Le SCO rate le coche devant Sochaux

Bridés par l’enjeu, les angevins sont passés très près de la défaite lundi soir face au FC Sochaux (0-0). Le SCO conserve sa troisième place mais reste sous la menace de l’AS Nancy-Lorraine qu’il va défier dans trois jours dans un match à très haute tension.

Le SCO en Ligue 1 ? Ce n’est pas encore fait, loin de là. En fin de semaine dernière, un brin d’euphorie avait pourtant saisi supporteurs et médias sportifs après les contre-performances consécutives de deux sérieux candidats à la montée : Dijon, défait à domicile contre Châteauroux (0-1) et Brest battu en Corse par l’AC Ajaccio (2-1). Ces deux résultats offraient au SCO, troisième au classement, une occasion en or de creuser l’écart et de reléguer ses poursuivants à cinq points dans la dernière ligne droite (il reste deux matches à disputer et six unités à prendre). C’est raté. Hier soir, les joueurs de Stéphane Moulin, paralysés par l’enjeu, brouillons, nerveux, imprécis, ont livré une copie indigne d’un prétendant au podium.

Objectif nul en Lorraine

Face à eux, les sochaliens, totalement libérés, qui n’ambitionnnent plus rien dans ce championnat (9ème avec 51 points), ont profité de cette gabegie pour jouer leur carte à fond et donner le vertige à des locaux en manque de souffle et incapables d’assumer leur statut de favoris. En début de match, Toko Ekambi, servi par Guerbert, faisait passer un lourd frisson sur Jean-Bouin, en frappant sur la transversale du portier angevin Ludovic Butelle (7’). A la demi-heure, Guerbert jetait un autre froid après avoir dévissé une puissante volée dans la surface du SCO.  Dès la reprise, Thomas Guerbert, encore lui, manquait de peu le cadre angevin (53’). Vingt minutes plus tard, c’est Butelle qui sauvait la situation devant le virevoltant Ekambi, auteur d’un fabuleux dribble dans les 16,5 mètres. Côté SCO, la plus belle occasion fut à mettre au crédit de Diego Gomez : à six minutes de la fin, le milieu franco-argentin s’extirpait de la soupe angevine pour décrocher une frappe limpide de 25 mètres, repoussée par Yohann Pelé devant sa lucarne.

Désormais, l’équation est simple pour les hommes de Stéphane Moulin. Vendredi, ils devront viser le mach nul à Nancy (3-1 pour le SCO à l’aller, le 9 janvier dernier) pour péserver leurs trois points d’avance sur les lorrains, avant la réception décisive de Nîmes le 22 mai. Dijon, également à une victoire du podium, se déplace à Tours.

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