Après une parenthèse de trois ans à Nantes, le salon du végétal devait revenir en Anjou en 2020 mais la crise sanitaire en a décidé autrement. Les organisateurs ont dû reprogrammer la prochaine édition, deux fois annulée, à la fin de l’année… 2022. Le retour officiel du salon du Végétal en terres angevines était initialement prévu en septembre 2020. Pour cette rentrée, des dates avait même été fixées (du mardi 8 au jeudi 10). Hélas, six mois plus tôt, la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de la Covid-19 avait conduit les organisateurs de l’évènement à revoir leurs plans. L’événement physique annulé, ils avaient opté pour une version digitale les 14 et 15 septembre dernier…en attendant une éclaircie. En cette fin d’été, des perspectives moins sombres semblaient en effet se dessiner pour 2021 : c’est d’ailleurs en février prochain (les 10 et 11) que le rendez-vous traditionnel devait se tenir, dans des conditions sanitaires que tout le monde imaginait très strictes. Malheureusement, c’est encore raté : le confinement puis le couvre-feu décrétés par l’Etat face à la recrudescence du virus ont eu raison de cette édition. Sans surprise, le BHR (bureau Horticoles Régional) et Destination Angers, co-organisateurs de ce salon, ont dû se résoudre à l’annuler et à la reporter à 2022, sans doute au dernier trimestre. Dans l’intervalle, les acteurs de la filière seront conviés à une grande soirée le jeudi 9 septembre 2021 au Centre de Congrès d’Angers. A défaut d’offrir de gros débouchés commerciaux, cette rencontre permettra de maintenir le lien entre les décideurs du territoire, l’ensemble de la filière et les entreprises. Elle fournira aussi l’occasion d’échanger sur les enjeux à venir du secteur et de présenter, à grands traits, le programme du salon en 2022.Après une délocalisation de trois ans à Nantes, où le BHR espérait faire monter l’évènement en puissance, le salon du végétal était très attendu à Angers, là où il est né il y a presque 40 ans. Son retour au bercail avait été acté en septembre 2019 par la signature d’un contrat de trois ans entre les différentes parties prenantes, responsables du BHR d’un côté, Ville d’Angers, Angers Loire Métropole et Conseil régional de l’autre. Des retrouvaille que le président du BHR Thierry Browaeys, président avait salué comme une « évidence ». Et d’annoncer son intention de « recentrer l’évènement sur le végétal » proprement dit, au moyen d’un programme articulé autour de grandes thématiques : semences, santé, bien-être, éco-responsabilité

[...]

Après une « délocalisation » de trois ans en terre nantaise, le salon emblématique de la filière angevine retrouve dès cette année son berceau d’origine. Le dossier « salon du végétal » a été déposé sur le bureau du conseil municipal. Pour la bonne cause cette fois : lundi dernier, les élus devaient entériner les modalités (financières notamment) qui doivent présider au retour en Anjou de ce rendez-vous professionnel chapeauté par le Bureau Horticole régional (BHR). Une ambiance radicalement différente de  celle qui, trois ans auparavant, avait accompagné  le départ du même salon vers Nantes à la suite d’une décision unilatérale de son principal organisateur. A l’époque, le maire d’Angers Christophe Béchu, très remonté contre cette infidélité motivée par des considérations économiques, avait tenté de riposter en mobilisant des ressources et des acteurs pour proposer une solution alternative apte à servir la filière locale subitement privée de « vitrine ». Mais l’initiative était restée vaine. Après cette parenthèse triennale en Loire-Atlantique où les maitres d’œuvre du salon du végétal souhaitaient y trouver une visibilité « internationale » et des infrastructures plus nombreuses, le BHR revient donc à ses premières amours et décident de rentrer au bercail, lieu de ses racines historiques (le salon du végétal y a été créé il y a plus de trente ans). En septembre dernier, le  président du Bureau Horticole régional Thierry Browaeys justifiait ce retour aux sources comme « une évidence » d’autant plus indiscutable et cohérente qu’Angers a été élevé au rang de « capitale du végétale 2019 ». La convention de collaboration qui formalise les conditions dans lesquelles se tiendront les trois prochaines éditions du salon (du 8 au 10 septembre 2020, puis 2021 et 2022) prévoit le versement d’une subvention municipale de 100 000 euros par an. En contrepartie de cette enveloppe, la collectivité aura le droit d’utiliser la marque dans sa politique de communication. Le retour de ce rendez-vous directement connecté à l’ensemble de l’écosystème vert d’Angers et à son pôle de compétitivité Végépolys Valley, s’inscrit dans un calendrier déjà vaste consacré au secteur, tant dans sa dimension commerciale que scientifique et universitaire, en passant par la formation professionnelle : dès janvier prochain, la 34ème édition du SIVAL, dédié aux matériels et services propres à la filière, se tiendra dans la capitale du 49. En juin dernier, plus de 400 chercheurs et entrepreneurs ont pris part, toujours à Angers, au symposium GreenSys, prélude au congrès mondial d’Horticulture organisée dans la même ville en 2022 (plus de 300 acteurs internationaux y sont attendus).

