Angers : l’esplanade Cœur de Maine bientôt entourée d’une clôture

Afin de sécuriser le site, la Ville souhaite le transformer en square urbain. Autre ambiance.

Inauguré en grand pompe en 2019, l’Esplanade Cœur de Maine, initialement conçue et présentée comme un grand espace de verdure ouvert sur la rivière, va changer de style. Victime de son succès, le site a rapidement attiré les foules, beaucoup d’étudiants surtout, qui s’y rassemblaient en masse après les cours, jusque très tard parfois dans la nuit. Rien d’illégal dans un premier temps. Sauf pour les riverains qui se plaignaient de tapages nocturnes et d’un phénomène d’alcoolisation à l’origine d’un certain désordre dans le quartier (cris, bouteilles brisée, bagarres etc…).

A plusieurs reprises, et sous la pression des habitants, la police municipale était intervenue pour tenter de réguler la situation, et surtout demander l’arrêt des grosses enceintes bluetooth, sources d’importantes nuisances sonores. Après une parenthèse liée au Covid, la fête a repris de plus belle en 2021. Jusqu’au drame de l’an dernier, en plein été : le meurtre de trois jeunes gens, poignardés par un individu de 32 ans.

Chantier livré fin décembre

Cet homicide a conduit la Municipalité à réagir et interdire l’accès au site, fermé depuis un peu plus d’un an par des grilles provisoires, chaque soir. Ce n’est qu’une étape préalable à la transformation de l’esplanade en véritable square urbain.

Le travaux, démarrés il y a quelques jours, vont se traduire par l’érection d’une clôture de 1,70 mètre de hauteur, équipée de cinq portails d’accès, chacun ayant une largeur de huit mètres. Par ailleurs, des massifs végétaux seront également implantés le long de la clôture du côté du Mail de la Poissonnerie. L’aménagement devrait être achevé dans deux mois.

Le coût total du projet atteint 293 371 euros, et sa mise en œuvre a été confiée à l’entreprise Edelweiss Paysages, dont le siège se trouve à Montreuil-Juigné.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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