Matches truqués : ça se dégonfle pour Angers SCO

Selon plusieurs sources, Angers SCO a été cité à tort dans l’affaire des matches truqués du Nîmes Olympique.

L’adrénaline a monté en flèche mardi à La Baumette après les révélations du magazine Le Point annonçant qu’une enquête judiciaire était en cours afin de déterminer quels clubs de Ligue 2 ont levé le pied pour permettre au Nîmes Olympique de se maintenir dans ce championnat. Cette sombre affaire de matches truqués a jeté la suspicion sur plusieurs équipes, dont le stade Malherbe de Caen, la CA Bastia et l’US Créteil, tous adversaires des Varois en fin de saison dernière. La formation entraînée par Stéphane Moulin a été citée plusieurs fois par des sources médiatiques, dont l’AFP, mais les dernières informations semblent indiquer que l’implication du club angevin serait nulle.

Ces deux derniers jours, la mention (récurrente) du SCO dans les colonnes des journaux qui ont relaté ce début de scandale (encore présumé), serait le fruit d’un malentendu, voire d’un quiproquo : « Il y aurait eu confusion entre les noms de Stéphane Moulin et de… Michel Moulin, ancien dirigeant du Paris SG et du Mans, proche de Jean-Marc Conrad et d’Olivier Dall’Oglio et qui aurait fait l’intermédiaire selon le Canard Enchaîné » écrit l’Agence France Presse dans une dépêche diffusée à mi-journée.

Pour info, Conrad est le président du club nîmois, et Dall’Oglio l’entraîneur du Dijon FCO. Tous deux ont été interpellés en début de semaine pour être interrogés par les services de la police judiciaire saisis de l’enquête.

Très vite, le président du SCO Saïd Chabane avait démenti les faits dont la presse semblait vouloir accuser les angevins, indiquant « ne rien comprendreà cette histoire » et signalant qu’à sa connaissance, ni interpellations, ni perquisitions n’étaient intervenues dans l’entourage du club.