Le tout dernier rapport publié le mardi 23 janvier par Arthur Loyd place Angers au sommet du classement des métropoles intermédiaires (population de 300 000 à 500 000 habitants) pour son attractivité. Cette analyse annuelle, menée par le réseau expert en immobilier d’entreprise, passe au crible 75 indicateurs dans 50 villes pour identifier les plus séduisantes pour les entreprises et leurs employés. Les paramètres scrutés incluent entre autres le dynamisme de la population, la création d’emplois, l’engagement envers la transition écologique, la gestion des risques climatiques, le coût de l’habitat, l’accès aux soins de santé, et la pression fiscale. Néanmoins – et c »est plus surprenant – Angers recule dans la catégorie « qualité de vie » : malgré son cadre agréable et le sentiment de bien-être partagé par beaucoup d’habitants, satisfaits par la verdure et les services proposés, le chef-lieu du 49 se classe seulement quatrième, principalement à cause de la hausse des prix de l’immobilier, très sensible depuis une dizaine d’années. Le baromètre 2023 souligne également le succès de Toulouse, qui domine la catégorie des « très grandes métropoles » (plus d’un million d’habitants), devançant Lyon, tandis que Rennes se hisse en tête des « grandes métropoles » (500 000 à un million d’habitants). Angers a gagné 10 000 habitants en 10 ans Pour la deuxième année consécutive, Angers brille dans le groupe des métropoles « intermédiaires », remportant la première place dans la catégorie « connectivité, capital humain et transitions », et la seconde dans « vitalité économique ». L’étude d’Arthur Loyd attribue le succès d’Angers à plusieurs facteurs : un dynamisme démographique remarquable (+10 000 habitants en dix ans), une capacité d’innovation notable, et une offre de mobilité douce adaptée au contexte local. La ville bénéficie également d’une solide résilience économique, soutenue par une croissance du PIB régional et un taux de chômage inférieur à ses rivales, ainsi que par le renforcement des emplois dans les Activités Métropolitaines Supérieures. Le marché immobilier tertiaire d’Angers est également mis en lumière, avec une croissance notable des transactions de bureaux, en particulier pour les nouvelles constructions, illustrée par des projets tels que Le Cours Saint-Laud ou le Quai Saint-Serge, symboles des ambitions d’Angers dans l’accueil d’entreprises. Angers se démarque aussi par son excellent indice de sécurité, son offre éducative supérieure variée, et sa relative préservation contre la pollution atmosphérique et les risques climatiques, notamment les précipitations extrêmes et les canicules.

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5 429 nouveau-nés ont été comptabilisés à Angers l’an dernier. Comment leurs parents ont-ils choisi de les appeler ? Chez les garçons, Maël a détrôné Gabriel et, chez les filles, Ambre a pris le dessus sur Alba. Chaque année, la valse des prénoms dit un (petit) quelque chose de notre société, des sensibilités et des fantasmes qui la traversent, parfois à la vitesse d’une météorite. Dans dix ou quinze ans, les bébés nés à Angers en 2023 seront, à travers leur état-civil, le reflet d’une époque révolue. 5 429 bébés ont été inscrits sur les registres de la Ville l’an dernier, un peu moins qu’en 2022 (5 585, mais là n’est pas le sujet du jour). Paul, Sacha et Chloé ont perdu de leur superbe 40 garçons ont été baptisés « Maël », 35 « Raphaël » et 32 « Arthur ». Côté filles, on a comptabilisé 40 « Ambre » et 40 « Rose », 36 « Alba ». Voilà pour les tiercés par genre. Comme celle de la musique ou du prêt-à-porter, la mode des prénoms est extrêmement fugace. Certains de ceux qui figuraient dans le Top 10 en 2015 ont progressivement perdu leur primauté et quelques-uns ont même vu leur cote dégringoler : c’est le cas de « Louis », « Paul », « Sacha » ou « Gabin » chez les garçons, de « Chloé », « Camille », « Juliette » ou « Manon » chez les filles. En revanche, « Malo » (masculin) et « Charlie » (féminin) font une entrée remarquée dans la première partie du classement. A quelques exceptions près, le palmarès angevin correspond à celui qui a été établi au niveau national en 2022 : Voici, dans le détail, le palmarès des prénoms les plus donnés à Angers en 2023 : Filles Ambre : 40 Rose : 40 Alba : 36 Louise :34 Alma : 31 Jade : 31 Charlie :30 Agathe : 25 Adèle : 23 Albane : 22 Garçons Maël : 40 Raphaël : 35 Arthur : 32 Jules : 31 Gabriel : 30 Léo : 29 Malo : 27 Noé : 27 Lucas : 25 Eden : 24

