Angers, neuvième ville française où il fait bon entreprendre

Un palmarès réalisé par L’Entreprise-L’Expansion place Angers dans le top 10 des grandes villes où il fait bon créer son entreprise. Le chef-lieu de Maine-et-Loire se distingue notamment par l’excellence de ses filières de formation.

Angers est-elle un bon plan pour les entrepreneurs ? Selon le palmarès dressé par les magazines L’Entreprise-L’Expansion, c’est oui.  Après examen des différents critères susceptibles de créer un environnement favorable aux porteurs de projets, Angers se classe neuvième, derrière Clermont Ferrand, mais devant Orléans. Sur le podium, on retrouve, dans l’ordre, Montpellier, Caen et Nancy. Suivent Strasbourg, Grenoble, Rouen et Rennes.

Quels ont les atouts d’Angers ? Les auteurs du classement vantent particulièrement son secteur de formation : la ville, qui dispose d’une université publique et d’une université privée, compte aujourd’hui un peu plus de 30 000 étudiants, 14 écoles d’enseignements supérieur et sept grandes écoles reconnues, dont l’école supérieure des Sciences Commerciales d’Angers (Essca), l’Ecoçle Supérieure d’Agriculture (ESA), l’Institut National d’Horticulture (INH), l’Ecole Supérieure d’Electronique de l’Ouest (ESEO), l’Ecole Nationale des Arts et Métiers (ENSAM), l’Ecole Supérieure Angevine d’Informatique et de Productique (ESAIP) et une Ecole Supérieure et d’Application du Génie (ESAG).

Angers loin devant Le Mans

Angers est moins bien noté dans le domaine des « infrastructures » qui prend en compte des critères d’accessibilité et d’aménagements comme le temps de trajet vers Paris, le trafic aérien à vocation commerciale, la desserte d’autoroutes et la présence d’équipements fluviaux ou maritimes.

Angers se classe 13ème dans la catégorie « écosystème »  qui évalue la densité du tissu d’entreprise, le taux de création, la présence de Zone Franche Urbaine (ZFU), les incubateurs soutenus par l’Etat, les pôles de compétitivité, les pépinières, clusters et autres grappes d’entreprises.

Pour info, ce classement ne s’intéresse qu’aux villes moyennes dont l’aire d’agglomération regroupe entre 200 000 et 500 000 habitants, ce qui explique l’absence de Nantes, Lyon, Marseille, Bordeaux et bien sûr Paris.
Le Mans (Sarthe) ne se positionne qu’en 19ème position.

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