Après un coup d’arrêt et même un léger repli à la fin des années 2000, la capitale du Maine-et-Loire est entrée dans une nouvelle phase de croissance démographique. D’après l’Insee, la hausse de sa population a été largement nourrie par un solde naturel positif, plus que par le phénomène de migration. Angers gagne des habitants, et ce n’est pas sans incidence sur le marché immobilier, confronté à de fortes tensions entre l’offre et la demande comme dans beaucoup de villes moyennes. Le dernier recensement de l’Insee a comptabilisé, au terme de l’année 2021, 157 175 habitants, 10 000 de plus qu’en 2010. Au cours de cette décennie, la croissance démographique s’est établie à +0,5% par an en moyenne (la courbe avait été négative sur la période 1999-2009 à -0,3%, après +0,8% entre 1990 et 1999). Moins de décès, plus de naissances Comment expliquer cette augmentation ? Elle résulte, selon l’Insee, du solde naturel, soit la différence -positive en l’occurrence (+0,5% entre 2009 et 2014, +0,4% de 2014 à 2020) – entre le nombre de naissances et le nombre de décès. En revanche, le solde migratoire (sortie et entrée d’habitants) n’a qu’une très faible part dans la hausse démographique enregistrée depuis dix ans (+0,1% de 2014 à 2020). Il fut même nul sur la période 2009-2014. Dans cette tendance générale, un coup d’arrêt avait été observé entre 2019 et 2020 (+26 habitants), mais la courbe s’était largement rétablie à la hausse l’année suivante, malgré la pandémie (+ 1299). Avec un peu plus de 157 000 habitants, Angers est la ville la plus peuplée de la Région Pays de la Loire après Nantes (323 204). Le Mans arrive en troisième position (145 004). En 2022, Angers a continué sur cette dynamique puisque la barre des 158 habitants a été franchie, indique les données les plus récentes fournies par l’Insee. Quelles communes bénéficient de la croissance d’Angers ? L4attraction d’Angers rejaillit sur les communes situées dans sa deuxième couronne : Saint-Lambert-la-Potherie et Le Plessis-Grammoire, tous deux situés à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu, en profitent largement. Toutes deux affichent le plus fort taux de croissance démographique (+2% entre 2015 et 2015), un niveau comparable à celui d’Ecouflant, un peu plus proche (10 km). A l’inverse, des communes comme Feneu, Saint-Clément-de-la-Place, et Longuenée-en-Anjou ont perdu respectivement 33, 81, et 44 habitants entre 2015 et 2021.

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Les restaurants mexicains à Angers Angers, ville riche en traditions et en culture, est également un carrefour gastronomique où les saveurs du monde se rencontrent. Au cœur de cette mosaïque culinaire, la cuisine mexicaine s’est forgée une place de choix, offrant aux Angevins un dépaysement gustatif aux couleurs vives et aux épices audacieuses. L’envie d’un taco croustillant, d’un burrito généreux ou d’une margarita rafraîchissante ? Partons à la découverte des meilleures adresses mexicaines d’Angers et de ce que cette cuisine exotique a à nous offrir en terres angevines. Aller plus loin : guide des restaurants à Angers L’inde et sa gastronomie présente à Angers Au fil des années, la ville s’est enrichie de saveurs venues d’ailleurs, invitant ses habitants et ses visiteurs à un véritable tour du monde des papilles. Parmi ces trésors gustatifs, la cuisine indienne occupe une place de choix, séduisant par sa richesse aromatique et sa variété. Alliant tradition et modernité, les restaurants indiens d’Angers offrent une immersion dans la culture et les traditions culinaires du sous-continent, promettant à chaque repas une évasion unique et mémorable. Embarquez avec nous pour un voyage gustatif au pays des Maharajas, à travers les rues d’Angers. L’asie : des restaurants à Angers La cuisine asiatique, avec sa myriade de saveurs, de textures et de traditions, a su conquérir une place de choix dans le paysage culinaire angevin. Des currys épicés aux sushis délicats, la ville offre une immersion dans l’authenticité asiatique, mêlant traditions séculaires et modernité. Embarquez avec nous pour un voyage gustatif à la découverte des meilleures adresses asiatiques d’Angers. Restaurant marocain à Angers la cuisine marocaine occupe une place de choix, invitant les Angevins à un voyage gustatif direct vers le Maghreb. Des épices parfumées aux plats emblématiques, les restaurants marocains d’Angers offrent une expérience unique, fusionnant tradition et modernité. Dans cet article, plongez au cœur de ces établissements qui font honneur à la richesse culinaire du Maroc. L’italie dans les assiettes angevines L’Italie, bien que distante de quelques centaines de kilomètres, a su faire voyager ses saveurs jusque dans le cœur d’Angers. La cité angevine, reconnue pour sa douceur de vivre, s’illumine aussi par sa richesse gastronomique, notamment grâce à l’empreinte gustative italienne à Angers. Entre les effluves de pizzas, les pâtes délicatement enrobées de sauce et les desserts succulents, Angers offre une véritable escapade transalpine. Dans cet article, plongez au cœur des meilleurs restaurants italiens de la ville, véritables ambassadeurs d’une cuisine généreuse et authentique. Buon appetito, chers lecteurs !