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Trois ans après la précédente édition, qui l’avait déjà placé en haute du classement, Angers domine le palmarès 2023 de l’Observatoire des villes vertes. On y voit le vie en vert, quel que soit l’endroit (ou presque). A Angers aucun habitant ne vit à moins de 500 mètres d’un jardin, d’un parc, d’un petit périmètre planté d’arbres. Résultat d’une politique locale historiquement tournée vers des objectifs paysagers : la Municipalité consacre 10% de son budget à ses parcs et jardins, soit un montant de 167 euros par habitant, plus du double de la moyenne nationale. Un tiers de la surface d’Angers est composé d’espaces verts (102 m² par habitant, contre 50 en moyenne au niveau national) : on y décompte quelque 162 000 arbres, dont 19 500 en alignement le long des rues, des avenues, des boulevards. C’est plus qu’à Rennes (125 000), mais moins qu’à Nantes (300 000), ville bien plus étendue que sa voisine du Maine-et-Loire (65 km², contre 42). Ces trois villes se retrouvent d’ailleurs dans le top 10 du classement établi par l’Observatoire des villes vertes : Angers décroche donc la première place, Rennes la deuxième (+5 places par rapport au palmarès 2020), et Nantes la sixième, en forte baisse par rapport à l’édition précédente (-4 places). A propos d’Angers, l’auteur du classement salue « l’entretien des espaces naturels, et les efforts déployés en faveur de la biodiversité, la gestion des eaux pluviales, les actions de sensibilisation… ». Il ajoute que la capitale du 49 « dispose d’un arsenal de solutions innovantes pour végétaliser durablement la ville, renforcer la résilience de son territoire et avec ça le bien-vivre de ses habitants ». Avec Rennes et Lyon, Angers a mis en place, selon l’Observatoire, la meilleure « politique d’incitation des citoyens à végétaliser ».

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Alors que la saison entre dans sa dernière ligne droite, avant la traditionnelle fermeture hivernale, le parc à thème angevin se targue d’un exercice réussi, malgré l’inflation et un été assez mitigé, trop frais et humide entre la mi-juillet le 10 août, trop chaud ensuite jusqu’à la mi-septembre. Le parc Terra Botanica, situé à Angers (Maine-et-Loire), a annoncé qu’il avait déjà établi un record de fréquentation pour la saison 2023, même si cette dernière n’est pas encore terminée. Le communiqué du parc, daté du jeudi 12 octobre, indique que cette saison a été exceptionnelle, marquée par un record de fréquentation, avec plus d’un demi-million de visiteurs ayant déjà parcouru les allées du parc depuis le début de la saison. Cela confirme la place de Terra Botanica en tant que deuxième parc à thème le plus fréquenté de la région. Quels étaient les chiffres en 2022 ? La saison 2023 n’est pas encore terminée, car Terra Botanica organise sa traditionnelle fête d’Automne chaque week-end en octobre, ainsi que pendant les vacances de la Toussaint, du samedi 21 octobre au dimanche 5 novembre, cette année sur le thème du cirque. Le programme comprend des spectacles de magie, des artistes circassiens sous chapiteau, des squelettes voltigeurs dans « Les mystères de la forêt, » une cucurbithèque et pommothèque géantes, ainsi que la projection du film Dracula au cinéma 4D. En outre, pour la deuxième année consécutive, Terra Botanica propose Terra nocta, une expérience nocturne prolongée depuis cet été. Après les années difficiles qui ont suivi son ouverture en 2010, ces chiffres de fréquentation record semblent démontrer que Terra Botanica a -peut-être – atteint son rythme de croisière. Ils témoignent de l’attrait de son concept centré sur le végétal, offrant aux visiteurs une expérience unique et éducative au cœur de la nature.

