flottes d’entreprise.

Les nouveaux modes de consommation de la voiture à l’image de l’autopartage s’attachent également à l’électrique. Si certains réseaux ont d’ores et déjà effectué leur transition, d’autres y réfléchissent sérieusement pour les années à venir.

En plus de l’offre électrique qui s’étend grandement, le passage à l’électrique devrait se confirmer avec l’interdiction de vendre des véhicules thermiques neuves dans l’Union Européenne à partir de 2035.

La fin des véhicules thermiques en 2035, une réalité ?

Validée par le Parlement européen à deux reprises, la fin du moteur thermique semble être confirmée pour l’année 2035.

Seules dérogations possibles, la vente de véhicules hybrides rechargeables et la vente de véhicules dont le moteur utilise un carburant synthétique. Cependant, la technologie de ces véhicules devra, dans tous les cas, permettre la suppression de toute émission polluante.

Autre dérogation pour les véhicules de luxe dont la production n’excède pas 10 000 véhicules par an. Les marques concernées disposent donc d’une extension de 5 ans supplémentaires pour se conformer aux normes.

Toutefois, pour atteindre cette transition, certains enjeux sont à résoudre comme notamment le développement du nombre de bornes de recharge en zones publiques. Leur nombre reste encore insuffisant pour répondre au besoin croissant qui surviendra dans les prochaines années.

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