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1. Définition de l’autonomie d’un vélo électrique La rentabilité d’un vélo électrique dépend essentiellement de son autonomie. Autrement dit, plus le vélo est équipé d’une batterie plus grande, plus l’investissement peut-être rentable. Dans ce guide, nous allons définir l’autonomie du vélo et les critères à prendre en compte pour choisir son vélo électrique. L’autonomie du vélo électrique est la quantité de kilomètres qu’il peut effectuer entre deux recharges. En effet, toutes les batteries ne sont pas égales et il existe des différences importantes d’une marque à une autre. En effet, la durée de vie d’une batterie dépend avant tout du type et du nombre de cellules utilisées mais aussi du rapport entre la puissance de l’énergie délivrée et la taille de la batterie. Ainsi, plus les cellules utilisées sont petites et plus le rapport entre la puissance de décharge et la taille de la batterie est important, plus l’autonomie du vélo sera importante. Dans notre guide, nous avons pris en compte plusieurs critères de choix qui dépendent directement de l’autonomie du vélo. Ce guide est destiné à aider les internautes à choisir leur vélo électrique en fonction de leurs besoins. 2. Les différents types de vélos électriques Le vélo électrique est un mode de déplacement plutôt récent. Il n’existe pas de définition unique du vélo électrique. Le terme est utilisé pour décrire des bicyclettes qui utilisent un système électrique pour accélérer ou propulser le vélo. À l’origine, le vélo électrique était principalement utilisé pour ses qualités de pièces de musée. Aujourd’hui, le marché des vélos électriques est en pleine expansion et les vélos sont de plus en plus utilisés pour se déplacer dans la ville. 3. Autonomie et poids du vélo L’autonomie du vélo électrique est un problème souvent mis en avant par les utilisateurs. Pourtant, il est possible de l’améliorer et ce, sans avoir recours à des batteries coûteuses et encombrantes.Il est aujourd’hui possible de trouver des vélos électriques avec une autonomie de plus de 100 km. Par rapport au VTT, les vélos électriques présentent l’avantage d’être plus légers et donc plus facilement maniables. La plupart du temps, le poids du vélo est entre 20 et 25 kg. 4. Quelle est l’autonomie d’un vélo à assistance L’autonomie d’un vélo à assistance électrique dépend de plusieurs facteurs, dont la vitesse à laquelle vous roulez, la charge qui est transportée et la température extérieure. Cependant, l’autonomie réelle d’une batterie électrique dépend aussi du modèle du vélo, de l’utilitaire, et de l’état de la batterie. Tout comme le niveau de dépollution, le niveau d’autonomie d’une batterie est une valeur importante pour les utilisateurs de vélos et de trottinettes électriques. Elle permet aux utilisateurs d’avoir une idée réaliste des distances qu’ils pourront parcourir en fonction de la charge restante. Pour plus d’informations, consultez l’article intitulé « Comment mesurer l’autonomie d’une batterie électrique ? ». L’autonomie des vélos à assistance électriques varie de 20 km à plus de 100 km. Cependant, les vélos à assistance électrique peuvent avoir une autonomie plus faible que les

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Les restrictions seront progressivement levées jusqu’au 30 juin. Trois étapes sont à retenir. Couvre-feu, réouverture des restaurants et, pourquoi pas, des discothèques… A quoi va ressembler le quotidien des angevins jusqu’à l’été prochain, échéance à laquelle un retour à la quasi-normale est de plus en plus annoncé ? Depuis la fin du mois d’octobre, l’ensemble du territoire national, dont Angers, est astreint à un couvre-feu, qui fut d’abord fixé à 20 heures (à l’automne dernier), puis avancé à 18 heures (cet hiver) et enfin reculé