Coup de génie d’Angers-SCO à Marseille (1-2)

Intraitables sur coups de pieds arrêtés, les angevins ont surpris des Marseillais sans volonté ni répondant sur la pelouse d’un stade Vélodrome aux deux-tiers vides.

On connaît les capacités des joueurs angevins à faire déjouer leur adversaire, surtout en première période. On les avait vus à l’œuvre dans cet exercice métronomique à Montpellier (victoire 0-2), à Ajaccio (victoire 0-2), également à domicile contre Nice (1-1) ou même à Lorient, malgré un second round raté (défaite 1-3). Dimanche après-midi, au Vélodrome, le SCO a remis en branle cette mécanique bien huilée assise sur un bloc défensif solide et gestionnaire, ponctuée de jolies fulgurances en attaque autour des remuants Camara et Kekteophomphone. Face à une telle machine, l’Olympique de Marseille n’avait ni les moyens, ni la volonté visiblement, d’espérer mieux qu’un match nul. Au final, les errances techniques des joueurs de Michel, évoluant dans un schéma sans fond de jeu identifié, quasi-anonyme, les ont conduits à une catastrophe qu’on pressentait dès la demi-heure.
A cinq minutes de la pause, sur une relance impeccable du gardien Butelle, Arnold Bouka-Moutou, le petit arrière latéral angevin, contrait sans mal la défense marseillaise et se faisait descendre irrégulièrement par Rémy Cabella dans la surface. Thomas Mangani transformait le pénalty plein axe (38’).
A la mi-temps, Stéphane Moulin, échaudé par les précédentes déconvenues contre Nice ou Lorient, mettait en garde ses protégés contre la réaction marseillaise au retour des vestiaires. Il a vu juste : Butelle a dû s’employer trois fois devant les tentatives stériles de Barrada (47’), Sarr (49′) et Cabella (56’). Passé l’orage, le SCO retrouvait ses esprits et doublait la mise sur une tête croisée de Romain Thomas, servi par un coup-franc satellitaire de Mangani (70’). Il restait vingt minutes au angevins pour tenir ce résultat inespéré (0-2). Mais très vite, l’arbitre Mickaël Lesage sanctionnait une intervention de Doré sur Lucas Ocampos et accordait à l’OM un généreux pénalty que Michy Bathsuayi convertissait en but (79’). Heureusement pour les promus, la Reconquista marseillaise s’arrêta net, Férébory Doré manquant de peu ensuite le 1-3 face à un miraculeux Mandanda (88′).

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