Pour marquer l’anniversaire du célèbre appel de l’abbé Pierre, l’association Emmaüs distribuera de la soupe aux angevins le 1er février prochain. Comme les Restos du cœur, toujours sur le front depuis leur lancement en 1985, le cri poussé par l’abbé Pierre lors du terrible hiver 54, résonne encore soixante-dix ans après : « des sans-abris meurent toujours de froid aujourd’hui, des milliers de personnes sont à la rue et d’autres sont menacés d’expulsion … » rappelle le mouvement Emmaüs, créé en 1949 par Henri Grouès – alias abbé Pierre – pour venir en aide aux pauvres. Pour rebondir sur cette actualité urgente, l’antenne angevine de l’association organise le 1er février prochain, date anniversaire de l’appel de 1954, une soupe populaire dans l’hypercentre d’Angers : cette distribution aura lieu place du Ralliement à partir de 18 heures. La nourriture sera produite à partir des légumes bio cultivés par la ferme maraîchère d’Emmaüs à Saint-Jean-de-Linières. Des débats et une expo photo Cette action a reçu le soutien d’une dizaine d’associations locales, dont le Secours catholique, le Secours populaire, Habitat et Humanisme ou  la Ligue des droits de l’Homme… Emmaüs Angers invite  tous les habitants d’Angers à se joindre à cet évènement solidaire. Cette commémoration de l’appel de l’Abbé Pierre ne s’arrêtera pas à ce moment de partage. Le lendemain, le 2 février à 17h, un débat se déroulera à Saint-Jean-de-Linières sur le thème « 1954 : Appel de l’Abbé Pierre. 2024 : Où en est-on aujourd’hui ? », Jean Rousseau, ancien président d’Emmaüs France et International, sera présente aux côtés de Miguel de Sousa de l’association d’aide au logement Ethape (Ensemble Travailler Habiter Apprendre Progresser Evaluer). Dès le 1er février, une exposition photographique sera lancée pour une durée d’un mois. Organisée par le club photo d’Angers, cette exposition se tiendra dans la nouvelle salle de vente de Saint-Jean-de-Linières. Elle mettra en avant les visages et les histoires des membres de la communauté Emmaüs : compagnons, compagnes, et bénévoles dévoués.

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Lundi 27 novembre, le conseil municipal d’Angers va se prononcer sur la mise en place de la vidéo-verbalisation à l’échelle de la commune. Conformément à ce que prévoit l’article L. 251-2 du code de la sécurité intérieure, « les infractions au code de la route peuvent faire l’objet d’une verbalisation sans interception du conducteur via le système de vidéoprotection ». Le maire d’Angers souhaite s’appuyer sur ce texte pour instaurer la vidéo-verbalisation sur l’ensemble du territoire urbain. Le dispositif prévoit de recourir aux images saisies par les vidéos de surveillance, implantées sur l’espace public, pour sanctionner les automobilistes qui contreviennent aux règles du Code de la Route. Le processus est le suivant : Les caméras captent les mouvements des véhicules sur la voie publique et détectent les comportements dangereux Un agent assermenté visionne les images et constate les infractions derrière son écran. Les images capturées permettent d’identifier la marque du véhicule et de lire sa plaque d’immatriculation. L’agent émet un procès-verbal électronique, envoyé automatiquement au Centre national de traitement de Rennes (CNT). Le CNT édite et adresse un avis de contravention au domicile du propriétaire du véhicule, d’après les informations de la carte grise. Dans une délibération adressée à l’ensemble des élus du Conseil, la Ville d’Angers fait état d’une augmentation notable des infractions au code de la route au cours des dernières années. Cette hausse se caractérise principalement par des problèmes de stationnement gênants et divers comportements routiers dangereux qui « constituent les premiers motifs d’intervention de la police municipale et des doléances des riverains ».

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C’est un marronnier automnal : chaque année, le foire Saint-Martin vient bouleverser les habitudes des nombreux angevins qui garent leur véhicule sur ce parking gratuit, le plus grand d’Angers. Depuis lundi matin 23 octobre, la place de La-Rochefoucauld est interdite d’accès aux voitures : chaque mois d’octobre, cette grand esplanade des bords de Maine, encadré par une centaine de platanes fait place nette pour accueillir la foire Saint-Martin, un évènement très attendu de beaucoup d’angevins, mais tout aussi redouté par les automobilistes qui ont l’habitude de se garer dans cette zone pour aller au travail, se balader en ville ou tout simplement rentrer chez eux. Le parking de surface Le Quai ouvert Le fête foraine démarre officiellement le vendredi 10 novembre. Mais il faut bien une quinzaine de jours de préparatifs pour sécuriser la place (en taillant les arbres, notamment) et permettre aux propriétaires et locataires d’attractions de s’installer puis de tester leur matériel. Voilà pourquoi la place de La-Rochefoucauld est fermée depuis le 23 octobre. Elle le restera bien évidemment pendant toute la durée de la foire, et même un peu au-delà puisqu’après la clôture de l’évènement (dimanche 3 décembre), quelques jours sont nécessaires aux forains pour démonter leurs équipements. Après leur départ, les services procèdent enfin à un ultime nettoyage. Le parking ne réouvrira sans doute pas avant le jeudi 7 ou vendredi 8 décembre. En attendant, la zone de stationnement gratuite la plus proche se trouve en aval, sur la même rive, à proximité du théâtre Le Quai (parking en surface de l’esplanade Jean-Claude Antonini). Dans le même secteur, le parking souterrain est, lui, devenu payant le 16 octobre.

