Angers retrouve le Salon du Végétal

Deux ans après son transfert à Nantes, le salon du végétal organisé par le Bureau Horticole régional annonce son retour dans sa ville d’origine, où l’événement a été créé il y a 35 ans.

En 2017, l’annonce avait fait l’effet d’une petite bombe dans le microcosme angevin : le salon du végétal, incontournable vitrine d’exposition d’un territoire (re)connu pour son pôle de compétitivité dédié à la filière, quittait Angers pour Nantes où les organisateurs, au rang desquels le Bureau régional horticole, espéraient faire entrer ce rendez-vous professionnel dans  une nouvelle dimension. Trois éditions plus tard (la dernière en date s’est déroulée les 10,11 et 12 septembre derniers à La Beaujoire), l’événement va revenir aux sources : à partir de 2020, c’est le parc des expositions d’Angers qui récupérera la « franchise », et ce pour trois éditions. Les différentes parties prenantes, responsables du BHR d’un côté, Ville d’Angers, Angers Loire Métropole et Conseil régional de l’autre, ont trouvé un terrain d’entente qui s’est matérialisé par la signature d’un contrat jusqu’en 2022. Le prochain salon du végétal se déroulera donc à « domicile » dès l’an prochain. Le calendrier de cette 35ème édition a d’ailleurs déjà été fixé : du mardi 8 au jeudi 10 septembre avec, pour le jour de clôture, une ouverture probable au grand public.

Comment les organisateurs justifient-ils ce retour inattendu ? Thierry Browaeys, président du Bureau Horticole régional et du Salon du Végétale évoque une « évidence » qui devait nécessairement le conduire à rejoindre la ville qui fut érigé au rang de « capitale du végétal en 2019 » , là où, de surcroît,  le salon est né il y a 35 ans.

Un recentrage sur…le végétal

Cette décision s’inscrit dans une stratégie de développement économique dont la récente fusion entre les pôles de compétitivité Végépolys (300 entreprises, organismes et centres de recherche et de formation)  et Céréales Vallée-Nutravita (Clermont-Ferrand) trace les objectifs. Celui, notamment, de créer une entité à rayonnement international réunissant l’ensemble des savoir-faire propres à chacune des filières du végétal, faire vivre la recherche scientifique au profit du secteur et stimuler les innovations.

Si le travail de Végépolys cible en particulier les cultures végétales spécialisées , celui de Céréales Vallée-Nutravita englobe les enjeux relatifs aux cultures de grande échelle (céréales, oléoprotéagineux…), les biomatériaux et la santé-nutrition.

Un diversification qui devrait transparaître dans le prochain salon angevin que Thierry Browaeys souhaite « recentrer sur le végétal » proprement dit, au moyen d’un programme articulé autour de grandes thématiques : . semences, santé, bien-être, éco-responsabilité.

Pour appel, les affaires réalisées à l’occasion du dernier salon nantais (240 exposants) ont atteint 1,5 millions d’euros.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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