Frédéric Béatse, l’un des maires les plus influents sur le net

A six mois des élections municipales, les signaux du net sont au vert pour Frédéric Béatse : Augure, spécialisée dans l’e-réputation, vient de le classer dans le Top 10 des maires français les plus influents sur la toile.

Si vous surveillez de près les réseaux sociaux, vous constaterez sans doute que la campagne des municipales a déjà débuté, officieusement en tout cas. Il y a quelques semaines, le maire angevin Frédéric Béatse a troqué son profil Facebook contre une page fans qui va lui permettre de ratisser plus large sur le réseau social le plus fréquenté de France. Il compte aujourd’hui 2 367 contacts sur ce média, 1 657 followers sur Twitter, et dispose aussi d’un blog personnel.

Très tôt, le jeune élu (44 ans) a cerné les potentialités électorales d’Internet, beaucoup plus en tout cas que son prédécesseur Jean-Claude Antonini qui n’a jamais pris la peine d’ouvrir un compte Facebook en mode « public » (son profil officiel ne compte à ce jour… qu’un seul contact). En 2008, Antonini avait été réélu sans véritables relais stratégiques sur la toile, comme quoi les temps changent vite.

En 2014, l’enjeu sur internet sera d’une toute autre ampleur : et à ce titre, Frédéric Béatse a une longueur d’avance par rapport à ses homologues du grand Ouest de la France, et peut-être même face à son concurrent direct Christophe Béchu, qui est présent sur Facebook, certes, mais à travers un compte verrouillé (4 858 « amis »).

Si bien qu’Augure, une entreprise spécialisée dans l’e-réputation, a placé Béatse en neuvième position des maires français les plus « influents » sur Internet. Un classement dominé par Christian Estrosi, suivi d’Alain Juppé (Bordeaux) et Gérard Collomb (Lyon). L’élu angevin bat la maire de Montpellier Hélène Mandroux, et il est devancé de peu par François Rebsamen (Dijon), Bertrand Delanoë (Paris) et Jean-Paul Fournier (Nîmes).

Toutes ces personnalités politiques ont compris que, pour être numériquement « influent », il ne suffit pas d’ouvrir un compte sur les réseaux sociaux. Il faut surtout l’alimenter pour donner une impression de « proximité » et de réactivité.

La vérité est qu’à six mois des élections municipales, Facebook et Twitter font figure d’aire d’entraînement idéal avant le coup d’envoi officiel des hostilités qui se dérouleront, elles…sur le terrain et en contact direct avec les électeurs.

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