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Créer une microentreprise est une option intéressante pour les personnes qui cherchent à lancer leur propre entreprise. Mais avant de vous lancer, il y a plusieurs choses que vous devez savoir. Dans cet article, nous allons examiner tout ce dont vous avez besoin pour créer une microentreprise en France, y compris les obligations légales, les comptes bancaires, et plus encore. Que vous soyez un particulier, un autoentrepreneur, un entrepreneur, ou un porteur de projet, cet article devrait vous donner toutes les informations dont vous avez besoin. Le compte bancaire : première étape pour créer une microentreprise L’un des éléments les plus importants dont vous aurez besoin pour votre microentreprise en France est un compte bancaire. Pour démarrer votre entreprise, vous aurez besoin d’un compte bancaire distinct de votre compte personnel. Cela peut aider à garder vos finances organisées. Vous pouvez également opter pour une banque en ligne comme https://particuliers.sg.fr/ouvrir-compte-bancaire-en-ligne pour plus de commodité et de rapidité. En effet, cela peut s’avérer pratique pour les autoentrepreneurs qui ont peu de temps à consacrer aux tâches administratives et qui ainsi, peuvent gérer leur compte dédié depuis n’importe où et n’importe quel support (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.) tant qu’ils ont un accès internet. N’oubliez pas non plus de consulter les tarifs et les services proposés par la banque avant de vous décider. Les obligations légales Les obligations légales sont une partie importante de la création d’une microentreprise en France. Avant même de commencer à travailler, vous devez vous assurer que vous respectez les exigences légales suivantes : immatriculer votre entreprise auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE) ;obtenir un numéro SIRET (Système d’identification du Répertoire des Entreprises et des Établissements) ;déclarer votre entreprise auprès des autorités fiscales et sociales ;valider votre convention collective. Les assurances Les assurances sont également un élément important à considérer lors de la création d’une entreprise comme d’une autoentreprise. Assurez-vous d’avoir la bonne couverture pour votre entreprise et pour votre protection personnelle. Les assurances que vous devez prendre en compte comprennent la responsabilité civile professionnelle, l’assurance multirisque professionnelle, et l’assurance décennale pour les professions de la construction. Les impôts L’impôt est une question importante pour toute entreprise, et les microentreprises ne font pas exception. Vous aurez également besoin de vous assurer que vous respectez les obligations fiscales de votre entreprise, notamment en ce qui concerne les seuils de TVA ! Si vous exercez en tant qu’artisan, professionnel libéral ou prestataire de services en auto-entreprise peuvent bénéficier de la franchise en base de TVA jusqu’à ce que leurs recettes atteignent 36 800 euros. Au-delà de ce montant et jusqu’à 39 100 euros, le seuil majoré s’applique parallèlement à une période de tolérance comprise entre ces deux sommes. Si vous achetez et vendez des biens ou fournissez des services d’hébergement sous le régime de l’auto-entreprise, 91 800 euros est la limite dérogatoire pour la franchise de base de TVA avec un plafond élargi à 101 000 euros qui englobe également un délai d’indemnisation correspondant. Conseils pour lancer votre microentreprise En

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Booking.com a établi ce classement sur la base des avis déposés sur sa plateforme de réservation d’hébergement. La « perle de l’Anjou » s’est particulièrement distinguée dans sa Région. A l’approche, encore timide, des vacances d’été, et devant la perspective, beaucoup plus imminente, des congés de printemps, en avril et mai, les touristes français seraient bien inspirés de commander une chambre d’hôtes ou un gîte à Saumur : la sous-préfecture de Maine-et-Loire a en effet obtenu un excellent résultat lors de la dernière édition (la 10ème) du Traveler Review Awards, un palmarès qui récompense la qualité d’accueil des acteurs de l’hébergement à travers le monde. Le gros potentiel touristique de Saumur Ce classement, établi par le site de réservation Booking.com, propulse la « ville blanche », surnom qu’elle doit à son tuffeau qui marque de son empreinte, et de sa couleur, son paysage urbain, à la 11ème place du classement français. Saumur échoue, certes, au pied du Top 10, mais elle arrive en tête de toutes les villes touristiques de la Région Pays de la Loire. Dans le détail, elle devance Cholet (Maine-et-Loire), Laval (Mayenne), Les Herbiers (Vendée) et