L’avenir des salariés de Technicolor Angers se jouera jeudi 6 septembre

Technicolor sera fixé sur son sort jeudi prochain, 6 septembre. L’ex-usine Thomson d’Angers est menacée d’une liquidation pure et simple. Les 350 salariés que compte l’entreprise ne semblent guère se faire d’illusion. La semaine dernière ils ont défilé dans les rues d’Angers mais le cœur n’y était plus.

Le maire d’Angers, Frédéric Béatse se veut résolument optimiste sur ce dossier en estimant que le 6 septembre doit « ouvrir des perspectives ».

Philippe Bodard demande un délai supplémentaire pour Technicolor

Hier, dans un communiqué adressé au préfet de Maine-et-Loire, le conseiller général Philippe Bodard estimait que le délai offert aux entreprises était inacceptable. Il demande que le gouvernement fasse pression sur la direction de Technicolor pour qu’elle redonne à l’usine la fabrication des « 68 000 décodeurs qu’elle vient de retirer au site d’Angers »  afin que l’activité se poursuive au moins jusqu’à la fin octobre.

Les possibilités de reprises sont minces, aucun repreneur potentiel ne souhaitant s’engager sans avoir en contrepartie une charge d’activité suffisante.

Thomson , ancien fleuron de l’économie angevine

Technicolor, spécialisé aujourd’hui dans la fabrication de décodeurs numériques,  était un des fleurons de l’économie angevine dans les années 70 80 lorsque l’entreprise s’appelait encore Thomson Angers. Elle fabriquait à l’époque des téléviseurs et employait 2500 personnes.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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