Angers : 5 caméras de surveillance installées au Ralliement

Une trentaine de caméras de vidéosurveillance va être installée dans les prochains jours dans le centre-ville et les quartiers d’Angers. A terme, le dispositif doit en compter cent.

C’était une promesse du candidat Christophe Béchu : déployer dans les points réputés sensibles de la ville un lourd dispositif de vidéosurveillance. Une centaine de caméras doit composer le système dans les prochaines années, mais la première phase du programme sera une réalité dès le 1er octobre. A cette date, 34 caméras vont faire leur apparition dans six secteurs. Le centre-ville est concerné : place du ralliement, cinq appareils vont être installés, et deux quai des Carmes (en amont du pont de Verdun). Ce n’est pas tout : la municipalité d’Angers en annonce sept rue Bressigny (entre le boulevard Foch et la rue de la Madeleine), trois dans le secteur Savary (quartier saint-Michel), six à la Roseraie, et une à Monplaisir (Place de l’Europe). Ce nouveau déploiement vient renforcer l’actuelle vidéosurveillance déjà en place rue de Roë, dans le quartier de la gare et le long de la ligne de tramway.

Un comité d’éthique

Dans un communiqué diffusé cet été, la Ville soulignait vouloir s’appuyer sur cette technologie pour « prévenir l’atteinte aux personnes et aux biens, sécuriser l’espace public et augmenter le sentiment de sécurité des angevins ». Lors du vote de projet en 2014, l’opposition socialiste, à l’origine des premières installations à la gare et sur le parcours du tram, dénonçait « une dérive sécuritaire ».
L’ensemble du dispositif sera relié à un centre de visionnage aménagé dans les locaux de la police municipale. Un comité d’éthique veillera à ce que ces équipements ne contreviennent pas à la liberté individuelle des personnes.
Coût total de l’investissement : un million d’euros.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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