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Respecter les consignes de sécurité Lors de l’installation d’un brasero, il est essentiel de respecter certaines consignes de sécurité pour éviter les accidents et les incendies. Placez le brasero sur une surface plane, stable et non combustible, à une distance suffisante des structures et des matériaux inflammables. Choisir un emplacement adapté Sélectionnez un emplacement qui offre suffisamment d’espace pour que les convives puissent se déplacer librement autour du brasero sans risquer de se brûler. Pensez également à l’orientation du vent pour éviter que la fumée n’incommode les personnes présentes et les voisins. Voir cette publication sur Instagram Une publication partagée par Domaine de Ronsard (@domainederonsard) Protéger le sol Si votre brasero est placé sur un sol en herbe, en bois ou sur un autre matériau combustible, assurez-vous d’utiliser une plaque de protection ou un tapis résistant à la chaleur pour prévenir les risques d’incendie et les dommages causés par la chaleur. Considérer la proximité des sièges Disposez les sièges autour du brasero à une distance confortable et sécuritaire. Cette distance permettra aux convives de profiter de la chaleur sans être trop près du feu. N’oubliez pas de laisser suffisamment d’espace pour circuler facilement autour du brasero. Créer un espace convivial Pour créer une ambiance chaleureuse, aménagez l’espace autour du brasero avec des sièges confortables, des coussins et des couvertures. Vous pouvez également ajouter des éléments de décoration et des éclairages d’ambiance pour accentuer l’atmosphère conviviale et accueillante. Penser à la facilité d’accès Il est important de choisir un emplacement qui permet un accès facile au brasero pour alimenter le feu et effectuer des ajustements. Veillez également à ce que l’emplacement soit pratique pour accéder aux ustensiles de cuisine et aux aliments si vous prévoyez de cuisiner au brasero. En suivant ces conseils, vous pourrez profiter pleinement de votre brasero en toute sécurité et créer un espace extérieur chaleureux et convivial pour partager de bons moments avec vos proches. Aller plus loin sur le brasero Comment fonctionne un brasero barbecue ?Comment installer un brasero sur une terrasse ?Quelle est la différence entre un barbecue et un brasero ?Comment faire cuire au brasero ?

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La reconfiguration du réseau, liée à la construction de la seconde ligne, bouleverse certaines dessertes : dans l’hypercentre, les rames ne reviendront qu’à la fin du chantier en 2023. Inaugurée il y a dix ans, la première ligne du tramway angevin est mise entre parenthèse, du moins dans sa partie centrale, la plus symbolique puisqu’elle irriguait le cœur de ville, porte d’entrée vers les artères les plus commerçantes (en densité) de l’agglomération : l’axe constitué par la rue d’Alsace, la place du Ralliement, la rue de la Roë et la place Molière (sur les bords de Maine) n’est en effet plus desservi par les rames depuis le début du mois de janvier. Ce stand-by, purement technique, va être assez long, deux ans au moins : il est lié au chantier du second tracé qui se traduira, lors de son inauguration prévue au printemps 2023 (sauf imprévu), par le déploiement de trois lignes. Une navette gratuite place du Ralliement La première (A) est déjà en service : elle relie depuis une semaine le quartier de La Roseraie à Avrillé et les Hauts de Saint-Aubin, via le nouveau tronçon d’1 kilomètre construit en centre-ville, depuis la Mairie jusqu’en contrebas du boulevard Ayrault, à hauteur de l’Université Saint-Serge. La deuxième (B) correspondra au nouveau parcours proprement dit (Belle-Beille-Monplaisir), dont le gros des travaux est en cours, notamment dans le secteur de La Doutre. La troisième enfin (C) concerne l’hyper-centre : elle partira, comme la A, de la Roseraie et empruntera le même parcours que son homologue jusqu’à la station Foch-Maison Bleue, d’où elle bifurquera vers la place du Ralliement et les berges de Maine, avant de poursuivre son trajet jusqu’à Belle-Beille (dans les deux sens évidemment). L’arrêt de la place Molière va devenir le nœud du réseau : ici sera réalisée la jonction entre les lignes B et C. Raison pour laquelle le trafic a dû être interrompu sur cette portion historique où de gros aménagements sont prévus en amont du nouveau pont des Arts et Métiers : pour compenser l’absence du tramway dans l’hypercentre, un service de navette électrique et gratuite assure la liaison entre Foch et les quais de 7 h 30 à 19 h 30 en semaine et de 9 h à 19 h 30 le samedi, avec une fréquence de 6 à 8 minutes environ. En résumé, à compter du printemps 2023, il sera possible pour un habitant de Beille-Beille de se rendre à La Roseraie par le tram, à condition de passer par le cœur d’Angers et d’effectuer une correspondance place Molière (celle-ci devra être faite à Saint-Serge si le même usager souhaite rallier Avrillé). Seules les lignes A (Avrillé-La Roseraie) et C (La Roseraie-Belle-Beille via le Rallement) feront directement escale à la gare Saint-Laud.

