La mesure, décrétée par le premier ministre Jean Castex, va s’étendre sur quinze jours au moins. Pas de confinement en journée, ni de fermetures d’écoles, mais un couvre-feu renforcé pour tous : voilà le nouvel axe stratégique du dispositif sanitaire dévoilé ce jeudi par Matignon pour lutter contre la propagation de la Covid-19, et notamment de son variant britannique, le VOC-2020, réputé plus contagieux que le virus d’origine. Dès samedi 16 janvier, à Angers comme partout ailleurs en France, les sorties (pour motifs personnels) en dehors du domicile seront interdites à 18 heures le soir jusqu’à 6 heures du matin (à ce jour, cette restriction ne s’appliquait qu’à partir de 20 heures). L’extension du couvre-feu sera en vigueur pour une période d’au moins quinze jours, a annoncé le Chef du gouvernement. Une réponse que Jean Castex estime « graduée » face à l’aggravation de l’épidémie et aux risques que représentent sur l’évolution des courbes l’irruption de « mutants » plus propices à la transmission, notamment chez les enfants. Pour autant, les écoles resteront ouvertes et continueront à fonctionner dans le cadre des règles sanitaires qui sont les leurs depuis plusieurs semaines (masque obligatoire dès l’âge de six ans). Deux changements toutefois : les activités scolaires de sport en salle sont suspendues et le protocole à respecter dans les cantines durci. Bien évidemment, aucun assouplissement n’est à l’ordre du jour, ni pour les bars et restaurants, astreints à une fermeture administrative depuis la fin du mois d’octobre, ni pour les établissements culturels (théâtre, cinémas, salles de concerts) soumis au même régime que les clubs de sport en intérieur. Pour tous les autres commerces, une fermeture à 18 heures sera de rigueur. Contrôles renforcés aux frontières « La situation sanitaire n’exige pas, à ce stade que nous mettions en place un nouveau confinement » a souligné le premier ministre, sans toutefois en écarter l’hypothèse « si nous constatons une dégradation épidémique forte ». Les dérogations prévues dans le cadre du nouveau couvre-feu à 18 heures n’évoluent pas par rapport aux conditions qui avaient été définies antérieurement : la circulation sur l’espace public sera tolérée si elle est justifiée par un retour à domicile après la sortie du travail. Parallèlement, l’Etat met en place une politique de contrôle renforcée aux frontières : A compter de lundi, tous les voyageurs qui souhaitent se rendre sur le territoire français depuis un pays extérieur à l’Union européenne, seront soumis à la réalisation obligatoire d’un test PCR avant de partir. Seul un résultat négatif les autorisera à embarquer dans un avion ou un bateau à destination de la France.

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Dans le cadre du plan de lutte contre le coronavirus, le préfet du département a durci les règles de déplacement et interdit au public l’accès aux espaces verts et la pratique de loisirs de plein air. Les angevins se souviendront longtemps de ce début de printemps de 2020 : cernés par la propagation rapide du Covid-19, ce virus arrivé de Chine en début d’année, tous les habitants doivent se plier aux règles de confinement à domicile décrété par l’Etat le 17 mars. Ces mesures de santé publique se sont traduites dès le week-end dernier par la fermeture des commerces, puis des établissements scolaires, et la limitation des déplacements quotidiens au strict nécessaire, mais sur présentation d’un justificatifs écrit (alimentation, santé, travail). 438 verbalisations en trois jours A Angers, le constat visuel de rues et de transports vides, et de magasins clos prouvent que la majorité de la population s’est globalement conformée aux consignes officielles. Mais ici comme ailleurs, des « écarts de conduite », passibles d’amendes (135 euros), ont été constatés, ce que regrette le préfet de Maine-et-Loire René Bidal, évoquant, dans un communiqué, « une absence d’assimilation des indispensables et désormais vitales mesures de précaution pour réduire au strict minimum les contacts physiques ». 438 personnes ont été verbalisées depuis le 17 mars » ajoute le Représentant de l’Etat. Suite aux décisions prises par le conseil de défense présidé vendredi par le Président de la République, l’ensemble des préfets en poste dans les cinq départements de la Région Pays de la Loire ont, le soir même, annoncé la signature d’un arrêté imposant un durcissement du dispositif sanitaire afin de limiter les contacts physiques et les regroupements d’individus propices à la contamination. Ces mesures dites de « distanciation sociale » se sont traduites, dès ce matin (à 8 heures) par l’interdiction des accès aux parcs et jardins publics recensés dans l’ensemble du Maine-et-Loire. Sont également concernées le « aires de jeux et les installations sportives de plein air ». Idem pour tous les sites qui, habituellement, sont prisés des promeneurs : les forêts et autres espaces boisés, les rivages de cours d’eau et des étangs, les chemins de randonnées et de halage. La Préfecture proscrit aussi « les activités de pêche et de chasse à titre de loisirs » et rappelle que la pratique du vélo et de tous véhicules de deux-roues « qui aurait un objectif sportif ou de détente est d’ores et déjà interdit par l’obligation de ne pas s’éloigner de son domicile ». Seuls les marchés alimentaires installés sur l’espace public (extérieur et halles) restent, pour l’instant, autorisés.

