Le marché des compteurs Linky échappe à Angers

ERDF a retenu six entreprises pour fabriquer son compteur électrique intelligent Linky. Aucun fabricant angevin ne figure sur la liste : un coup dur pour l’actuelle et surtout l’ancienne majorité municipale PS qui comptait sur ce marché pour relancer le site industriel Thomson.

En juin dernier, Bercy désignait Angers comme la future capitale des objets connectés. Certains y ont vu un signe positif semblant annoncer qu’ERDF choisirait l’Anjou pour fabriquer ses compteurs électriques intelligents baptisés Linky. L’ancienne majorité PS avait fait de ce dossier une priorité pour relancer le site industriel Thomson, fermée en 2012 par Technicolor. L’idée, maintes fois évoquée par l’ex-maire Frédéric Béatse, y compris durant la campagne des municipales, était de reconvertir l’usine aujourd’hui désertée du boulevard Gaston-Birgé en la remorquant à un marché d’avenir. Malheureusement, ERDF a livré son verdict : six entreprises, dont deux françaises, participeront à la fabrication des 3 premiers millions d’exemplaires de Linky, mais l’outil de travail angevin ne figure pas sur sa liste. Côté tricolore, c’est  le breton Sagemcom (Dinan) et le groupe Maec (Cahors) qui héritent d’une partie de l’activité. Pour le reste, le choix d’ERDF s’est porté sur l’américain Itron, le suisses Landis + Gyr, l’allemand Elster et l’espagnol Ziv.

D’ici à 2021, le compteur Linky d’ERDF devra être déployé dans quelques 35 millions de foyers français. Cette première vague de fabrication lancé par ERDF représente un marché de 250 millions d’euros.

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