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Le magazine L’Etudiant pointe un manque de doctorants et des tarifs de transports trop peu avantageux pour des jeunes. En dix ans, le nombre de bacheliers inscrits dans un cursus d’enseignement supérieur à Angers a progressé de + 22%. Preuve que la ville a su diversifier et adapter son offre à l’évolution des besoins et des attentes socio-professionnelles, dans un cadre urbain qui jouit depuis longtemps d’une excellente réputation, partagée entre dynamisme et qualité de vie : un total de 599 formations est comptabilisé sur le territoire et l’auteur de l’enquête y recense jusqu’à 42 700 étudiants, soit 18% de la population locale..Néanmoins, Angers perd une place au profit d’Aix-Marseille et sort symboliquement du Top 10 des meilleures villes universitaires, comme en 2018. Un classement dominé par Toulouse, Lyon et Rennes (Nantes conserve sa cinquième place). Qualité de la « vie étudiante » Ces résultats, qui traduisent une évaluation par « critères », avec leur part d’arbitraire, se fondent sur un certain nombre d’indicateurs relatifs à la richesse quantitative et qualitative des formations supérieures, et à l’environnement économique et social du territoire où elles sont dispensées (emploi, transport, logement, climat), autant de facteurs à même de conditionner la qualité de vie de ce public majoritairement jeune qui ne perçoit pas ou peu de revenus professionnels.Angers monte sur le podium national (2ème) dans la catégorie « formation » (qualité, diversité) et figure parmi les villes françaises les plus performantes (6 ème) dans son offre de services proposés aux étudiants (accueil, initiatives locales, culture etc…). En revanche, il recueille des résultats plus mitigés dans deux secteurs clés, les débouchés (emploi) et l’attractivité. Dans ce dernier registre, deux « défaillances » retiennent particulièrement l’attention des enquêteurs : la faible part d’étudiants en 3e cycle et de doctorants et un nombre encore trop peu important d’étudiants internationaux dans les universités (hors réseau Erasmus). Le magazine épingle aussi « des tarifs d’abonnement aux transports publics » peu compétitifs : « Les étudiants doivent débourser 240 euros par an pour profiter des bus et tramways » signale l’enquête. En revanche, Angers sauve la mise dans le secteur non moins crucial du logement, et notamment sur le marché de la location de studios qui affichent des loyers plus modérés qu’à Nantes ou RennesPour rappel, l’Etudiant a passé au crible un total de 44 unités urbaines au sein desquelles il distingue les métropoles (plus de 40000 étudiants), les grandes villes (de 20000 à 40000) et les villes moyennes (de 8000 à 20 000). Ce large périmètre relativise la perte de points d’Angers dans cette édition 2020. La capitale reste tout de même bien positionnée au classement général (11ème).

