La DNCG valide les comptes d’Angers-SCO

Pas de mauvaise surprise du côté de la Direction nationale du contrôle de gestion : Angers SCO vient de recevoir le feu vert pour évoluer en Ligue 1 la saison prochaine.

Sans surprise, le budget d’Angers SCO (22 millions d’euros) sera l’un des plus réduits de Ligue 1 la saison prochaine. Il faudra faire avec les moyens du bord. Les plus pessimistes diront que le  RC Lens, le FC Metz  et Evian FC sont redescendus en Ligue 2 avec plus d’argent (46 M€ pour les sangs et or, 28 M€ pour les deux autres). D’autres rétorqueront  avec raison que le SC Bastia évolue au sein de l’élite depuis douze ans avec un budget minimal, équivalent à celui du SCO (22 millions d’euros), et que l’En-Avant Guingamp, promu en 2014, s’est maintenu avec brio (10ème) avec des ressources tout aussi limitées (25 millions).

Nouveaux droits TV

Le budget du SCO progresse de 12 millions d’euros par rapport à l’an dernier. Ce volume est lié à l’obtention de la Licence Clubs qui va permettre au club présidé par Saïd Chabane de capter une fraction des droits audiovisuels attribués par la Ligue de Football Professionnel (LFP) aux différents médias qui souhaitent retransmettre les matches de Ligue 1, Canal + et BeIN Sports en tête. Cette manne se compose d’une part fixe (environ 10 millions d’euros) et d’une recette variable liée à des critères de notoriété. Dans ce registre, Angers SCO a bien évidemment tout à construire. Quant à la masse salariale du club, « elle passe, en brut, de 3 millions à 7 millions » a précisé le président Chabane à la veille de son grand oral devant les représentants de le Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG).
Les rentrées sponsorings vont également progresser, avec la signature d’annonceurs d’envergure nationale (un nouveau partenaire va notamment apparaître sur le maillot angevin). Enfin, les tarifs d’abonnements ont été revus à la hausse.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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