La capitale du Maine-et-Loire confirme son statut de « ville où il fait bon vivre « : elle se positionne sur le podium d’un classement établi par le Journal du Dimanche.
Avec ses 150 000 habitants, Angers est un peu plus qu’une ville moyenne, et un peu moins qu’une grande métropole. Un juste milieu qui explique sans doute l’attractivité qui la caractérise depuis quelques années et alimente son « boom » immobilier, résultat d’un solde migratoire très favorable.
Régulièrement, la capitale de l’Anjou, réputée pour sa dimension à taille humaine, la densité de ses espaces verts sur l’ensemble de son territoire urbain, et la douceur de ses mœurs et de son climat (une notion largement relayée par les médias) se distingue dans les classements des villes françaises « où il fait bon vivre » réalisés par le magazine l’Express. Un statut confirmé par un autre palmarès, établi cette fois par le journal du Dimanche : Angers y apparaît en troisième position (qu’elle ravit à La Rochelle), derrière Bayonne et Annecy, deux communes sans doute plus touristiques, et aussi moins tentaculaires qu’elle (respectivement 51 000 et 130 000 habitants).
Dans cette liste très large, le JDD a répertorié l’ensemble des municipalités de plus de 2 000 habitants et évalué leur qualité de vie à partir d’un best of de critères socio-économiques, mais aussi environnementaux fréquemment cités par les français pour juger de leur confort au quotidien.
L’hebdomadaire dit s’être fondé sur quelque 183 données issues d’enquêtes officielles, dont 152 portent directement la situation des communes étudiées, les 21 autres sur celle de leur département. L’attractivité d’un territoire se mesure notamment à sa capacité à créer des emplois et à innover en se positionnant sur des secteurs émergeants (high tech par exemple). Une ville bien pourvue en commerces et services publics, mais aussi en loisirs culturels ou sportifs, fait immanquablement la différence par rapport à des bassins dévitalisés. Le niveau de sécurité est aussi décisif, tout comme la diversité et la densité de l’offre éducative, le niveau des établissements de santé, des politiques de solidarité, des équipements de transport.
En combinant tout cela, le chef-lieu du Maine-et-Loire se hisserait au troisième rang des villes françaises les plus agréables à vivre, voire à habiter, bien que le logement y soit de moins en moins accessible, même pour la classe moyenne. Raison pour laquelle la zone périurbaine d’Angers est si prisée. En première couronne, les plus grosses communes de l’agglomération figurent d’ailleurs dans le classement du JDD : Avrillé (229e), Trélazé (271e), Les Ponts-de-Cé (398e) et Saint-Barthélemy-d’Anjou (410e).