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Sébastien Larcier, 42 ans, prendra la direction sportive du club le 15 mai. Qui est-il ? Le vide ouvert il y a dix jours par le licenciement « pour fautes graves » d’Olivier Pickeu, manager général d’Angers SCO depuis 2006, est sur le point d’être comblé, du moins dans l’organigramme du club, sérieusement bousculé au cours de ces dernières semaines. Fabrice Favetto-Bon, lui-même arrivé à la présidence déléguée le 6 mars pour suppléer l’actuel n°1 et actionnaire majoritaire Saïd Chabane, mis en examen un mois plus tôt pour des faits présumés d’agressions sexuelles, a annoncé la nomination de Sébastien Larcier au poste de directeur sportif. Cet ancien footballeur professionnel (en Ligue 2 avec le DFCO entre 2003 et 2008) avait dû quitter les terrains à l’âge de 30 ans pour des motifs de santé. Mais les cadres du club bourguignon lui avaient proposée d’intégrer l’une de leurs cellules de recrutement, une mission dans laquelle il s’était affirmé, au point de prendre en 2012 la responsabilité de cette section stratégique qu’il a ensuite su faire grandir (Dijon redescendait alors en Ligue 2 après une saison expresse au sein de l’élite, qu’il retrouvera en 2016, sans discontinuer depuis). Six candidatures étudiées de près Sébastien Larcier a suivi une formation entre 2017 et 2019 auprès du Centre de Droit et d’Economie du Sport de Limoges afin d’y valider un diplôme d’aptitude au management général, une fonction que remplissait justement Olivier Pickeu avec le SCO. Avec le DFCO, ce normand d’origine, passé par la région parisienne au seuil des années 2000 (Pacy-sur-Eure) a bénéficié de temps et de la confiance nécessaires à la construction d’un projet de long terme, un profil qui sied particulièrement à la réputation du club angevin, loué pour sa stabilité et sa capacité de « renifleur » longtemps associée à la personnalité intuitive de l’ex-manager. Au tableau de chasse de Larcier, ceux qui l’ont côtoyé de près en Bourgogne accrochent quelques trouvailles, devenues de valeurs sûres, comme Pierre Lees-Melou recruté en 2015 à l’US US Liège-Cap-Ferré (CFA 2), Julio Tavarès repéré au FC Bourg-Péronnas en 2012, mais aussi Eric Bauthéac en 2010 (AS Cannes) et l’actuel nîmois Romain Philippoteaux apparu sous le maillot dijonnais en 2013. Pour remplacer Olivier Pickeu, Angers SCO a étudié de près pas moins de six candidatures. Deux anciens locaux, Ulrich Ramé et Anthony Réveillère auraient fait partie de la short-list arrêtée par Fabrice Favetto-Bon et Stéphane Moulin.

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Le candidat de la droite a préféré tenir meeting à Strasbourg le 6 avril plutôt qu’à Angers où, le même soir, c’est François Barouin, chargé du rassemblement politique au sein de son équipe de campagne, qui animera une réunion publique. A moins de vingt jours du premier tour, les candidats à l’élection présidentielle haussent la cadence de leur campagne et démultiplient leur force de frappe sur le terrain. Jeudi, François Fillon, attendu en meeting à Strasbourg (Bas-Rhin), a simultanément placé sept de ses lieutenants à l’affiche d’autres réunions publiques programmées au même moment un peu partout en France : Bruno Retailleau sera à Soissons dans l’Aisne, Xavier Bertrand à Phalempin (Nord), Gérard Longuet à Nieuil-L’Espoir (Vienne) et…François Barouin à Angers (Théâtre Chanzy, à partir de 19 heures). Béchu au meeting Le maire de Troyes, pur rejeton de la chiraquie, avait créé la surprise en s’affichant sous la bannière de Nicolas Sarkozy lors de la primaire de la droite et du Centre, alliance de circonstance présentée à l’époque comme celle de la glace et du feu. Mais la victoire imprévue de François Fillon avait contrecarré ce plan de carrière et fragilisé (provisoirement) la position de celui qui fut ministre de l’Economie entre 2011 et 2012, revenu en force cet hiver à la faveur de la crise du PenelopeGate. Un temps pressenti comme le plan B du plan B en cas de retrait de Fillon, l’élu aubois a choisi de manœuvrer plus finement en s’accrochant au navire quand une bonne partie de l’équipage le désertait. Après le renoncement définitif d’Alain Juppé, le ticket Fillon/Barouin s’est dessiné peu à peu et imposé comme le seul gage de rassemblement possible au sein des principales familles de la droite. Aujourd’hui, le président de l’Association des Maires de France (depuis 2014) est même annoncé en pôle position pour décrocher Matignon en cas d’élection de François Fillon à l’Elysée. Jeudi, il sera entouré de nombreux élus LR du département, dont Catherine Deroche, sénatrice de Maine-et-Loire, Jean-Charles Taugourdeau et Marc Laffineur, députés, et le sénateur-maire d’Angers Christophe Béchu qui s’était désolidarisé de la campagne de Fillon après la mise en examen de ce dernier en mars, avant de se raviser et de se rallier à son programme qu’il juge, indépendamment de celui qu’il l’incarne, « le meilleur pour la France »

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Le ministère de l’Intérieur ayant prolongé l’interdiction de déplacement des supporteurs organisés par les clubs, beaucoup de parisiens viendront à Angers par leurs propres moyens pour assister au match contre le SCO mardi soir. Mais des places vont se libérer dans la tribune Coubertin.

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