[...]

Deux ans après son transfert à Nantes, le salon du végétal organisé par le Bureau Horticole régional annonce son retour dans sa ville d’origine, où l’événement a été créé il y a 35 ans. En 2017, l’annonce avait fait l’effet d’une petite bombe dans le microcosme angevin : le salon du végétal, incontournable vitrine d’exposition d’un territoire (re)connu pour son pôle de compétitivité dédié à la filière, quittait Angers pour Nantes où les organisateurs, au rang desquels le Bureau régional horticole, espéraient faire entrer ce rendez-vous professionnel dans  une nouvelle dimension. Trois éditions plus tard (la dernière en date s’est déroulée les 10,11 et 12 septembre derniers à La Beaujoire), l’événement va revenir aux sources : à partir de 2020, c’est le parc des expositions d’Angers qui récupérera la « franchise », et ce pour trois éditions. Les différentes parties prenantes, responsables du BHR d’un côté, Ville d’Angers, Angers Loire Métropole et Conseil régional de l’autre, ont trouvé un terrain d’entente qui s’est matérialisé par la signature d’un contrat jusqu’en 2022. Le prochain salon du végétal se déroulera donc à « domicile » dès l’an prochain. Le calendrier de cette 35ème édition a d’ailleurs déjà été fixé : du mardi 8 au jeudi 10 septembre avec, pour le jour de clôture, une ouverture probable au grand public. Comment les organisateurs justifient-ils ce retour inattendu ? Thierry Browaeys, président du Bureau Horticole régional et du Salon du Végétale évoque une « évidence » qui devait nécessairement le conduire à rejoindre la ville qui fut érigé au rang de « capitale du végétal en 2019 » , là où, de surcroît,  le salon est né il y a 35 ans. Un recentrage sur…le végétal Cette décision s’inscrit dans une stratégie de développement économique dont la récente fusion entre les pôles de compétitivité Végépolys (300 entreprises, organismes et centres de recherche et de formation)  et Céréales Vallée-Nutravita (Clermont-Ferrand) trace les objectifs. Celui, notamment, de créer une entité à rayonnement international réunissant l’ensemble des savoir-faire propres à chacune des filières du végétal, faire vivre la recherche scientifique au profit du secteur et stimuler les innovations. Si le travail de Végépolys cible en particulier les cultures végétales spécialisées , celui de Céréales Vallée-Nutravita englobe les enjeux relatifs aux cultures de grande échelle (céréales, oléoprotéagineux…), les biomatériaux et la santé-nutrition. Un diversification qui devrait transparaître dans le prochain salon angevin que Thierry Browaeys souhaite « recentrer sur le végétal » proprement dit, au moyen d’un programme articulé autour de grandes thématiques : . semences, santé, bien-être, éco-responsabilité. Pour appel, les affaires réalisées à l’occasion du dernier salon nantais (240 exposants) ont atteint 1,5 millions d’euros.

[...]

Plant Event, qui devait remplacer le salon du végétal parti à Nantes, a été repoussé d’un an, faute de candidatures suffisantes. La filière verte locale, mise en lumière depuis trente ans à l’occasion d’un salon dédié au végétal, n’aura pas d’estrade à Angers en 2017 : l’évènement, transféré à Nantes par le Bureau Horticole Régionale, devait être remplacé par Plant Event, un salon organisé au pied levé par la chambre d’agriculture, la CCI, la chambre des métiers et les acteurs du Pôle de Compétitivité Végépolys. Mais la concurrence avec l’édition nantaise, d’envergure nationale, s’annonçait rude : en six mois, le salon de substitution angevin n’a pas fait le plein de candidatures. Ses organisateurs, qui invoquent un délai trop court « pour communiquer et convaincre » ont donc préféré remettre le projet à 2018 pour s’éviter un four prévisible. Plant Event, initialement programmé les 22 et 23 février prochains au parc des expositions d’Angers, devait mettre l’accent sur l’innovation et les usages du végétal à travers plusieurs grandes thématiques : le cadre de vie, l’alimentation, le végétal connecté, la santé et le bien-être, l’environnement, l’eau, le sol et l’énergie… En mai dernier, le Bureau Horticole Régional avait justifié sa décision de déménager à la Beaujoire l’emblématique salon angevin du végétal par « des raisons purement techniques » avec l’objectif de revivifier l’évènement dans un espace plus grand et mieux desservi en infrastructures, d’hôtellerie notamment. Ce choix s’inscrivait dans une logique de dynamisation liée au contexte économique difficile de la filière horticole confrontée à une forte concurrence étrangère, une baisse des commandes publiques et des achats en berne dans les jardineries….

