Les compteurs Linky d’ERDF ne seront pas fabriqués dans l’ex-usine Thomson, ni sur aucun autre site angevin. C’est finalement Grenoble qui a remporté ce marché d’avenir et juteux.
Pour être franc, les ondes étaient mauvaises depuis un mois : début septembre, la société Electricité Réseau Distribution France (ERDF) avait dévoilé le nom des six entreprises chargées de fabriquer les compteurs intelligents Linky qui seront déployés dans 35 millions de foyers français d’ici à 2021. A Angers, l’ancienne équipe emmenée par le maire Frédéric Béatse misait sur ce marché pour relancer l’ex-usine Thomson (boulevard Gaston-Birgé) liquidée en octobre 2012. Mais cet outil de travail n’était mentionné nulle part dans les résultats de l’appel d’offres lancé par la filiale d’EDF et, aux dernières nouvelles, il ne répondait de toute façon pas aux besoins de l’espagnol Ziv Group Company, sur qui les « minces » espoirs angevins reposaient encore. Cette filiale du groupe indien Avantha recherchait en effet toujours un site en France pour fabriquer 600 000 compteurs Linky.
Sans grande surprise, ce marché va finalement échoir à Grenoble, un choix que la nouvelle municipalité, qui avait repris le dossier sous l’égide du vice-président de l’agglo en charge de l’Economie Jean-Pierre Bernheim, dit « regretter » dans un communiqué diffusé ce matin : « L’emploi et le développement économique sont les priorités de la municipalité angevine.
Les élus, les services et les entreprises partenaires des collectivités restent mobilisés pour aider à la création d’emplois sur le bassin économique d’Angers, y compris dans la filière de l’électronique et des objets connectés ».
Le marché des compteurs Linky aurait permis de créer une centaine de postes à Angers.
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