à 19 heures en avril. Dans l’intervalle, les bars, restaurants, les lieux culturels et salles de sport n’ont jamais été autorisés à rouvrir, et les salons professionnels ont dû être annulés les uns après les autres. Quant aux discothèques, elles sont closes depuis mars 2020. Début avril, un nouveau confinement a limité les déplacements à un rayon de dix kilomètres autour du domicile, interdit les voyages entre régions et contraint les commerces dits « non essentiels » à baisser le rideau pour la troisième fois en un an.Comment les choses vont-elles évoluer à partir de la semaine prochaine ? L’Elysée a dévoilé aujourd’hui le calendrier précis du déconfinement. Il sera très progressif. A partir du 3 mai et jusqu’au 18 mai Le couvre-feu sera maintenu partout à 19 heures (20 heures au mieux). Après un mois d’interruption, les lycées rouvriront leurs portes. Idem pour les collèges qui devront toutefois accueillir en demi-jauge les élèves des classes de 4ème et 3ème. Tous les déplacements interrégionaux (vers la Bretagne ou la Région Centre ou l’Ile-de-France pour les Angevins) seront de nouveau possibles. Disparition de la règle des 10 kilomètres et, avec elle, de l’attestation de déplacement et/ou du justificatif de domicile. Les commerces fermés depuis début avril le resteront pour encore quinze jours. En entreprise, le télétravail est maintenu tant que possible, aux conditions actuelles. Du 19 mai au 8 juin Le début du couvre-feu sera repoussé à 21 heures. Réouverture des commerces fermés en avril, mais aussi des terrasses de bars et restaurants (avec des tables de six personnes maximum). Les cinémas, musées, théâtre et autres salles de spectacle (dotées de places assises) pourront accueillir du public (sous réserve du respect des jauges en vigueur et des protocoles sanitaires à définir). Redémarrage des activités sportives en extérieur. Réouverture des stades (jusqu’à 1 000 personnes) et des salles de sport (jusqu’à 800). Maintien du télétravail et des interdictions de rassemblement de plus de 10 personnes. Du 9 juin au 29 juin Le couvre-feu sera de nouveau repoussé, à 23 heures cette fois. Les restaurants et les bars seront autorisés à rouvrir leurs salles (avec six clients par table maximum). La jauge appliquée dans les stades et les salles de sport sera portée à 5 000 spectateurs. Les salons et foires professionnelles devraient pouvoir se tenir (avec une jauge à 5 000 personnes). Allégement du télétravail dans les entreprises. Réouverture aux particuliers des salles de sport (sans contact). A partir du 30 juin Si la situation sanitaire le

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Le premier ministre va rencontrer Les Compagnons du Devoir, visiter le chantier de la deuxième ligne de tramway à Monplaisir et se rendre au vaccinodrome aménagé au Parc des Expositions, à l’est d’Angers. Visite surprise, celle du chef du gouvernement, confirmée hier par la Préfecture du Maine-et-Loire. Jean Castex, attendu ce mardi 27 avril en tout début d’après-midi à l’aéroport d’Angers-Marcé, sera accompagné de la ministre du Travail Élisabeth Borne et de la secrétaire d’État à la Jeunesse Sarah El Haïry. Le trinôme aura un agenda chargé, dominé par une thématique sur l’accès des jeunes à l’emploi : raison pour laquelle il se rendra d’abord au siège régional des Compagnons du Devoir (boulevard Copernic, à Monplaisir) pour rencontrer des actifs de 16 à 21 ans en voie d’ insertion professionnelle. Un lieu tout indiqué pour présenter les contours du plan #1jeune1solution lancé en août 2020 par le gouvernement pour faciliter l’accès au marché du Travail. Outre les aides à l’embauche, le dispositif cible les publics sans diplôme en leur réservant 100 000 formations qualifiantes ou pré-qualifiantes vers les métiers d’avenir. Des mesures spécifiques