Suite à l’agression de contrôleurs mardi dernier, les bus du réseau Irigo n’ont pas circulé dans le quartier de Belle-Beille hier. Le trafic devrait revenir à la normale à partir de ce jeudi.
Pendant 24 heures, les transports collectifs ont déserté le secteur de Belle-Beille où des contrôleurs ont été victimes d’une agression à l’engin explosif mardi dernier, avenue Notre dame du Lac. L’évènement a suscité une vive émotion au sein du personnel du transporteur Keolis qui gère le réseau de bus à Angers. A tel point qu’un boycott été décrété mercredi matin par les agents, entraînant l’interruption du trafic dans l’ensemble du quartier. Plus exactement, une déviation a été mise en place à partir de l’avenue Patton d’où les bus rejoignaient directement le terminus de la ligne, situé à la Maison de la Technopole, afin d’éviter le quartier. Sept arrêts n’ont pas été desservis, depuis celui de « Chapelle Belle-Beille » jusqu’au campus universitaire (arrêt IUT). Outre ces deux stations, l’opération concernait aussi celles de Boisramé, de Notre-Dame-du-Lac, de l’ISTIA, de la Cité Universitaire et du Restau U, soit la totalité du trajet parcouru par la ligne 1 à l’intérieur de Belle-Beille.
Une rencontre a été organisée mercredi matin entre les organisations syndicales de l’entreprise de transport et sa direction. Il y a été question de « moyens supplémentaires » pour assurer la sécurité des chauffeurs et des contrôleurs dans les « quartiers populaires », et notamment en période de vacances scolaires, comme c’est le cas actuellement.
Le gel devrait être levé jeudi matin et la circulation reprendre son cours normal.