Après la baisse surprise de janvier (-1%), le retour de balancier a été brutal en Anjou le mois dernier. Ce mauvais bilan concerne les chômeurs de catégorie A qui n’ont aucune activité.
A l’échelle du territoire régional, c’est en Maine-et-Loire que la courbe du chômage s’est le plus dégradée en février. Sur un mois, la hausse de statistiques pour la seule catégorie A, celle qui répertorie les actifs sans aucune heure de travail, est de +2,3%, un chiffre très supérieur à la moyenne enregistrée en Pays de la Loire (+1,6%).
En février, selon les statistiques de l’administration, 41 530 personnes étaient sans emploi en Maine-et-Loire, soit presque 1 000 de plus sur un mois. En ajoutant les activités réduites, comptabilisées dans les deux catégories B et C, le total d’inscrits atteint le chiffre record de 72 710, en hausse de +0,3% par rapport à janvier. Sur un an, la courbe reste orientée en forte hausse sur le territoire angevin (+3,7%), autant qu’en Loire-Atlantique (+3,7), moins qu’en Mayenne (+5,7%), plus qu’en Vendée (+3,3%) et en Sarthe (+3,2%).
Explosion du chômage de longue durée
Sur la même période, c’est en Maine-et-Loire que le chômage de catégorie A a le plus progressé (+3,6%). En Loire-Atlantique, la dégradation est de l’ordre de +2,6%. La Mayenne et la Sarthe affichent également un mauvais bilan (+2,4% chacune). Alors que la Vendée présente une relative stabilité (+0,6%).
Le mois dernier, en Anjou, toutes les tranches d’âge ont vu leur situation s’aggraver, y compris les moins de 25 ans qui semblaient bénéficier, depuis un an environ, d’une légère reprise de l’emploi (-1,8%). Dans le département, toutes catégories confondues (A, B et C), 35 980 personnes pointent à Pôle Emploi depuis plus d’un an, un chiffre qui a explosé sur les douze derniers mois (+8,5%), moins toutefois qu’au niveau régional (+10%).
A Angers même, le taux de chômage culmine à 10,5% de la population active.
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