Angers: Speed Burger lance son pire sandwich pour Halloween

Serez-vous dégoûtés ou séduits ? Pour fêter les morts et les monstres, l’enseigne angevine Speed Burger lance un nouveau sandwich aux insectes.

Le Creepy Burger fera date à Angers. Lancé à l’occasion d’Halloween, ce sandwich aux insectes produira, en fonction des prédispositions culinaires de chacun, un effet de répulsion ou d’excitation dans l’estomac de ceux qui réprouvent ou goûtent le risque. Ce ne se sont pas les fourmis ou les cafards que l’équipe de Speed Burger va mettre à l’honneur, mais des vers de farine, une espèce de coléoptère au stade larvaire qui figure souvent en tête des listes des insectes réputés comestibles, dans lesquels piochent les amateurs de sensations fortes.

Selon l’enseigne, le goût du vers de farine varie entre celui d’une chips, dotée d’une arrière-saveur de noisette, voire d’amande. Pour mitonner  son « Creepy », Speed Burger indique avoir eu recours à la société française « insectescomestibles.fr, spécialisée dans l’élevage, l’importation et la transformation de produits à bases d’insectes comestibles ».

Pour Virginie Herard, Responsable Marketing et SI de Speed Burger Diffusion, ces mets peu ragoûtants de prime abord mais pourtant proches de la famille des crustacés, « constituent une source alimentaire d’avenir. Il nous semble intéressant de proposer cette expérience gustative inédite et encore peu accessible aujourd’hui, à petite échelle » bien que les « français soient de plus en plus nombreux à s’intéresser aux insectes comestibles ».
Dans certaines contrées, il n’est pas rare que le ver de farine soit utilisé comme aliment substitutif de la noix, du raisin sec et même du chocolat.

L’expérience sera tentée à Angers, ville d’origine de la franchise, mais aussi dans les deux autres restaurants du département, à Trélazé et à Cholet.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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