Pourquoi fait-il bon vivre à Angers ?

Une étude de la direction régionale de l’Insee Pays de la Loire liste une série d’indicateurs qui font d’Angers une ville relativement agréable.

A quoi mesure-t-on le bien-être des citadins ? A leur logement, leur santé et leur niveau de revenu. Voilà les trois principaux paramètres sur lesquels l’Insee s’est fondé pour prendre le pouls des angevins, ceux qui  habitent dans la ville intra muros ou plus à l’écart mais dans l’agglo, et construisent leur quotidien à l’intérieur de ce vaste périmètre urbain qui concentre 400 000 personnes environ.

Equilibre de vie

Angers offrirait, selon l’étude, de bonnes conditions de logements et de santé :à l’échelle d’Angers Loire Métropole,  4,3% de la population vivraient dans un logement suroccupé, une part qui monte à 7% ans la ville. Sur une base 100 nationale, l’indice de mortalité observé à Angers, serait de 88, un niveau inférieur au référentiel calculé sur un panel de onze villes (97).

Angers assure également un bon équilibre à ses habitants. Dans le mode de vie d’abord, grâce à un temps de partage équitable entre travail et loisirs : 90% des actifs en poste résideraient à moins de 30 minutes de leur entreprise. Dans la qualité de vie ensuite,  l’Insee invoquant des « liens sociaux » globalement bien préservés : moins de la moitié (44%) des seniors de 75 ans et plus vivraient seuls chez eux, et l’écart entre le taux d’emploi des femmes par rapport à celui des hommes (chez les 25-54 ans) serait plus réduit qu’ailleurs (le référentiel est de 5,1 points, contre 3,4 à Angers).

Avec un revenu médian de 18 370 euros (par unité de consommation), Angers est un peu en-dessous, malgré un bon niveau d’éducation : 77% des jeunes de 20 à 29 ans ont au moins le baccalauréat. Le chômage reste également élevé : l’Insee comptabiliser 18,5% de demandeurs d’emploi chez les actifs âgés de 15 à 64 ans.
Enfin, les angevins résident dans un espace où l’environnement semble relativement préservé, malgré un taux de pollution supérieur au référentiel : En ville, la part des espaces artificialisés serait de 68%, un chiffre en-dessous de la moyenne globale établie par l’Insee (73%).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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