Pierre Moscovici prône le rassemblement à Angers

En déplacement à Angers, le ministre de l’Economie a rencontré plusieurs chefs d’entreprise et visité l’usine Scania, l’un des fleurons économiques du territoire.

Le maire d’Angers Frédéric Béatse a accueilli ce lundi le ministre de l’Economie et des Finances, venu rencontrer des chefs d’entreprise locaux positionnés sur des secteurs innovants.

Pierre Moscovici a notamment visité l’usine du constructeur de poids lourds Scania (Ecouflant), l’un des plus gros employeurs du bassin angevin avec Valéo (équipement automobile).

Le matin même, il a participé à une table ronde à Angers Technopole, berceau angevin de l’innovation, où il a évoqué les dispositifs de  financement de la Banque européenne d’investissement à destination des projets à fort potentiel de croissance et d’emploi, ainsi que les relais locaux de la nouvelle BPI France, la banque des PME mise sur pied par le gouvernement pour soutenir les entreprises en mal de crédits sur le circuit bancaire classique.

Soutien à Frédéric Béatse

A six mois des élections, le n°1 de Bercy n’a pas échappé aux questions portant sur le configuration politique qui se dessine localement, notamment avec la candidature dissidente d’un ancien élu de la majorité municipale, l’ex-socialiste Jean-Luc Rotureau face au maire actuel Frédéric Béatse.

« Les socialistes savent toujours faire le choix de l’intérêt général et construire des projets réussis dans les villes qu’ils dirigent : c’est le cas à Angers avec Frédéric Béatse » a déclaré Pierre Moscovici, convaincu que cette division n’a « rien n’est irréversible » et, qu’au bout du compte,  « la raison, c’est-à-dire le rassemblement, l’emportera ».

Les chefs d’entreprise lui ont, de leur côté, exprimé leur inquiétude à propos de la nouvelle taxe assise sur l’excédent brut d’exploitation, qui doit remplacer l’Imposition forfaitaire annuelle versée avec l’Impôt sur les sociétés. Leur ministre, confirmant une information dévoilée ce matin par les quotidiens nationaux, a souligné que cette contribution ne verrait pas le jour, pas plus qu’une taxe sur le résultat net des entreprises, mais qu’en contrepartie, l’impôt sur les sociétés serait réévalué temporairement via un dispositif additionnel.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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