Thyssen Angers : 90 000 € pour les salariés privés d’emploi

Syndicats et direction ont signé un accord portant sur le volet social du plan de restructuration qui doit conduire à la suppression de 258 postes au sein de l’usine de Saint-Barthélémy.

Les mesures du plan social détaillées fin septembre 2014 par le sidérurgiste ThyssenKrupp ont fait l’objet de négociations au sein de l’usine de Saint-Barthélémy où 258 emplois (sur 442) doivent être supprimés dans les prochains mois. L’automne dernier, cette annonce avait jeté un gros froid sur le bassin économique angevin, déjà secoué par la liquidation du site de Thomson deux ans plus tôt.

Une garantie pour la pérennité du site ?

L’ampleur de la restructuration qui va frapper cette unité de fabrication d’ascenseurs, a été maintenue, mais les syndicats ont obtenu, pour les salariés concernés, la garantie d’une indemnité de départ équivalente à 3 ans de salaire, soit 90 000 € pour une ancienneté moyenne (source : Ouest France), un niveau « très au-delà des seuils prévus par la législation » estime la direction du groupe pour qui l’accord signé apporte «  des améliorations significatives au projet initial, notamment en termes d’aides au reclassement, de formation, d’accompagnement des salariés ou d’indemnisation financière ».

ThyssenKrupp serait également prête à s’engager en faveur d’une « garantie de maintien de l’emploi de 3 ans sur le site angevin », mais rien n’est encore sûr, « les termes et les modalités de cette garantie restant encore à finaliser avec les partenaires sociaux de l’entreprise ».

Pour justifier cette grosse vague de suppression de postes, le groupe allemand avait invoqué « le déclin du marché du bâtiment, un cadre réglementaire défavorable, une pression concurrentielle accrue et d’importantes surcapacités de production » dans l’usine de Saint-Barthélémy (Maine-et-Loire).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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