Technicolor : la CFDT Métaux 49 veut un plan de sauvegarde de l’emploi

Dans un communiqué diffusé ce jour, la CFDT métaux de Maine-et-Loire demande la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et d’une cellule de reclassement pour les salariés de Thomson Angers, menacés de perdre leur emploi très prochainement dans le cadre de la liquidation de leur usine.

80 salariés de Thomson Angers repris selon la CFDT

Deux repreneurs sont actuellement sur les rangs, les sociétés Eolane (Angers) et Minerva (Tours). Le tribunal de commerce de Nanterre doit prochainement statuer sur ces offres mais on sait d’ores et déjà qu’une seule partie des salariés sera reprise, « 80 sur 350 » selon la CFDT Métaux. « Aujourd’hui rien n’a été mis en place pour accompagner les salariés. Ni dans leur situation actuelle, ni pour celle de demain. Seul un PSE réel, négocié avec Technicolor permettrait ces démarches d’accompagnement » déclare le syndicat.

La CFDT Métaux aux élus: « il n’y a pas de chasse gardée! »

Michel Bouyer, secrétaire de la CFDT Métaux 49  explique : « que Technicolor ne veuille plus du site OK, mais il faut qu’il s’engage pour trouver un avenir à ces salariés dont certains travaillent dans sa filiale depuis plus de 25 ans. Ces personnes-là sont difficiles à reclasser ». Et de conclure par cette petite pique à l’égard des élus locaux : « Mettre de la pub c’est bien, mais ce n’est pas comme cela que l’on trouvera un avenir pour les salariés de Technicolor » : allusion à la publicité que se sont offerts les élus socialistes angevins  dans les quotidiens Les Echos et Le Monde la semaine dernière pour demander à Technicolor de s’engager socialement. La CFDT métaux considère en outre que le manque d’unité politique sur ce dossier est un lourd handicap et que les attaques verbales et les critiques publiques à l’égard de Technicolor ne sont pas productifs.  « Des politiques locaux veulent faire de ce dossier leur  chasse gardée. Les Métaux 49 considèrent que personne n’est propriétaire ou n’a d’exclusivité sur ce dossier, mais qu’il est nécessaire de mettre en marche toutes les forces vives du territoire, pour obtenir que chaque salariés de Thomson Angers ait un avenir dans l’électronique ou ailleurs ».

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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