Michel Galloyer prend 50% de la Petite Marquise

Le boulanger angevin Michel Galloyer, propriétaire des « Greniers à Pain », s’associe à Didier Virtz, propriétaire de « La Petite Marquise » et rachète 50% des parts de la célèbre confiserie angevine. Son objectif: développer les ventes à l’export du produit phare, le Quernon d’ardoise.

C’est le mariage de deux belles maisons angevines, l’une, Le Grenier à Pain de Michel Galloyer, un des leaders français de la boulangerie traditionnelle, l’autre, La Petite Marquise, célèbre confiserie, propriétaire d’un des symboles de la gastronomie angevine, le Quernon d’ardoise, petit pavé violet à base de chocolat et de nougatine. Didier Virtz, actionnaire principale depuis 2007 de La Petite Marquise et Michel Galloyer s’associent dans la société. Ils possèderont 50% des parts chacun. Didier Virtz prendra la présidence et Michel Galloyer la direction générale.

30 tonnes de Quernons produites chaque année

La Petite Marquise réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires annuel de 1,3 millions d’euros et emploie 12 personnes. Devenue célèbre pour avoir inventé le petit Quernon d’ardoise, spécialité dégustée par des générations d’angevins, qui a fait la renommée de la cité du Roi René en France et ailleurs. Le Quernon, qui tient son nom du bloc de schiste dont on extrait les ardoises a été concu il y a 30 ans par La Petite Marquise pour marquer son attachement à l’Anjou.

L’objectif de ce partenariat est de développer la vente de Quernons à l’export. « C’est un produit unique, célèbre et protégé. Il faut l’exporter » déclare Michel Galloyer qui espère ainsi à terme doubler le chriffre d’affaires de la société. « Nous travaillons déjà beaucoup avec le Japon. Nous allons désormais franchir un pas supplémentaire » affirme Didier virtz.

La Petite Marquise espère reprendre des couleurs

Didier Virtz et Michel Galloyer, aux compétences très complémentaires espèrent par ce partenariat redonner des couleurs à cette belle enseigne qui , depuis quelques années avait perdu un peu de son lustre. Le magasin, installé rue des Lices dans le centre-ville d’Angers avait arrêté la patisserie fin juillet. La boutique devrait être repensée. « C’est une synergie des compétence, j’ai un profil industriel et Michel Galloyer a une excellente connaissance du commerce de proximité, nécessaire pour nous développer » explique Didier Virtz.

« C’est une belle maison » conclut Michel Galloyer, pas peu fier d’avoir croquer la moitié du petit pavé grisâtre au gout chocolaté.

Post author

Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

Laisser une réponse