sont notamment en vigueur pour permettre aux centres de Formation des Apprentis (CFA) d’investir dans de nouveaux programmes et équiper les candidats en matériels numériques. En parallèle, une plateforme digitale #1jeune1solution a été mise en service pour accélérer la recherche d’emploi et de stage et d’orienter les demandeurs vers les accompagnements auxquels ils ont droit pour faire aboutir leurs projets. A proximité du siège des Compagnons du devoir, Jean Castex, Elisabeth Borne et Sarah El Haïry se rendront au cœur du quartier Monplaisir où le chantier de la seconde ligne du tramway est en cours (10 kilomètres de tracé jusqu’à Belle-Beille/Tehnolopole). La visite ministérielle comportera également un inévitable chapitre sanitaire : tous trois sont attendus au vaccinodrome d’Angers, ouvert depuis la mi-avril dans les murs du parc des Expositions. Entre-temps, le maire d’Angers Christophe Béchu aura droit à une entrevue avec le chef de l’exécutif et les membres du gouvernement à l’Hôtel de Ville.

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Chemillé est dans le rouge : avec un taux d’incidence évalué à 736 cas, la commune des Mauges (situé à 30 kilomètres d’Angers) est dans le viseur de l’Agence Régionale de Santé et de la Préfecture. Vihiers, Saint-Lambert-du-Lattay et Valanjou sont également sous surveillance renforcée. Une opération de dépistage est organisée en urgence dimanche à Chemillé : la commune de 8 000 habitants (20 000 si on comptabilise la population incluse dans le regroupement qui a donné naissance à Chemillé-en-Anjou en 2015) présente des indicateurs épidémiologiques en très forte hausse depuis un mois. Le taux d’incidence, qui permet de mesurer la proportion de cas positifs au Covid-19 par rapport au nombre total d’habitants sur le territoire, a été multiplié par quatre sur la période pour s’établir à 736, un chiffre comparable à celui de Nice, soumise pour les deux prochains week-ends à un confinement général. Autre signe inquiétant : la progression du variant anglais, réputé plus contagieux que la souche historique de nouveau coronavirus : Sur les 5 411 dépistées positives dans la commune, la moitié avait contracté cette version mutante. Un dépistage gratuit dimanche Trois autres communes maugeoises limitrophes affichent des indicateurs en hausse et supérieurs à la moyenne départementale (176) : un taux d’incidence de 544 pour Vihiers (et un taux de positivité de 12,7), de 352 pour Saint-Lambert-du-Lattay (10,9 de positivité) et de 263 pour Valanjou (9,4 en positivité). Pour rappel, l’incidence à Angers se situe à environ à 155, et à 228 dans l’agglomération Choletaise). Cette série de mauvais chiffres, qui font craindre aux pouvoirs publics une flambée épidémique sur une échelle plus grande, a conduit la Préfecture de Maine-et-Loire, l’Agence régionale de santé les élus de la commune de Chemillé-en-Anjou à organiser en urgence une campagne de dépistage ouverte à l’ensemble des personnes résidant dans les quatre communes concernées, y compris les jeunes et sujets asymptomatiques : l’opération – gratuite et en accès libre – se tiendra de 9 heures à 17 heures au 61 Avenue du Général-de-Gaulle à Chemillé. Dans un même communiqué, la Préfecture et l’Agence Régionale de santé des Pays de la Loire précisent que le test proposé se fera par prélèvement nasal (RT-PCR). Chacune des personnes testées sera informée de ses résultats sous 24 heures. Les candidats au test devront présenter leur numéro de Sécurité sociale ou leur carte Vitale, une pièce d’identité et être munies d’un masque. L’objectif de ce dépistage « est d’identifier et d’isoler au plus tôt les cas positifs afin d’éviter une nouvelle vague épidémique, en réduisant la circulation virale et ainsi la pression épidémique » ajoutent l’ARS et la Préfecture.

