Crise sanitaire à Angers : le Préfet met en garde

Pour l’heure, l’Anjou reste en zone d’alerte, une situation qui ne nécessite pas de mesures restrictives supplémentaires, à l’exception de la nouvelle jauge de 30 personnes imposées à certaines fêtes privées, dont les mariages. Mais les règles collectives pourraient se durcir si les indices épidémiologiques devaient continuer à s’aggraver sur le territoire, prévient le Représentant de l’Etat en Maine-et-Loire.

Angers et son département restent en « zone rouge » sanitaire, un classement qui se décompose désormais en trois niveaux : alerte simple, alerte renforcée et alerte maximale. Le Maine-et-Loire demeure toujours dans la première catégorie, comme ses deux voisins (Loire-Atlantique et Sarthe). Cette position le préserve, pour l’instant, d’avoir à faire face à des mesures aussi drastiques que celles qui ont été prises à Marseille (fermeture totale des bars et des restaurants) ou à Paris (fermeture de ces mêmes établissements à 22 heures et interdiction des rassemblements supérieurs à 30 personnes sur la voie publique).
Néanmoins, la population d’Angers et sa région va se voir appliquée dès samedi une nouvelle règle, assez restrictive : elle concerne notamment les mariages et autres fêtes familiales et/ou amicales à connotation religieuse ou non (communion ou anniversaire) célébrées en dehors du domicile (la Mairie, ou salles communales par exemple). A l’intérieur de ces structures, une jauge de 30 personnes devra être respectée.

Le taux d’incidence grimpe à 170 à Angers

Rien d’autres pour l’instant, à l’exception évidemment des obligations déjà mises en place depuis plusieurs semaines, dont le port du masque obligatoire sur l’espace public. A Angers, les restaurants et les bars restent encore libres de leurs horaires. Mais pour combien de temps ?

Dans un communiqué, le préfet du département René Bidal en appelle « à la responsabilité de chacun ». Un message qui ressemble à un avertissement, alors que les indices de l’épidémie continuent à se détériorer dans les villes : à Angers où le taux d’incidence est passé à 170 cas positifs pour 100 000 habitants, et à Cholet où ce même indice atteint désormais 135.

« Mon souhait reste de ne pas imposer de nouvelles restrictions » tempère le Préfet. Mais si la situation ne se stabilise pas, ou ne régresse pas, le Maine-et-Loire finira pas basculer en zone rouge renforcée, auquel cas les pouvoirs publics seront habilités à raccourcir les horaires d’ouvertures des bars, limiter à dix personnes les regroupements dans la rue et à 1000 la jauge autorisée pour les spectacles et les grandes manifestations.

« Le maintien de la vie sociale et économique dépend plus que jamais des comportements individuels et collectifs » martèle René Bidal.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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