Angers : Neocoach…bouge au Ralliement !

L’enseigne, créée en 2014, a investi en janvier dernier un local plus grand situé au premier étage du bâtiment qui jouxte le théâtre municipal. Rencontre avec Bruno Fouché qui gère ce club sportif avec sa compagne Anne-Sophie.

Bruno et Anne-Sophie Fouché

Quel était le but de ce déménagement ?

Bruno Fouché : Gagner de la superficie et apporter un « plus » à notre clientèle (300 inscrits, NDLR) : avec 240 m², on a presque doublé notre espace de travail par rapport à notre ancien local (rue du Mail). Le cadre a changé, le confort est meilleur et l’adresse est plus visible, mais le concept initial de Neocoach est le même qu’avant. C’était notre volonté de conserver l’état d’esprit originel de l’établissement.

Justement qu’est-ce qui différencie Neocoach des plus grosses structures de fitness standardisées ?

B. F : Ici, on privilégie la pratique en « petit groupe » . On vend du service et on accompagne les gens dans l’apprentissage et l’exercice de leur activité sportive, depuis l’entraînement collectif jusqu’à, dans certains cas, la préparation individuelle. C’est du coaching au sens propre du terme, fondé sur de la « relation humaine », du conseil. Parfois, les cours se prolongent autour d’un café. On en profite pour discuter, faire connaissance et créer du « lien ». C’est ce que le public recherche aujourd’hui.

Comment avez-vous aménagé les lieux ?

B. F : On s’est entendu avec le propriétaire pour organiser un espace ouvert où il est facile d’évoluer, même avec du petit matériel comme le nôtre. L’objectif était de cloisonner le moins possible : les seuls murs qui ont été dressés servent à isoler les deux vestiaires hommes/femmes et la salle de yoga. Dès l’entrée, une surface de 90m² est dédiée aux séances de team training (renforcement musculaire et cardio-vasculaire, NDLR). Au niveau de la décoration et de l’environnement général, on a fait en sorte que l’utile rejoigne l’agréable : le bâtiment est en effet doté d’un cachet historique qui remonte à la fin du XIXème siècle.

Quel est ce passé ?

B. F : Il est lié à celui du théâtre juste à côté, construit un an plus tôt en 1871. Les deux édifices ont d’ailleurs été conçus comme un tout par le même architecte ! A l’origine, le rez-de-chaussée était occupé par le café Gasnault. Et à notre étage, se trouvait une grande salle de jeu avec une dizaine de tables de billard ! On a profité de la rénovation pour faire réapparaître les veilles colonnes d’époque qui étaient dissimulées dans le placo des murs. C’est aussi dans cet endroit que les premières projections cinématographiques des Frères Lumière ont été données à Angers. Toute cette rétrospective, je l’ai restituée à travers des photos d’archive que j’ai disposées sur un panneau d’1X2m installé à l’entrée de Neocoach.

Quel est votre parcours personnel ?

B. F : Avec ma femme, on a géré pendant quinze ans un club de fitness à Montreuil-Juigné. Moi, en parallèle, j’ai enseigné les arts martiaux chinois entre 2007 et 2014 : j’ai d’ailleurs obtenu le diplôme d’Etat dans plusieurs de ces disciplines, ce qui m’a permis de devenir entraîneur national. A cette époque, j’ai décidé de mettre à profit cette expérience au sein d’un club ouvert au grand public. De là, la création de Neocoach avec Anne-Sophie, spécialisée dans le fitness. L’idée initiale de ce projet transparaît d’ailleurs dans le préfixe de l’enseigne (« néo » pour néophyte) : il s’agissait de s’adresser à tout le monde, et notamment d’initier ceux qui, pour de multiples raisons, ne sont pas amenés à pratiquer ce type d’activité : pilates, yoga, team training, boxing training (de l’entraînement, sans les coups, NDLR).

Plus d’infos sur le site http://www.neocoachstudio.fr/

Neocoach, 8, place du Ralliement à Angers.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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