Thomson Angers : La justice donne six mois à Technicolor pour trouver un repreneur

Comme pressenti depuis le dépôt de bilan de la société Thomson Angers SAS le 25 mai dernier, le tribunal de commerce a placé ce matin le site angevin de Technicolor (330 salariés) en redressement judiciaire, avec une période d’observation de six mois. Ce délai sera utilisé pour permettre à d’éventuels repreneurs de se positionner. Mais les pistes restent très floues.

C’est fait. Après avoir déclaré en cessation de paiement son unité angevine, spécialisée dans la fabrication de décodeurs numériques, le groupe Technicolor a obtenu du tribunal de commerce de Nanterre le placement de SAS Thomson en redressement judiciaire, assorti d’une période d’observation de six mois au cours de laquelle des repreneurs potentiels pourront se positionner.

Trois pistes et c’est tout…

Sur ce point, les pistes restent encore extrêmement floues. Des noms fusent, le groupe électronique régional Eolane toujours, Matra et un « contact indien » selon le président de la communauté d’agglomération Jean-Claude Antonini, mais rien d’arrêté et surtout rien de concret.

Selon Odile Coquereau, secrétaire du CE de l’usine de Thomson Angers SAS, « la direction a demandé le redressement judiciaire car elle veut céder l’entreprise à des repreneurs qui implanteraient une autre activité » sur le site, ajoutant  que « la direction avait fait part de plusieurs hypothèses de reprises mais à ce jour il ne s’agit que de marques d’intérêt ».

Pour les salariés, « c’est Technicolor qui envoie son activité au Vietnam et en Chine, c’est à Technicolor d’assumer ses actes », avait affirmé Odile Coquereau.
Si aucun dossier viable n’atterrit avant la fin de l’année sur les bureaux du tribunal de commerce, la période d’observation pourrait, au mieux, être prolongée. Au pire, on se dirigerait vers une liquidation pure et simple de l’entreprise.

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