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Une start-up angevine a lancé une plateforme nationale dotée d’un service de livraison de proximité pour aider les commerces du secteur à développer leur business en ligne. L’idée mûrissait depuis longtemps dans l’esprit de l’entrepreneur Eric Grelier, actuel président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire et fondateur de la franchise Oya Fleurs* en 1997 (20 magasins en France). Mais, comme un déclic, l’impact économique de la pandémie survenue en 2020 a servi d’accélérateur à l’élaboration d’un nouveau modèle destiné à suppléer les modes de distribution traditionnels des acteurs de la distribution physique, brutalement privés de débouchés au printemps dernier. Comment assurer aux particuliers un service de livraison de fleurs à Angers (ou de toute autre bassin de consommation) à partir d’une plateforme numérique simple d’utilisation et alimentée par des produits locaux ? Les fleurs à l’heure du click and collect La solution développée par Eric Grelier est d’abord le fruit d’un constat : « la plupart des fleuristes n’ont pas d’outils dématérialisés, et quand ils en ont, ces supports ne sont plus adaptés aux exigences du marché ». C’est un défi quotidien pour un commerçant absorbé par son activité que de faire vivre son site internet et d’être en capacité technique de le référencer sur les moteurs de recherche du web, là où précisément l’offre et la demande se croisent. « Les deux mois de confinement ont rendu nécessaire la digitalisation des professionnels du secteur, la mise en place de la e- réservation et le retrait rapide en magasin » témoignait le chef d’entreprise en mai 2020 (source : info-JAF). Au-delà de l’urgence imposée par le contexte sanitaire, la politique de ByFlox s’inscrit dans une démarche éthique de long terme : l’environnement et l’équité des échanges sont au cœur des valeurs revendiquées par la start-up, soucieuse de promouvoir un modèle favorisant les circuits courts – un enjeu devenu majeur en milieu urbain – et capable d’assurer une juste rémunération aux acteurs économiques. « L’idée était de déployer une plateforme qui a pour objet de présenter le catalogue aux conditions du fleuriste » souligne le fondateur (source : Timecod). Faire vivre le fleuriste d’à-côté La plateforme se présente comme un outil de commande à distance : après adhésion, les professionnels disposent d’un espace sécurisé et couplé à un service de livraison (mais le système s’adapte évidemment à des formules de type « drive » avec des possibilités de retraits du panier en magasin). De son côté, le client accède librement aux produits à partir d’un premier critère de géolocalisation : l’utilisateur commence par saisir son adresse, choisit ensuite le mode de distribution puis la date et l’horaire auxquels il souhaite recevoir sa commande à domicile ou aller la récupérer en boutique. L’interface déroule alors une série d’adresses de proximité avec un catalogue associé. A rebours des modèles habituellement privilégiés par d’autres acteurs du web opérant sur ce marché, la solution angevine valorise ainsi les savoir-faire locaux au détriment des offres standards compilées dans des vitrines généralistes où abondent

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Les chiffres sont encourageants mais rien n’indique encore que le virus décroche… Entre baisses légères, frémissements à la hausse et stagnation des principaux indices, la situation épidémiologique semble entrer dans une période de ralentissement très progressif qui s’est amorcée il y a un mois, quelques jours après l’entrée en vigueur du deuxième confinement. Les chiffres livrés ce vendredi par l’Agence Régionale de Santé des pays de la Loire étaient particulièrement attendus  puisqu’ils permettaient d’établir une première tendance, sept jours après l’entrée en vigueur des mesures d’ assouplissements introduites dans le dispositif sanitaire (ouverture des commerces, – hormis les bars, les restaurants, les cinémas et les salles de spectacle – et élargissement dans l’espace et dans les temps des dérogations de déplacement, dans un rayon de 30 kilomètres et pendant trois heures). Dans ce contexte nouveau, que disent les  courbes ? Encore 37 malades en réanimation Le fameux taux d’incidence,  qui comptabilise le nombre de cas positifs sur une proportion de 100 000 