Angers : top départ pour le restaurant de Samuel Albert

Sauf contretemps, le restaurant du dernier vainqueur de Top Chef ouvrira la semaine prochaine, place du Ralliement.

Un nouveau gros chantier s’achève à Angers, pas sur l’espace public, mais dans l’espace privé, celui de l’ancien bar-restaurant Duplex dont les murs ont été rachetés au printemps dernier par le vainqueur de l’émission culinaire Top Chef (M6). L’acquéreur est bien connu des adeptes de ce programme désormais culte du paysage audiovisuel « mainstream » : il s’agit de Samuel Albert, 30 ans, un cuisinier de talent natif de Soucelles (Maine-et-Loire) et mis sur orbite par l’Ecole hôtelière de Saumur où il fit son apprentissage. Depuis ses jeunes années, le « chef » a beaucoup bourlingué, multipliant les expériences à l’étranger, de Londres (Angleterre) à Shanghaï (Chine), en passant par Melbourne (Australie), autant d’étapes qui lui ont permis d’imprégner son style d’une impressionnante mosaïque de goûts et de couleurs. Un kaleïdoscope de créativité qui, sans doute, n’est pas pour rien dans son succès télévisuel : Samuel Albert a remporté le concours Top Chef en mai dernier à l’issue d’une finale où il s’est particulièrement distingué grâce à son dessert en trompe-l’œil inspiré de la pomme figurée par le peintre surréaliste wallon René Magritte dans son tableau « le fils de l’homme » (1964).

Réservations sur Internet

Au moment de sa victoire, l’angevin était en poste au Japon où il mitonnait les plats servis aux convives de l’ambassade de Belgique. Mais, très vite, sa volonté de voler de ses propres ailes l’a naturellement conduit à opérer un retour aux sources, celles de ses grands-parents originaires de Baugé et Bourgneuf-en-Mauges: dans sa région d’origine, le jeune trentenaire, auréolé de sa toute nouvelle notoriété médiatique, a prospecté et finalement trouvé un local à la mesure de son ambition : son restaurant se trouvera donc en plein cœur de la ville d’Angers, à l’emplacement de l’ancien Duplex, totalement rénové après deux mois de travaux. Le nom de l’établissement, « Les Petits Prés », est d’ailleurs un clin d’œil au lieu de résidence de sa grand-mère. Sous cette « marque », l’entrepreneur souhaite aussi se forger une identité à l’image de sa cuisine, fruit d’une fusion entre les produits du terroir angevin (ses racines) et les saveurs importées de ses pérégrinations professionnelles, en Asie notamment.
Le restaurant de Samuel Albert, qui bénéficiera sans doute d’un gros coup de projecteur de la presse locale, devrait ouvrir ses portes au public le mardi 5 novembre. Les réservations sont possibles sur internet depuis le 29 octobre (www.lespetitspres.fr)

 

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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