[...]

L’équipe du parc du végétal pense déjà à la prochaine saison et souhaite construire un effectif à la hauteur de ses ambitions. Un job dating est organisé en ce sens cette semaine : rendez-vous le jeudi 19 janvier au centre des Affaires de Terra Botanica. Plus de 500 000 visiteurs ont franchi les grilles du parc à thème angevin en 2023 : un record absolu pour Terra Botanica qui, en presque quinze ans d’existence, a connu des hauts et des bas. Après un démarrage difficile, le site a progressivement réorienté son offre dans un sens plus ludique, sans renier sa dimension pédagogique, objectif originel qui avait présidé à la création du site en 2010. Après la traditionnelle fermeture hivernale, chaque nouvelle saison arrive avec les lueurs du printemps : en prélude à l’exercice 2024, deux jours d’ouverture  – les Printemps de Terra – sont d’ores-et-déjà programmés les 23 et 24 mars.  Le parc démarrera véritablement son marathon le 30 mars, pour sept à huit mois d’activité. Pour traverser le printemps et l’été, et sans doute le début d’automne, et -pourquoi pas – battre un nouveau record de fréquentation, Terra Botanica souhaite s’appuyer sur des équipes importantes. 150 postes sont à pourvoir dans un éventail assez large de métiers : accueil, jardinage, vente, animation, cuisine, maintenance. Ces différents emplois seront progressivement attribués d’ici  la réouverture du parc. Une première prise de contact sera possible dès ce jeudi, à l’occasion d’un speed dating organisé au Centre des Affaires de Terra Botanica (stationnement et accès depuis la parking des visiteurs). Pour participer à cet évènement, les candidats doivent préalablement s’inscrire sur https://www.terrabotanica.fr/recrutement/ et se munir d’une lettre de motivation et d’un CV. Les rencontres se dérouleront sous la forme de petits entretiens d’une dizaine de minutes. Au-delà des compétences et des qualifications de chacun, « c’est l’attention et le soin apportés à la satisfaction des visiteurs du parc, qui priment dans notre évaluation » indiquent les responsables du parc. Rien n’interdit aux candidats de postuler à plusieurs métiers.

[...]

Fort d’une fréquentation inédite en 2023, le parc dédié au végétal et à la biodiversité continue de se développer et annonce deux grandes nouveautés pour la prochaine saison. La saison 2023 de Terra Botanica s’est achevé début novembre sur un record : 554 000 visiteurs ont franchi les portes du parc, une affluence jamais atteinte depuis son ouverture en 2010. Sa direction souhaite surfer sur cette vague en enrichissant l’offre du site en 2024 (la réouverture est programmée au tout début du printemps, le 24mars). Deux nouveautés ont été annoncées : la « clairière des animaux » et « la galerie des papillons ». Ces deux « attractions » seront dédiées à la faune locale. La « clairière des animaux » offrira ainsi un espace de 5000 m², partagé entre sous-bois et prairies, à plusieurs dizaines d’espèces, élevées sur le territoire : vaches, porcs, lapins, poules, alpagas moutons et chèvres occuperont le terrain en toute liberté. Ce n’est pas une première en soi à Terra Botanica : de nombreux animaux domestiques ou sauvages y vaquaient déjà, mais sans contact direct avec public qui pouvait seulement les observer depuis un petit train. Avec la clairière des animaux, l’immersion sera totale : «  Cette clairière sera un nouveau lieu de médiation pour expliquer les interactions entre l’animal et le végétal » précise le parc. A partir de mai 2024, la serre tropicale, refuge de paillons originaires de tous les continents, sera complétée par la galerie des papillons, une volière entièrement dédiée aux espèces régionales. Le lieu fournira des informations sur les plantes hôtes essentielles à la reproduction des papillons, comme la petite oseille, l’ortie, le thym, et le prunellier. Et les visiteurs en sauront plus sur les plantes nectarifères indispensable o l’alimentation des papillons : la lavande, la valériane et les lilas. Le parc a également prévu de mettre en place un nouveau cycle de conférences et des ateliers axés sur le thème de la biodiversité. Le festival les Envolées Végétales se répartira sur une dizaine de dates en juillet et août.

[...]