Anjou : baisse du chômage en janvier (-1%)

En Maine-et-Loire, le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A a reculé de 1% entre décembre et janvier.

Pointe d’éclaircie le mois dernier sur le front du chômage angevin : les statistiques fournies par Pôle Emploi et le ministère du Travail font état d’une baisse assez nette (-1%) des inscriptions en catégorie A, où sont regroupés les demandeurs d’emploi sans aucune activité. A fin janvier 2016, cette situation concernait 40 580 personnes à l’échelle du département, soit environ 400 de moins par rapport au mois précédent. Sur un an, cette courbe reste orientée à la hausse (+1,4%) mais moins qu’en Mayenne où le marché du travail s’est fortement dégradé en 2015 (+3,6%) avec un très mauvais bilan en janvier (+1,75%), à contre-courant de la tendance nationale (-0,8%).

Défauts d’actualisation ?

Le cumul de trois catégories A, B et C, les deux dernières comptabilisant les activités réduites, aboutit également à de meilleurs chiffres en Anjou (-0,7%). Le mois dernier, 72 490 personnes figuraient dans l’une de ces cases, 500 de moins par rapport à décembre (73 000). L’embellie constatée au niveau national et sujette à caution après l’analyse de certains experts qui pointaient un « bond inexpliqué » des « défauts d’actualisation » auprès de Pôle Emploi, s’est à peine fait sentir en Loire-Atlantique (-0,2% d’inscriptions en catégorie A) et en Vendée (-0,3%). Une nette amélioration a, en revanche, été observée en Sarthe (-1,2%).
Sur un an, en Anjou, la situation des jeunes de moins de 25 ans a cessé de se détériorer (-6,5%) mais beaucoup d’inscrits auparavant recensés dans la catégorie A sont passés dans les deux autres après avoir repris un job précaire et restent à la recherche d’un emploi stable. La situation s’est, par contre, lourdement aggravée pour les plus de 50 ans (+7,7% en catégorie A, et +8,9% en cumulant les trois). Enfin, dans le département, 35 950 personnes pointent à Pôle Emploi depuis plus d’un an, une proportion en très forte hausse en 2015 (+9,1%).
Rappelons qu’à Angers même, le taux de chômage culmine à 10,5% de la population active.

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