Technicolor Angers : décision ajournée de 24 heures

La décision judiciaire devant statuer sur l’avenir du site angevin du groupe Technicolor (330 salariés), spécialisé dans la fabrication de décodeurs numériques, a été repoussée d’une journée. On saura donc demain vendredi 1er juin si l’entreprise est directement liquidée ou alors placée en redressement judiciaire avec une possibilité de reprise à la clé.

Pour les 330 salariés de Technicolor Angers, le terrible suspense va durer 24 heures de plus.
Le tribunal de commerce de Nanterre devrait se prononcer ce jeudi sur le sort juridique de leur entreprise qui s’est déclarée en cessation de paiement vendredi dernier, procédure d’ailleurs contesté par les élus du comité d’entreprise. Mais les juges se sont donnés 24 heures de plus pour prendre une décision.

Redressement ou liquidation ?

Deux pistes s’ouvrent à Technicolor : soit la liquidation judiciaire, synonyme de fermeture définitive. Soit le redressement judiciaire, assorti du période d’observation de plusieurs mois au cours desquels un éventuel repreneur serait en droit de se positionner avec un projet solide.
Cette seconde option est la plus probable.
En attendant, les salariés grévistes ont bloqué le boulevard Gaston-Birgé, qui passe devant l’usine, depuis 10 heures ce matin.

Décodeurs en berne

Un mouvement soutenu par plusieurs partis politiques de gauche et de délégations d’entreprises angevines.
Le nouveau ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait classé Technicolor Angers comme un dossier « prioritaire » lors de sa prise de fonction.

Après avoir dominé le marché de la télévision, l’Ex-Thomson s’est reconverti depuis quelques années, dans la fabrication de décodeurs numériques, sous la houlette du groupe Technicolor.
Mais la perte d’un marché avec France Telecom l’a mis dans le rouge.

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