A Angers, le prix médian d’un appartement dans l’ancien, s’élève à 1 875 euros le mètre carré. Un niveau en forte baisse depuis 2011, indique une étude réalisée par le magazine L’Express.
Comme tant d’autres villes françaises, Angers peine à se relever de la crise conjoncturelle née de l’éclatement de la bulle immobilière en 2007 et 2008. Selon une enquête réalisée par L’Express, le marché du neuf et de l’ancien a continué à ralentir ces douze derniers mois (entre -5 et -10%) après un fort recul déjà enregistré sur l’ensemble de l’année 2013 (-7,5%). Centre ville excepté ( le m² monte encore à 2 400 euros), tous les quartiers sont concernés par cette morosité, à telle enseigne que le prix médian au mètre carré se négocie désormais aux alentours de 1 875 euros (contre 2034 euros en 2011), indique une étude publiée ce jeudi par l’hebdomadaire L’Express.
En queue de peloton, les quartiers dits « populaires », les plus impactés par la crise : A Belle-Beille, Monplaisir ou La Roseraie, la baisse irrémédiable des ne suffit pas à réveiller la demande. Des biens y sont portant proposés à moins de 100 000 euros, notamment dans les surfaces T3 et T4, une aubaine pour les acquéreurs qui souhaitent ensuite louer leur logement.
Au Lac-de-Maine, un quartier réputé paisible, le prix moyen du m² est aujourd’hui inférieur à 2 500 euros. Dans le quartier de la gare et à proximité de l’université catholique de l’Ouest, les studios en bon état, très prisés par les investisseurs qui les proposent aux étudiants ou aux voyageurs, se négocient aux alentours de 2 500 euros.