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Alors qu’une grosse manifestation régionale se profile à Angers, le Préfet de Maine-et-Loire a défini un périmètre de sécurité dans lequel le défilé n’aura pas le droit de pénétrer. Depuis le début de semaine, les réseaux sociaux, et Facebook en particulier, relaie un appel à manifester lancé par des gilets jaunes de Loire-Atlantique qui cherchent à organiser un rassemblement régional, non pas à Nantes, mais dans les rues d’Angers, samedi 19 janvier. Devant la perspective d’une action d’ampleur, irriguée par les cinq départements des Pays de la Loire, la Préfecture du 49 a préféré prendre les devants : un communiqué, publié jeudi par le représentant de l’Etat, Bernard Gonzalez, donne le détail d’une série de mesures sécuritaires destinées à prévenir l’immixtion d’éléments perturbateurs et violents dans le cortège de gilets jaunes. Le Préfet commence par s’appuyer sur une règle juridique qui lui donne la possibilité d’interdire la manifestation, sous prétexte qu’elle n’a pas été déclarée par ses organisateurs auprès de l’administration « au moins trois jours avant la tenue de l’évènement ». Or, à ce jour aucune démarche de ce genre n’a été engagée. Bien que déclaré « illégal », le défilé ne sera pas empêché : un solide cordon de sécurité va toutefois être déployé autour du centre-ville historique afin d’en barrer l’accès. La marge de manœuvre des gilets s’en trouvera donc réduite aux grandes artères périphériques, en l’espèce les boulevards Maréchal- Foch, Roi-René et Charles-de-Gaulle, ainsi que la promenade Jean-Turc en contrebas du château, la place Molière et le Quai Ligny qui borde la Maine. La consommation d’alcool interdite sur la voie publique Voilà pour le périmètre. Les consignes maintenant. Elles s’adressent d’abord aux commerçants, cafetiers et restaurateurs, tous invités « à sécuriser leurs établissements » quelle que soient les circonstances et l’importance de la mobilisation. Si la vente d’alcool reste autorisée, sa consommation sur la voie publique sera prohibée. En revanche la commercialisation et le transport de produits chimiques, gaz, pétards et autres objets pyrotechniques sont interdits. Par ailleurs, des difficultés de circulation (et de stationnement) sont à prévoir dans le cœur de ville et à hauteur de la rocade (voies sur berges). Depuis le 17 novembre, coup d’envoi du mouvement des gilets jaunes, « aucune violence n’a été enregistrée sur Angers » souligne le communiqué de la Préfecture. Un état d’esprit dont s’est d’ailleurs récemment félicité le maire Christophe Béchu à l’occasion d’une rencontre avec une délégation locale. Samedi, un centre opérationnel départemental sera ouvert à la préfecture afin de superviser le maintien de l’ordre. La cellule d’information du public – 02 41 81 82 22 – sera ouverte dès 13 h 30. Enfin les comptes Twitter et Facebook @Prefet49 assureront un suivi régulier de la situation.

