Le Nec plus ultra du plan de licenciement global, Angers souffre

C’est un des plus grands plans de réduction d’effectifs au niveau international sur le secteur depuis quelques mois. Au total, NEC Computers éclipsera plus de 20 000 postes dans le monde, ainsi que plusieurs centaines d’usines. Près de 400 salariés sont concernés en France dont 337 à Angers.

L’industrie de la micro-informatique professionnelle connaît également les effets de la crise mondiale. Le fabricant japonais, Nec Computers, cesse toutes productions de ses ordinateurs de bureaux (desktop et PC portables) en Europe. Durant le Comité central d’entreprise européen début février, les salariés ont pu découvrir un projet de réorganisation. Ce sont d’importantes pertes opérationnelles dues à une forte pression sur les prix et à une offre concurrentielle de plus en plus dense qui expliqueraient ces décisions. Le Groupe précise que le service de garantie sera maintenu. Il souhaite privilégier les activités serveurs et services d’infrastructures ainsi que la Recherche et le Développement pour trouver des solutions plus innovantes et plus rentables.

 

 

2. Dur pour Angers

C’est à Angers, que la décision a été la plus difficile à annoncer, plus de 330 postes sur 400 devraient être supprimés. Alors que l’usine d’assemblage de Packard Bell (groupe Acer) menace de fermer, le site Nec Computers, dernier site de production de PC en France, devrait lui faire écho. Seule l’activité serveurs sera maintenue mais ce maintien semble un bien maigre lot de consolation face à la concurrence des géant HP, IBM et DELL.

3. Et maintenant, où aller?

Cette information fait effet d’un véritable choc dans le bassin d’emploi angevin. Celui-ci était essentiellement centré depuis plusieurs années sur les activités de Nec. Les établissements de formation de la région en pâtiront. Ce plan de restructuration gigantesque, correspond à d’importantes pertes pour le secteur avec pour victimes indirectes les nombreux sous-traitants et prestataires de la branche. Plus grave encore, impossible pour les salariés spécialisés de retrouver une activité similaire dans la région, l’assemblage micro-informatique a totalement disparu. La direction du Groupe promet pourtant des mesures d’accompagnement afin de réduire l’impact social dans les régions comme Angers concernées par cette réorganisation préjudiciables aux salariés.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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