Un Angevin remet en cause le statut de cadre

Se basant sur des distinctions manifestes entre indemnités de licenciement, un ancien salarié d’une entreprise de graines et semences d’Angers remet en cause le statut de cadre.

La cour d’appel d’Angers tranchera le 8 novembre. A elle de dire s’il est normal ou non qu’un salarié touche deux fois moins qu’un cadre lors d’un licenciement.

Si jamais, le 8 novembre prochain, la cour estime que ce n’est pas normal, et donne raison à cet ancien salarié d’une entreprise de graines et semences angevines, alors le statut de cadre, « spécialité française », pourrait bien avoir du plomb dans l’aile. On peut en douter, mais même en cas d’échec, la démarche de cet ancien directeur commercial ne sera pas vaine, car elle soulève une vraie question. La question de la « discrimination catégorielle », dixit son avocat, un état de fait rentré dans les mœurs.

Alors, toujours en admettant la victoire de ce salarié face au système, ce qui, avouons-le, changerait un peu, le 13e mois, les congés supplémentaires, les hautes indemnités de licenciement, tous ces avantages des cadres, soit près d’un actif sur 5, « deviendraient contraires à l’égalité de traitement entre salariés. » Rendez-vous en novembre (source : Ouest France).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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