Angers, capitale du Maine-et-Loire. A noter : aucune commune de Loire Atlantique ou du département de la Sarthe ressortent dans ce palmarès réalisé à partir des avis déposés par les utilisateurs de la plateforme de réservation. C’est un bon point pour Saumur et sa région qui cherchent depuis plusieurs années à revaloriser auprès du grand public son potentiel touristique : située sur le circuit des Château de la Loire, bordée elle-même par le fleuve royal et ses rives sauvages, la ville inscrit son histoire dans un terroir atypique, représenté par ses sites troglodytiques, son vignoble, ses spécialités gastronomiques (fouaces, champignons farcis ou « galipettes »), ses parcs thématiques et naturels (zoo de Doué-la-Fontaine, jardins botaniques) et son riche patrimoine historique (l’abbaye de Fontevraud inscrite à l’Unesco, le château de Montreuil-Bellay, l’école nationale d’équitation et son corps de cavaliers mondialement connu, le « Cadre Noir »). Autant d’atouts qui fondent durablement l’attractivité de Saumur auprès des vacanciers qui, aux destinations balnéaires, préfèrent la culture, le calme et l’authenticité d’une certaine forme ruralité. Les critères d’un « bon accueil » selon les vacanciers Au niveau national, c’est l’Alsace, et plus particulièrement le Haut-Rhin, qui est à l’honneur du Traveler Review Awards : le département du Grand Est place Riquewihr et Ribeauvillé sur les deux premières places du podium des villes les plus accueillantes. Suit, en troisième position, Saint-Emilion (Gironde) puis Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Moustiers-Sainte-Marie (Alpes de Haute Provence), Albi (Tarn), Verdun (Meuse), Wimereux (Pas de Calais), et deux autres communes du Haut-Rhin, Colmar et Equisheim. La tonalité des messages déposés sur Booking.com évoque l’importance « des interactions amicales et les gestes accueillants des hôtes lors d’un séjour ». Ils mettent aussi l’accent sur le respect « de l’hygiène et des règles sanitaires en ces temps incertains marqués par la pandémie de Covid-19 ». En France, les appartements de vacances restent les plus récompensés par

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C’est en tout cas l’avis d’un acteur digital de l’emploi, Hellowork, qui a réalisé une étude sur les performances des marchés du travail des villes moyennes. Sous l’effet de la crise, la répartition des emplois disponibles sur les territoires vampirisés par les grandes métropoles se serait rééquilibrée au profit des pôles moyens. Un effet d’aubaine dont auraient profité des agglomérations moins tentaculaires comme Angers ou Cholet. Toutes deux figurent d’ailleurs dans le top 10 des espaces urbains répertoriés dans cette catégorie où le nombre d’emplois créés depuis le début de l’année 2021 serait sur une pente très positive (un classement dressé par HelloWork., un acteur de l’emploi, du recrutement et de la formation en France).La capitale angevine y pointe à la huitième place, devant l’agglo d’Annecy et derrière Paris-Saclay. Celle des Mauges fait encore mieux puisqu’on la retrouve sur le podium (3ème), entre Vannes et le Grand Dijon. Selon le directeur délégué de Hellowork, ces bons résultats pourraient traduire les prémices d’un démétropolisation progressive des emplois vers des espaces urbains moins denses. Un phénomène encore peu sensible, dont des villes comme Angers et Cholet, « ni trop petites, ni trop grandes » seraient les bénéficiaires, si d’aventure cette tendance devait se confirmer au cours des prochains mois. Est-ce le signe tangible d’une déconcentration de l’emploi ? Paris, on le sait, n’a plus guère la cote depuis plusieurs années auprès des actifs, rebutés par le coût prohibitif de l’immobilier et le rythme infernal de la vie professionnelle. Un sentiment de rejet qui s’est amplifié pendant la crise sanitaire, en raison des confinements successifs à l’origine de la généralisation du télétravail. Or, si la demande s’en va, une partie de l’offre ne pourra que suivre. La baisse constatée des embauches dans les métropoles n’est « pas uniquement parisienne puisque hors Paris, la part des neuf plus grandes ville de France se replie également de 2 points » confirme Hellowork.Les 10 premières villes moyennes répertoriées dans ce palmarès représenteraient aujourd’hui 7 % des offres en CDI et CDD (contre 5 %en 2020 ) et 8 % des opportunités de recrutements en intérim (contre 7 % l’an dernier). Dans le grand ouest, le territoire des Pays de la Loire apparaît comme la troisième région la plus dynamique de France sur le front de l’emploi : 10 % des offres françaises y sont comptabilisées. Seules l’Auvergne-Rhône-Alpes (17 % des offres) et l’Île de France (16 %) font mieux.

