Angers, « moyennement favorable » pour les piétons

La capitale angevine, pourtant réputé pour sa qualité de vie, régresse dans le dernier baromètre des villages et villages « marchables ».

Voilà une case qu’Angers ne coche pas : malgré un vaste plateau piétonnier, qui s’est agrandi au cours de la dernière décennie à la faveur de l’arrivée du tramway, l’ancienne cité du Roi René n’est pas le paradis des. C’est du moins que ce que semble indiquer le dernier baromètres des villes et villages marchables réalisé par la Fédération française de la randonnée pédestre, en collaboration avec l’association Place aux Piétons, l’Agence publique de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie (Ademe), le Ministère chargé des Transports et celui en charge des Sports.

La note d’Angers se dégrade

Angers y récolte un « D », une note qui baisse d’un cran par rapport à celle de 2022 (C). Cette rétrogradation correspond à une appréciation d’ensemble jugée comme « moyennement favorable » par les auteurs de l’étude. Dans le détail, le chef-lieu de Maine-et-Loire, qui compte un peu plus de 150 000 habitants intra muros, recueille un taux de satisfaction global inférieur à la moyenne (9,9/20, contre 10,51 l’an dernier). La sécurité des piétons est évaluée à 10,6/20 (contre 11,18 dans le précédent baromètre), leur confort à 9,2/20 (contre 10/20), les efforts de la ville pour soutenir les déplacements à pied à 8,4/20 (contre 8,57/20) et la qualité des aménagements et services à 10,7/20 (contre 12,17/20).

4 600 communes sondées en France

Le baromètre des villes et villages marchables est à prendre au sérieux dans la mesure où il se fonde sur un panel particulièrement dense et représentatif qui exprime un ressenti en phase avec le réel et le vécu, parfois quotidien : quelque 70 000 personnes ont répondu à 42 400 questionnaires couvrant plus de 4 600 communes de différentes tailles, dont Angers.

Les résultats de l’enquête nationale aboutissent à une note de satisfaction globale de 9,2/20,  en légère augmentation, mais « toujours insuffisante » d’après les auteurs de l’enquête.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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