Cutter dans la boîte de conserve : décision des juges le 19 mars

Un habitant de l’agglomération d’Angers, qui affirme s’être coupé la lèvre avec une lame de cutter abandonnée dans une boîte de conserve contenant un bœuf bourguignon, poursuit en justice le groupe alimentaire William Saurin.

Le 31 décembre 2011, au repas de midi, un habitant des Ponts-de-Cé qui déguste un bœuf bourguignon, sent « comme un os» dans le morceau de viande qu’il est train de mâcher. Subitement, il se met à saigner au niveau des lèvres et, à sa grande surprise, ressort de sa bouche une lame de cutter.

Christian Vest, 70 ans, prévient aussitôt le Samu et se fait prescrire un vaccin antitétanique. Après ces précautions, il alerte le service consommateur du groupe agroalimentaire William Saurin qui avait conditionné en conserve le bœuf bourguignon qu’il s’était servi au déjeuner.

Pour lui, pas de doute : la lame, de 6 centimètres de long, se trouvait dans la boîte avant son ouverture. Une version contestée par l’entreprise qui soupçonne Mr Vest d’avoir inopinément laisser tomber ce cutter lorsqu’il a forcé le couvercle du récipent en métal.
L’industriel s’était défendu : « A ce jour, toutes nos fabrications sont conformes et rien ne permet d’affirmer que cette pièce provient de l’entreprise. Nous ne nous expliquons pas comment une lame de cutter ait pu se retrouver dans une boîte ».

Les deux parties sont restées sur leurs positions respectives lors de l’audience correctionnelle qui s’est tenue  ce lundi 13 février 2012 au palais de justice de Paris.

La victime présumée réclame 5 000 euros au titre de son préjudice. Le tribunal rendra son délibéré le 19 mars 2012.

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