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Dans le cadre de son plan de relance post-Covid, l’Etat allège la charge fiscale des employeurs dès cette année. En Anjou, la note s’élève à 100 millions d’euros. En pleine crise, c’est un petit choc peut être salutaire, à tout le moins une bouffée d’oxygène qui s’offre aux acteurs économiques : en septembre dernier, le plan de relance « Bâtir la France de 2030 » présenté par Bercy comportait un volet fiscal qui annonçait une baisse d’impôt de 20 milliards d’euros répartis sur les exercices 2021 puis 2022. La mesure entre donc en œuvre dès cette année : à l’échelle nationale, elle représente un effort budgétaire de 10 milliards, une somme qui sera donc réengagée dans les mêmes proportions l’an prochain.En Maine-et-Loire, 8 225 entreprises sont concernées avec, à clé, un gain estimé à 102,7 millions d’euros. L’allégement porte sur les impôts locaux qui pèsent sur la production (masse salariale, investissement, capital) et dégradent la compétitivité de nombreux secteurs d’activité, et notamment des établissements industriels qui supportent à eux seuls 20% de la contribution. Un facteur qui grève l’attractivité des territoires et encouragent les délocalisations, affirme le ministère de l’Economie. Un phénomène que l’Etat souhaite justement renverser en encourageant le maintien ou le retour de filières stratégiques. Des impôts réduits de moitié Trois impôts vont donc baisser en 2021 : La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) baisse de moitié. Une réduction qui correspond à la suppression de la part affectée aux Régions.La cotisation foncière des entreprises (CFE) et la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) diminuent aussi de 50%. Enfin, le niveau de plafonnement de la cotisation économique territoriale (CET) passe de 3 à 2% de la valeur ajoutée : pour rappel, les entreprises redevables de cet impôt avaient jusqu’ici la possibilité de solliciter un prélèvement maximal de 3%, y compris lorsque le calcul initial de la CET était supérieur à ce taux. Désormais cette opération est réalisable dès la barre des 2%. La réduction de ces impôts dits de production profite «à 74 % aux TPE, PME et entreprises de taille intermédiaire», avait souligné le premier ministre Jean Castex, le 3 septembre dernier. Le Ministère de l’Economie précise que « les petites entreprises non redevables de la CVAE – parce que leur chiffre d’affaires est inférieur à 500 000 € – « bénéficieront sous condition de la baisse du taux de plafonnement de la Cotisation économique territoriale ». Rappelons que la CET avait remplacé la taxe professionnelle en 2010 : la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et la Cotisation foncière des entreprises (CFE), assise sur les biens immobiliers de l’entreprise, sont les deux composants du dispositif. Son produit est réparti entre les collectivités territoriales : les communes et les EPCI pour la totalité de la CFE et une partie de la CVAE. Ce dernier impôt aussi affecté aux Régions et aux Départements à hauteurs respectives de 50% et 23,5%.