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Pour la troisième fois en moins d’un mois, le mouvement des gilets jaunes bouscule le calendrier sportif des troupes de Stéphane Moulin. On pensait que le SCO mettrait son compteur à jour de la Ligue 1 contre les Girondins de Bordeaux mardi prochain. Il n’en sera rien. L’équipe angevine, qui a purgé le premier de ses deux matchs en retard en début de semaine contre Amiens (0-0),  va, encore une fois, être privée de compétition ce week-end. La nouvelle est tombée jeudi en fin d’après-midi dans les colonnes du journal Midi libre : l’affiche contre le Nîmes Olympique, programmée samedi soir (20 heures) au stade des Costières, n’aura pas lieu. Gros rassemblement de gilets jaunes au stade Cette décision, validée par la Ligue de football professionnel, émane de la Préfecture du Gard qui redoute l’ampleur de la manifestation des gilets jaunes prévue le jour-même aux alentours de l’enceinte sportive. Il est vrai que, sur place, le rassemblement s’annonce important : les «gilets jaunes » nîmois seront en effet rejoints par leurs homologues de Montpellier, d’Arles et d’Avignon dans le cadre d’une mobilisation qualifiée d’interrégionale. Dans ces conditions, la tâche des policiers habituellement chargés de sécuriser l’accès au stade, devenait (malgré les renforts) très compliquée, voire impossible pour le cas où des débordements adviendraient, alors même quelque 10 000 spectateurs sont attendus le soir du match… Un match reporté dès janvier  ? A quoi s’attendre dorénavant ? Dans un premier temps, il était prévu de décaler ce Nîmes-Angers au lendemain, c’est-à-dire le dimanche 13 janvier (la rencontre Dijon-Montpellier, annulée pour les même raisons, a bénéficié d’un tel report de 24 heures). Cette solution n’a toutefois pas été retenue, pour des questions de règlement : Angers rejoue dès le mardi 15 contre Bordeaux, un match qui devait initialement se disputer le…8 décembre dernier ! Or un délai minimum de trois jours est requis entre chaque journée de championnat… Toutefois une date rapide devrait pouvoir être fixée : Nîmes et Angers sont en effet éliminées de la Coupe de France, compétition dont les 16ème de finale sont organisés très prochainement, à savoir le mardi 22, mercredi 23 et jeudi 24 janvier. Les deux équipes devraient donc se retrouver cette semaine-là. Affaire à suivre.

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Des groupes de « gilets jaunes » se relaieront le 17 novembre pour entraver la circulation urbaine au niveau de plusieurs carrefours. Si la mobilisation annoncée tient ses promesses, les accès par le sud et l’est de l’agglomération s’annoncent particulièrement compliqués. Quels seront les gros points chauds ? La jacquerie qui s’organise en France contre la hausse des taxes sur le carburant va se traduire, toute la journée de samedi, par une série de blocages stratégiques opérés par des manifestants symboliquement revêtus de « gilets jaunes », ces fameuses tenues de sécurité dont chaque automobiliste doit obligatoirement disposer à bord de son véhicule depuis 2008. Le contenu des appels à la mobilisation, lancés pour la plupart via les réseaux sociaux, laissent à penser que le mouvement va prendre des formes différentes en fonction de la typologie des villes. Dans les grandes agglomérations, comme Paris ou Nantes, l’objectif consistera à gêner l’accès à la ceinture périphérique, à barrer l’entrée des dépôts de carburants et des centres commerciaux les plus courus chaque week-end par les populations urbaines. Qu’en sera-t-il à Angers samedi prochain ? Pour l’heure, quatre des principaux secteurs connectés aux voies rapides sont dans le viseur des organisateurs « locaux ». Dans le centre-ville, un groupe de « gilets jaunes » cherchera sans doute à ralentir la circulation à partir du boulevard du Roi-René, au pied du château, là où des bretelles permettent de rejoindre la rocade (direction Nantes ou Paris). Plus au nord, une action est prévue au niveau du rond-point Jean-Moulin : ce passage, qui dessert la zone commerciale Saint-Serge (et ses grands magasins) concentre un très gros flux de circulation le samedi. A l’est, le rond-point aménagé à l’extrémité de l’avenue Montaigne, point d’intersection entre la galerie marchande Espace Anjou et l’A 87, devrait être, sinon bloqué, du moins perturbé par des barrages filtrants ou des opérations-escargot. Au sud, le carrefour du boulevard Blanchoin, près du siège du Courrier de l’Ouest, s’annonce également comme un point à surveiller. Situé en sortie de ville (ou en « entrée » selon la direction empruntée), cet axe est l’artère principale qui irrigue la ville d’agglomération depuis Les Ponts-de-Cé, Mûrs-Erigné, Juigné-sur-Loire ou Saint-Jean-des-Mauvrets.

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Pour ceux qui envisagent de suivre une formation en communication, en action sociale ou en lettres et sciences politiques, l’Ircom vous donne rendez-vous le samedi 31 janvier à Angers, à l’occasion de la Journée Portes Ouvertes. Le personnel pédagogique de l’école supérieure angevine présentera les 3 formations et leurs débouchés.

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La PDG du groupe angevin (puériculture, sérigraphie) a reçu des mains de l’ancienne ministre angevine, les insignes de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite. Une belle récompense pour cette jeune chef d’entreprise de 41 ans à la tête d’un groupe de 300 salariés.
Photo: Delphine Courtin-Jamet aux cotés de Paul Jeanneteau, président du Comité d’Expansion du Maine-et-Loire et de Roselyne Bachelot-Narquin.

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