habitants se situe aujourd’hui aux alentours de 78,9 en Maine-et-Loire, un chiffre en très légère progression par rapport à mardi dernier (78,4). Son niveau reste toutefois très inférieur à ce qu’il était à la toute fin du mois de novembre (89,1). Pour rappel, ce curseur est en repli très régulier, et plutôt rapide, depuis un mois : son « pic » avait été atteint le 6 novembre (412), une semaine le début du confinement, soit une valeur divisée par cinq. Ce même taux s’établissait ce vendredi à 107,4 chez les plus de 65 ans, une population particulièrement exposée aux formes graves de la Covid-19. À l’échelle locale, et notamment dans les grandes villes où le risque de propagation virale est plus élevé, l’évolution de l’épidémie va aussi dans le bon sens : l’incidence est de 75 sur le territoire d’Angers Loire Métropole, et de 83 dans l’agglomération choletaise. Autre indicateur capital: le nombre d’admissions à l’hôpital au regard des capacités disponibles, notamment en service de réanimation. 230 patients infectés par le coronavirus sont aujourd’hui pris en charge dans les différents établissements de soins du département, soir sept de moins depuis le mardi 1er décembre et -20 en dix jours. 37 personnes sont actuellement traitées en réanimation, un total qui reste à peu près stable depuis cinq jours (il s’élevait à 63 le 13 novembre dernier). En Anjou, l’épidémie a provoqué 303 décès depuis mars dernier, dont 14 sur les sept derniers jours.

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En Maine-et-Loire, l’administration autorise les enseignes à effectuer un week-end complet avec une ouverture possible le dimanche 29 novembre. A quelques semaines de Noël, il y avait urgence pour les « petits » commerces, contraints à un deuxième confinement depuis le 30 octobre, cinq mois après le premier. Mardi dernier, le président de la République Emmanuel Macron a lâché du lest dans le dispositif sanitaire à la faveur de résultats jugés encourageants sur le front de l’épidémie de la Covid-19. A Angers, comme dans le reste du Maine-et-Loire, les activités de distribution et de services dites « non essentielles » seront autorisées à rouvrir…ce samedi, date fixée par l’Etat pour la reprise de l’accueil du public au sein des locaux commerciaux (elle sera complétée par une autorisation exceptionnelle d’ouverture dimanche). Ce redémarrage ne signifie pas un retour à la normale pour les enseignes concernées : l’Etat conditionne en effet ces dérogations à l’application stricte de mesures de distanciation physique à l’intérieur des établissements, avec une règle très contraignante qui fixe une densité d’une personne par 8 m², jauge qui s’ajoute évidemment au port obligatoire du masque et la mise à disposition de gel désinfectant (pour les mains). Pour les petites surfaces, ce cadre sanitaire très serré risque de s’avérer problématique. Certains enseignes souhaitent ainsi combiner les visites spontanées (shopping traditionnel) à un mode de vente plus anticipé sur prise de rendez-vous (en ligne ou par téléphone, avec des commandes enregistrées à l’avance). Trois ouvertures dominicales en décembre Pour la préfecture, cette ouverture dominicale la version assouplie du confinement entre en vigueur dès samedi matin, avec un élargissement du rayon de déplacement autorisé pour les particuliers, dans le temps et l’espace, soit jusqu’à 20 kilomètres et pendant trois heures) « pourrait répondre à la nécessité de mieux réguler les flux dans un contexte sanitaire toujours caractérisé par un niveau de circulation élevé du virus ». Le Représentant de l’Etat souligne également le caractère d’urgence de ces autorisations destinées à « compenser les baisses d’activités et de chiffres d’affaires subies ». Dans le centre-ville d’Angers, de nombreuses ont déjà prévu de lever le rideau dimanche : c’est le cas d’Armor Lux, Bouchara, TBS, Eram, France Loisirs, Mademoiselle Dune (voir la liste sur le site des Vitrines d’Angers). De nombreux coiffeurs également et instituts de beauté devraient également reprendre du service. Pour rappel, les commerces angevins seront autorisés à ouvrir les trois dimanches qui précèdent Noël, soit le 6, 13 et 20 décembre.Reste à savoir si le public répondra présent : car aucun bar ni restaurant ne sera ouvert d’ici le mois de janvier.

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