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Sept plans sociaux d’envergure ont été annoncés dans le département depuis septembre. En Maine-et-Loire, les désordres économiques provoqués par l’irruption du virus de la Covid-19 au printemps dernier, suivie d’une recrudescence de l’épidémie cet automne, va s’accompagner d’une vague de licenciements dans les prochains mois, même si le lien entre les deux phénomènes n’est pas toujours automatique et reste, à ce stade, difficile à établir avec une entière certitude. Il n’empêche que, depuis le mois de septembre, sept plans sociaux ont été annoncés dans le département. Des restructurations qui vont se traduire par la suppression de 311 postes, un chiffre brut révélé lundi dernier par une enquête publiée dans les colonnes du quotidien Le Monde : à partir des données fournies par l’Observatoire de l’emploi et de l’investissement le journal a procédé à un décompte des projets de réduction d’effectifs qui sont déjà ou vont être prochainement enclenchés sur l’ensemble du territoire national. Le média précise d’ailleurs que les données compilées par l’Observatoire proviennent « d’informations publiées dans la presse économique, la presse régionale et différents sites d’information en ligne ». Le total qui en résulte ne constitue donc pas, en soi, « une liste de plans sociaux en tant que tels (…) mais correspond à des annonces faites par les entreprises elles-mêmes portant sur des réductions de personnels, des départs non remplacés, des fermetures de sites… ». Dans ce registre, le Maine-et-Loire n’apparaît pas comme le bassin le plus durement frappé, au regard des tendances bien plus hautes observées en Ille-et-Vilaine (1 107 suppressions de postes annoncées), dans le Nord (1825), le Pas-de-Calais (1172) et surtout l’Ile de France (2 354 à Paris, 8 402 dans les Hauts-de-Seine, 1 268 en Seine-et-Marne). Pour rappel, à Angers, 33 suppressions de postes sont programmés à Séréna (services à la personne), 74 à Saumur chez Schneider Electric et son usine Merlin Gérin Loire (fermeture de site), 16 à Chalonnes-sur-Loire chez Bucher Vaslin (matériels et procédés de vinification), 23 à Avrillé chez meggitt Artus (sous-traitant aéronautique), 25 à Cholet chez Dorel France (matériels de puériculture), 54 à Saint-Macaire-en-Mauges aux Centrales d’achats Kidiliz, et 86 à Segré au sein de l’usine Paulstra (joints d’étanchéité)

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Dans l’agglomération, le taux d’incidence s’élève à 486 cas positifs pour 100 000 habitants. La puissante récidive de la pandémie de la Covid-19, tant redoutée depuis septembre et le retour des vacances, se confirme à Angers : les dernières données livrées par l’ARS (Agence Régionale de Santé) font état d’une situation extrêmement tendue qui se traduit, à l’échelle du département, par un pic d’hospitalisations (238, +19 en trois jours), chiffre qui dépasse désormais celui du 15 avril dernier (232). Toujours en Maine-et-Loire, 51 malades très gravement atteints sont soignés en réanimation, 15 de plus par rapport à vendredi dernier, un niveau désormais comparable aux nombre d’entrées recensées dans ce service le 4 avril dernier, au plus fort de la première vague. En amont, les indices qui permettent de mesurer la vitesse de propagation du virus continuent à inquiéter : le taux d’incidence sur le territoire de l’agglomération d’Angers atteint 486 cas positifs pour 100 000 habitants. Cette courbe s’élève même à 512 chez les seniors de plus de 65 ans, le public les plus exposé aux formes sévères de la Covid. Des signes encourageants sont toutefois enregistrés à l’échelle plus large département : à ce niveau d’analyse, l’ARS note une baisse, encore très légère, du taux d’incidence, de 398 à 386 entre le 30 octobre et le 2 novembre. Une première depuis fin septembre. Difficile, à ce stade, de lire dans ce fléchissement l’amorce d’une amélioration durable, d’autant que le taux de positivité (pour 100 tests) reste stable à 18. Dans le département, 201 personnes sont décédées de ce nouveau coronavirus depuis le début de l’épidémie en fin d’hiver dernier. 6 500 dépistages ont été réalisés au cours de la semaine écoulée sur le territoire d’Angers Loire Métropole, indique la directrice départementale de l’ARS, Isabelle Monnier. Le prix de ces actes, facturé à l’unité à 73, 50 euros par les laboratoires, a représenté sur ces sept derniers jours un coût global de près de 480 000 euros à l’échelle de la seule agglomérationAu niveau national, 52 518 cas diagnostiqués de Covid ont été recensés lundi dernier, un chiffre en hausse de 50% en une semaine.

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