les salariés de Technicolor lachent des ballons dans le ciel angevin

Environ 270 employés de l’usine Thomson d’Angers ont procédé à un lacher de ballon ce matin à Angers sur lesquels ils avaient écrit des messages personnels pour alerter à nouveau l’opinion, les élus, et la direction de Technicolor sur leur sort. Un geste qui se voulait un appel au secours à l’image des naufragés qui jettent des bouteilles à la mer.

Derrière cette manifestation toute symbolique, les salariés de Thomson Angers voulaient une nouvelle fois se faire entendre alors qu’approche la date fatidique du 11 octobre. Ce jour là , le tribunal de Commerce de Nanterre se prononcera sur la poursuite de l’activité. Thomson Angers, ex fleuron de l’économie angevine dans les années 70-80 vit très probablement ces dernières heures sous la bannière Technicolor. Le site est en liquidation judiciaire. Deux repreneurs éventuels (Eolane à Angers et Minerva à Tours) sont sur les rangs mais, quelque soit l’issue, il ne sera repris qu’une partie du personnel. « Au maximum, 180 salariés sur 350 » selon Odile Coquereau de la CGT.

Les syndicats veulent 1500 euros d’indemnité par année d’ancienneté

L’intersyndicale souhaite désormais que Technicolor  indemnise les salariés. Elle souhaite que le Groupe verse à chaque employé qui ne sera pas repris, une indemnité « supra-légale » de 1500 euros par mois d’ancienneté. Les élus du personnel vont demander la convocation d’un comité d’entreprise extraordinaire. « On se bat pour sauver le site depuis 96. L’ambiance est lourde dans l’usine. il y a beaucoup de rancune contre Technicolor . iI y aura des licenciements. Combien? on ne sait pas mais on veut être indemnisé à la hauteur du préjudice que l’on subit » conclut Odile Coquereau.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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